j’ai du mal à saisir l’idée.
1) votre façon de tranformer la subordination à l’inégalité, et de vouloir bannir l’inégalité, me semble trop dogmatique et trop théorique. Pour prendre un exemple simple : quand je donne un coup de main à mon frère pour du bricolage dont il va bénéficier, c’est lui le chef qui donne les ordres et c’est bien normal. Même s’il y a des points techniques que je maitrise mieux (dans ce cas, je passe en mode « conseil », mais ça reste lui le chef qui les accepte ou pas) !
Il y a inégalité dans le boulot parce qu’il y inégalité de compétence et inégalité de situation (c’est lui, et pas moi, qui subirait les conséquences d’un problème). Rien de scandaleux. Non seulement ça n’exclut pas la coopération, mais c’est même une condition pratique de sa réalisation.
Pareil entre l’ouvrier et le patron.
Pour sortir de là, il faudrait que tous ceux qui participent à un projet signent un espèce de gigantesque contrat avec tous ceux qui vont en bénéficier et tous ceux qui seront chargé de s’assurer que chaque détail de ce gigantesque contrat est respecté ! Ingérable ! Et pire encore si l’affaire se passe mal et va jusqu’en justice, chacun devrait alores en prendre sa part déterminée justement... une horreur !
2) En fait, vous ne proposez rien d’autre qu’une restauration du travail « aux pièces » (réalisées librement par l’ouvrier libre, payées seulement si le donneur d’ordres les acceptent), contre lequel les syndicats ont tellement lutter !