Bonjour M. Molimard,
Je suis un ancien fumeur — certes pas un grand fumeur, j’ai fumé environ dix cigarettes par jour pendant quinze ans, tabac à rouler, tabac à pipe, cigarettes king size — et j’ai arrêté en 2009 sans produit de substitution, sans aucun effort de ma part et sans ressentir le moindre manque. Et d’après mon entourage, sans changement d’humeur non plus.
J’en ai été le premier étonné parce que je m’attendais à quelque chose de difficile à vivre. Maintenant, ayant bien réfléchi à cette expérience je pense que le phénomène d’addiction au tabac (sauf peut-être pour le cas des grands fumeurs, ce que je n’ai pas été) est entièrement psychologique, et dans mon cas au moins, je pense en avoir décortiqué les tenants et aboutissants.
Je sais qu’on ne peut pas extrapoler d’une simple expérience personnelle pour en tirer des généralités, mais mon expérience vous intéresse-t-elle ?