« Malheureusement, c’est toujours la même mécanique qui agit »on privative les profits et nationalise les pertes« .
Il faut absolument arrêter de sortir cette phrase à tout va :
1. elle ne veut rien dire comptablement : un profit/perte c’est un résultat à un instant t. Une nationalisation / privatisation c’est la vente d’une situation actif/passif.
2. dans le cas des dettes souveraines c’est exactement l’inverse on privatise les dettes et du coup le passif des collectivités devient l’actif des banques. Sauf que pour ce »service« les banques demandes une contrepartie : les intérêts.
Dans le cas de Dexia vous vous demandiez pourquoi avoir nationaliser une banque en faillite.
C’est tout simple : une société, banque ou pas, lorsqu’elle est en faillite, est placée en liquidation ou vendue. Dans le cas d’une liquidation on calcule l’actif et le passif, et on cherche à valoriser au maximum l’actif. Or dans le cas de Dexia, l’actif ce sont les dettes des collectivités qui auraient été sommées de rembourser l’intégralité de leur dette du jour au lendemain. Y aurait eu du sport...
»Par ailleurs, des banques s’enrichissent en spéculant à la faillite de la Grèce par exemple. Savez vous par exemple que les banques dans le cadre du plan de redressement de la Grèce ont accepté sur le moment d’abandonner une partie de leurs créances. Un mois plus tard elle renient leur signature en faisant volte-face et en prêtant à 30%. «
Si les banques font ce que leur dise leurs clients.
»On est dans l’indécence totale. Alors, oui il convient de prendre des mesures drastiques."
Fallait pas faire n’importe quoi.