« votre explication - même si elle était exacte »
Elle l’est. Voici un extrait de « la mission de la CADES »
Sa mission est de financer et d’éteindre la dette cumulée du régime général de la Sécurité Sociale pour les exercices 1994 à 2006. Les déficits se sont élevés à 34,2 milliards d’euros pour les années 1994 à 1998, à 47.25 Mds pour les années 2002 à 2006 et à 27 Mds pour les années 2005 à 2008
Ca nous fait la bagatelle de 108,45 milliards pour le régime général.
Auquel s’ajoute de temps à autres d’autres déficits. Dernièrement la branche vieillesse des exploitants agricoles en a remis pour 2,5 milliards
Donc non les caisses sociales ne sont pas tenues. Les dettes sont juste transférées sur un autre compte.
« - n’est pas contradictoire avec ce que j’ai énoncé. Les déficits des caisses sociales sont voulus, et organisé par l’assèchement des entrées. »
Et bblblablbalab , le complot machin, et patati et patata... pour finalement dire « c’est la faute des autres ».
Bah non. Regardons ce que dit l’INSEE :
Sous plafond SS
1951 : charges salariales 6% 1994 : 17,2%
1951 : charges patronales 26,8% 1994 39,6 %
Où voyez vous la baisse ?
Quant à vos 10 % de PIB, sachant que la CSG est passée de 0,5% en 1993 à 13,5% en 2011 faut pas être bien malin pour se poser encore la question : vos 10% sont passés dans les cotisations sociales.
’Alors une fois que vous avez vos déficits abyssaux, la manière de les « régler » n’influe en rien sur le fait qu’ils continuent à être sous-financés, ou non.’
Les dépenses de santés augmentent plus vite que la croissance.
Ce qui veut dire que si demain un gouvernement décide de taxer de manière à couvrir toutes les dépenses en sortant un barème « magique », l’année d’après il devra revoir son barème à la hausse, et l’année d’après, et celle d’après...
Nous avons d’abord un problème de maitrise de la dépense.