Une fois n’est pas coutume je n’ai pas aimé votre article, sans doute à cause de ce paragraphe
« Une poignée d’hystériques parmi les passagers, qui ont paniqué, poussé d’autres hommes et femmes à l’eau, bousculé des enfants pour prendre leur place dans une chaloupe, filmé des gens à la mer sur leur téléphone quand on leur demandait d’aider à les repêcher. Et pour finir tiré à boulets rouges sur ceux qui les avaient sauvés. »
Un concentré pur-jus de « donnage » de leçon un peu facile et surtout de généralisations aussi injustes qu’abusives.
Mais bon, je vous accorde volontiers que mon avis, on s’en moque et pas qu’un peu.
Sinon et à propos de leçons à tirer et au moins sur un (01) aspect, j’ai écouté attentivement les (puisqu’il y en a finalement plusieurs) enregistrements téléphoniques entre l’officier des gardes côtes s’époumonant à essayer par tous les moyens : invite, tentatives de persuader, appel à la raison, suggestion de la meilleure manière d’y parvenir et enfin ordres formels puis menaces directes de conséquences graves, d’amener un Commandant tétanisé à remonter à bord. Rien n’y a fait.
A mon sens, un travail de trois mois pour une équipe d’experts, des vrais, puis des rapports dignes de ce nom à l’instar du travail de réflexion qui a suivi la catastrophe du tunnel du mont blanc.