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Commentaire de Raphaël Zacharie de Izarra

sur Confort de chien plutôt que bonheur de veau


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Raphaël Zacharie de Izarra Raphaël Zacharie de Izarra 18 janvier 2012 12:59
La définition de la pauvreté en France actuellement c’est le fait de ne pas avoir de ligne INTERNET ou de téléphone portable et d’autres choses équivalentes en termes de besoins « vitaux »...

On appelle également se vêtir dignement le fait d’être vêtu à la mode.

En ce qui concerne la misère, toujours selon cette définition, c’est le fait de ne pas avoir l’eau courante, le chauffage ou l’électricité. Mais pour moi pouvoir se passer d’eau courante, de chauffage et d’électricité ce n’est pas de la misère, c’est un privilège que seuls les esprits supérieurs peuvent goûter à sa juste mesure. Evidemment les éternels geignards gavés de tout que je raille si férocement ne pourront jamais être sensibles aux raffinements et délices rafraichissants du dépouillement matériel.

Quant à moi, je vis parfaitement bien sans chauffage depuis des années.

Pour moi la vraie pauvreté c’est le fait de ne pas manger à sa faim tous les jours, de ne pas pouvoir se laver et souffrir du froid. Or je mange à ma faim et suis propre. Et ne souffre nullement du froid puisque je l’affronte avec joie et santé. Et beaucoup de gens dans ma situation, et même plus avantagés encore se croient pauvres et à plaindre...

La vraie misère pour moi c’est souffrir de la faim et du froid à en tomber malade ou ne pas pouvoir se soigner. Cette véritable misère n’existe pas en France. Ou alors elle existe mais c’est la misère inverse dont sont victimes ces citadins aux appartements surchauffés et qui, appauvris en anticorps, tombent malade dès qu’ils sortent sous la pluie. Sans omettre ceux qui sont malades d’excès de graisses et de sucres. C’est cela la vraie misère en France : la surabondance de richesses et de confort.

Et ce qu’on appelle la pauvreté, c’est encore à mes yeux un certain état de confort, certes basique mais réel.

On appelle pauvreté non pas manque de choses essentielles mais manque de superflu. C’est très pervers et beaucoup de gens tombent dans le piège et geignent sur leur sort qui est en réalité très enviable, même sans le comparer aux vrais miséreux des pays pauvres. La plupart des gens se disent victimes de la crise tout en étant repus de superflu.

Raphaël Zacharie de IZARRA

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