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Accueil du site > Tribune Libre > Confort de chien plutôt que bonheur de veau

Confort de chien plutôt que bonheur de veau

Ma demeure, une grosse cabane informelle perdue au coeur de la forêt-avec une cheminée pour tout chauffage- n'a pas d’eau courante, nulle électricité et encore moins de décoration.

Je ne consomme aucune viande, bois de l’eau claire, ne vais jamais au cinéma, ignore la télévision, suis totalement déconnecté des agitations du monde. Non par contrainte, exclusion sociale ou pauvreté matérielle mais par choix.

Je vis comme un moine.
 
Ou pour être plus exact, pareil à un authentique bourgeois sous le règne du grand roi Louis XIV. Même les pharaons ne vivaient guère mieux que moi, d’ailleurs certains mourraient jeunes.
 
Je suis sobre disais-je.
 
Grâce à ce régime économique ma santé est excellente : je suis robuste, toujours en pleine forme, sain, rieur.
 
J’ai très peu d’argent. Enfin juste assez pour me nourrir et parer à mes besoins vitaux. Indifférent à la mode, isolé dans les bois je n’ai pas le souci de plaire à mes voisins, à un patron, à des clients, bref à une société superficielle. Les rares humains que je fréquente sont tous gens supérieurement intelligents qui se moquent de la qualité ou de la couleur des vêtements que je porte. Je suis propre sur moi mais libre de me vêtir sans aucune pression sociale. J’ai juste assez pour vivre, j’estime donc être riche. D’autant que je suis très satisfait de mon sort de ce point de vue.
 
L’hiver pendant que mes frères humains gavés toute l’année de confort, de futilités et de surconsommation en tous genres se lamentent du froid, tremblent pour leurs canalisations ou crient au scandale parce que les axes routiers menant aux ”sports d’hiver” ne sont pas déneigés assez vite, moi je me réjouis de la beauté du givre qui fait craquer mon toit et blanchit la forêt.
 
Et tandis que certains citoyens désenchantés de ce beau pays de France (que le froid rend encore plus ingrats envers le sort) portent plainte contre le maire de leur commune pour “négligence” parce qu’ils ont glissé avec douleur sur le verglas de la voie publique, je glisse moi aussi au fond d’un fossé dans une gerbe de flocons virevoltant autour de moi. Et cela m’amuse.
 
Eux ont prévu cet “inconvénient” dans leur contrat d’assurance tous risques... Moi je n’ai rien prévu, je vis sans assurance et je ne me fais point mal. Mais il est vrai qu’en hiver je ne pars pas en “vacances d’hiver” faire du ski à 500 kilomètres de ma forêt enneigée... Par conséquent je réduis considérablement les risques de me faire... décerveler.
 
Au printemps mes semblables calfeutrés dans leurs maisons chauffées entourées de moquette craignent les pollens. Ils remplacent leurs anticorps perdus en ingurgitant de la “parapharmacie.” Moi je respire les odeurs de la saison, me fait piquer par des abeilles, me lave à l’eau de pluie, insensible aux effets “nuisibles” des éléments que redoutent tant les citadins, et cela fortifie ma santé au lieu de l’affaiblir.
 
Avec mon existence frugale, mes moeurs viriles, mon mode de vie rustique, mes moyens de subsistance modestes je passe pour un miséreux au fond de la forêt, dans ma maison de rondins.
 
Dans ce monde de mollesse, de frilosité, de geignards, de convoitises superflues, les gens vraiment heureux sont ceux qui possèdent le moins de choses matérielles et vivent dans l’âpre confort naturel.
 
Les autres s’ennuient au point d‘aller courir après la neige en hiver ailleurs que chez eux et, l'été, après le soleil beaucoup plus bas au sud... Le plus drôle, le plus absurde, c’est qu’ils se plaignent de la poudreuse en janvier et de la chaleur en juillet lorsqu'elles tombent sur leurs toits et en même temps ils vont les chercher à grands frais et avec avidité à des centaines de lieues de chez eux...
 
Au fond de ma cabane sans eau courante, sans électricité, sans téléphone, sans radiateur, sans moquette, sans télévision, j’ai l’hiver en hiver, le printemps au printemps, l’été en été, l’automne en automne.
 
Mais surtout j’ai, en surplus gratuitement toute l’année, le vrai bonheur.
 

Moyenne des avis sur cet article :  3.05/5   (37 votes)




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56 réactions à cet article    


  • auborddufleuve 18 janvier 2012 08:54

    Excellent !


    • Gabriel Gabriel 18 janvier 2012 09:37

      Il est vrai que vous êtes plus proche de la vérité que vos contemporains, de la nature originelle, mais est-il besoin pour autant de renier toutes formes de confort, d’amélioration de la qualité de vie ? En dénonçant l’absurde comportement de la majorité ayant sombré dans une attitude matérialiste extrême, n’êtes vous pas l’extrême opposé ? Il est évident que ce texte à pour but d’enfoncer les têtes dans l’eau glacée du ruisseau de la conscience afin dans réveiller les cerveaux endormis, cependant votre article n’a pas été gravé sur de l’écorce de bois. Vivre avec son temps sans sombrer dans l’exagération, côtoyer la voie du milieu pour rester en équilibre, rien n’est bon, tout est bon, l’erreur est dans l’excès. Je vous rejoins sur un point, tout cas de possession est un fil à la patte. Texte sympathique et rafraîchissant. Merci 


      • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 18 janvier 2012 09:38

        à l’auteur

        "Je suis incapable de gagner ma vie par-moi-même. Je bénéficie d’ailleurs du statut d’invalidité pour « troubles comportementaux ».

        Voilà qui explique tout (le fond & la forme de votre article ainsi que ceux de vos commentaires) bien mieux que votre loghorrée...


        • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 18 janvier 2012 11:13

          Addendum :

          Voir l’article et les commentaires ’« Les vacances : décadence des masses » où l’auteur, Raphaël Zacharie de Izarra, déverse son mépris pourr ses compatriotes et pour la société qui lui verse une allocation en raison de son statut d’invalidité pour « troubles comportementaux ».


        • Nestor 18 janvier 2012 10:07

          Salut !

          J’adore ... Génial ...

          Bon le bois pour se chauffer c’est du taf surtout si vous vous le tapez avec une scie, faut souvent changer de main , la hache pour le vendre sa va encore c’est même un plaisir à quand c’est du châtaigner de la « codre », par contre le chêne bien sec et plein de nœud, là faut prendre les coins et tûter et retûter, c’est du coriace.

          Perso je coupe tout à la tronçonneuse mais adore le fendre avec la hache ou même avec la masse et des coins, j’aime aussi bien quand c’est facile que quand ça résiste, ça passe le temps, ça anime.

          Mon grand père disait, que l’énergie dégagée par le bois (surtout le chêne) lorsqu’on le fend on l’emmagasine, ça rend rude, solide et donne la santé.

          Chez moi les pentes sont rudes, impossible d’y accéder avec un véhicule tracteur ou autres, obligé de porter les buches sur 50 mètres voir plus et ce n’est pas plat c’est tout le contraire, je mets deux trois buches suivant la grosseur su l’épaule et s’est partie, sinon, j’enlève ma veste la pose par terre à plat je mets les buches dedans et avec les manches de la veste je fais un nœud, j’attache et hop je met le tout sur mon épaule, c’est plus pratique à transporter car plus stable.

          Bon continuation l’ami, toi au moins tu vies ! (je me permet de te tutoyer) . 


          • Cocasse Cocasse 18 janvier 2012 11:07

            Super, et comment tu as fait depuis ta cabane paumée sans électricité et sans réseau, pour nous avoir pondu cet article sur internet ?


            • Raphaël Zacharie de Izarra Raphaël Zacharie de Izarra 18 janvier 2012 11:27

              Cet article n’est évidemment pas une stricte autobiographie mais une parabole à valeur pédagogique.

              Je souhaitais railler ces éternels pleurnichards (repus, gavés, pourris de matérialisme et qui se plaignent sans cesse de la crise) en montrant que l’on peut être parfaitement heureux tout en arborant les signes extérieurs de la pauvreté, ou plus exactement de la prétendue pauvreté, celle qui est abusivement définie comme telle selon nos critères actuels et qui à mon sens n’est en rien de la pauvreté car la vraie pauvreté ne se mesure pas au degré de mécontentement des gens mais d’une manière plus objective.

              Nous sommes tellement accoutumés à l’abondance que l’on prend la moindre contrainte naturelle ou le plus petit renoncement à ce maudit confort qui nous ramollit pour un signe de pauvreté, c’est dire le degré de la corruption des esprits !

              Raphaël Zacharie de IZARRA


            • pépé 18 janvier 2012 11:14

              Euh : c’est quoi une cabane informelle ?


              • Vipère Vipère 18 janvier 2012 16:45

                Bonjour à tous et à pépé

                formellement une cabane en rondins de bois d’après l’auteur !
                 
                Un robin des bois new age ?



              • Constant danslayreur 18 janvier 2012 11:48

                Je vis au plein cœur d’une forêt de maisons, tout en étant quasi-végétachose, je mange quand même de la viande (un peu), j’ai l’eau courante (parce que j’ai la flemme d’aller remplir le Jerrican), le confort électrique (des fois qu’un invité aurait peur du noir), le gaz (parce que j’aime bien l’odeur) et Internet (heu… parce que j’en avais envie).

                A ces concessions près et bien que j’aie les moyens pour l’écran plat, je n’en achèterai pas, pas plus que la tablette truc ni le bidule chose, tout comme à l’époque je crois que j’ai du faire partie des derniers irréductibles à n’avoir pas (encore) de portable jusqu’à ce qu’on finisse par me l’imposer (un cadeau que je ne pouvais pas refuser). La mode késako ? Le mode vous voulez-dire, alors dans ce cas oui, très ON rarement OFF.

                L’importance des apparences et des sous chez les autres (en avoir conscience au quotidien), fait beaucoup pour ma propre estime de soi. 

                Et au final je vis aussi comme un moine… puisque je crois, je prie et je médite … du verbe médire smiley


                • Raphaël Zacharie de Izarra Raphaël Zacharie de Izarra 18 janvier 2012 12:12

                   Constant danslayreur ,


                  Je suis végétarien strict et définitif. 

                  Cela dit j’ai effectivement INTERNET, le seul luxe de ma vie d’esthète. Je n’ai jamais dit être contre le luxe ou le confort mais contre l’excès de luxe et de confort.

                  Ce qui n’est pas pareil.

                  Je n’ai pas de téléphone portable, ne vais jamais aux sports d’hiver, ne pars pas en vacances (vulgaire et détestable), ne vais pas au cinéma, suis allergique à la télévision que je regarde de plus en plus rarement lorsque les programme en valent la peine (en général des documentaires ou reportages).

                  J’ai une voiture dégueulasse et toute cabossée que je ne lave jamais. J’ai pitié de ces DUPONT qui lavent leur voiture dans des centres de lavage. Le comble de la vulgarité selon moi. Ces hommes déchus, sans dignité, mettent leur fierté dans l’apparence de leur véhicule. Ils auraient honte de rouler dans leur voiture non lavée... A mes yeux ce sont des petits esprits, des infirmes spirituels, des victimes de l’abrutissement collectif.

                  Raphaël Zacharie de IZARRA

                  • Constant danslayreur 18 janvier 2012 12:30

                    Arrêtez votre char, je suis assez ancien sur AV pour savoir ce dont vous êtes capable comme provoc alors votre auto-portrait de quasi ascète sans portable à d’autres...

                    PS : Vous faites comment pour appeler vos « femelles » à vos pieds ? Le tam-tam ?


                  • Cocasse Cocasse 18 janvier 2012 12:45

                    Tu vis vraiment dans le luxe !
                    Moi j’habite dans un trou au milieu d’une autoroute, et on me balance des graviers à bouffer.
                     smiley


                  • bnosec bnosec 18 janvier 2012 14:36

                    Evidemment, si votre voiture est dégueulasse et cabossée...


                  • foufouille foufouille 18 janvier 2012 12:28

                    «  »Je suis incapable de gagner ma vie par-moi-même. Je bénéficie d’ailleurs du statut d’invalidité pour « troubles comportementaux »."
                    ce qui fait plus 700€
                    pour le chauffage, meme si il fait pas trop froid au mans, on verra quand viendra l’arthrite


                    • Raphaël Zacharie de Izarra Raphaël Zacharie de Izarra 18 janvier 2012 13:12

                      En effet, et pour toutes ces raisons j’estime être un grand privilégié. Il ne me viendrait pas à l’esprit de me palindre de mon sort ou de crier à l’injustice sociale ! Au contraire.

                      Je touche une allocation AAH de 550 euros mensuels et je trouve cela énorme quand d’autres, ingrats envers la société qui les aide, se plaignent de ne pas toucher plus et méprisent le système bienfaiteur...

                      Les allocataires de l’AAH qui manifestent pour une augmentation de leurs allocations (la plupart touchent 700 euros) sont à mes yeux d’une grande indécence.

                      Raphaël Zacharie de IZARRA


                    • foufouille foufouille 18 janvier 2012 14:12

                      si tu etais handicape physique, tu rigolerais moins
                      tu doit etre pistonne, car en dessous de 80% de handicap, on touches rien
                      ou tu as d’autres revenus


                    • Gasty Gasty 18 janvier 2012 12:29

                      Pourtant que ma montagne est belle.
                      Je me suis toujours posé la question de savoir pourquoi les SDF restent à l’intérieur des villes et si je devais être dans cette situation, que ferais-je ?
                      Alors qu’il y a de magnifiques endroits accueillants, des endroits comme le vôtre, informelle.
                      Il faut croire que l’homme n’est pas fait pour vivre seul, dans l’adversité il partagera. C’est peut-être même dans l’adversité qu’il partagera le plus.
                      Au point même de gêner les nantis du progrès.


                      • Markus 18 janvier 2012 13:51

                        Et tu fais comment pour manger ? Tu cueilles des baies ? Tu vas tuer une vache ? ...


                      • gordon71 gordon71 18 janvier 2012 13:54

                         pas d’insultes vaches bassement antibovines ou j’appelle Morice et la rédaction


                      • foufouille foufouille 18 janvier 2012 14:14

                        je doutes que les campagnards laissent le gars dormir devant chez eux
                        il y a pas mal de gros taudis mieux qu’un carton


                      • Yohan Yohan 18 janvier 2012 12:36

                        Il n’a pas l’électricité mais il a l’internet. Il doit être chez Freegidaire smiley smiley


                        • Yohan Yohan 18 janvier 2012 12:38

                          L’auteur marche à l’Izzara ?


                          • Raphaël Zacharie de Izarra Raphaël Zacharie de Izarra 18 janvier 2012 12:59
                            La définition de la pauvreté en France actuellement c’est le fait de ne pas avoir de ligne INTERNET ou de téléphone portable et d’autres choses équivalentes en termes de besoins « vitaux »...

                            On appelle également se vêtir dignement le fait d’être vêtu à la mode.

                            En ce qui concerne la misère, toujours selon cette définition, c’est le fait de ne pas avoir l’eau courante, le chauffage ou l’électricité. Mais pour moi pouvoir se passer d’eau courante, de chauffage et d’électricité ce n’est pas de la misère, c’est un privilège que seuls les esprits supérieurs peuvent goûter à sa juste mesure. Evidemment les éternels geignards gavés de tout que je raille si férocement ne pourront jamais être sensibles aux raffinements et délices rafraichissants du dépouillement matériel.

                            Quant à moi, je vis parfaitement bien sans chauffage depuis des années.

                            Pour moi la vraie pauvreté c’est le fait de ne pas manger à sa faim tous les jours, de ne pas pouvoir se laver et souffrir du froid. Or je mange à ma faim et suis propre. Et ne souffre nullement du froid puisque je l’affronte avec joie et santé. Et beaucoup de gens dans ma situation, et même plus avantagés encore se croient pauvres et à plaindre...

                            La vraie misère pour moi c’est souffrir de la faim et du froid à en tomber malade ou ne pas pouvoir se soigner. Cette véritable misère n’existe pas en France. Ou alors elle existe mais c’est la misère inverse dont sont victimes ces citadins aux appartements surchauffés et qui, appauvris en anticorps, tombent malade dès qu’ils sortent sous la pluie. Sans omettre ceux qui sont malades d’excès de graisses et de sucres. C’est cela la vraie misère en France : la surabondance de richesses et de confort.

                            Et ce qu’on appelle la pauvreté, c’est encore à mes yeux un certain état de confort, certes basique mais réel.

                            On appelle pauvreté non pas manque de choses essentielles mais manque de superflu. C’est très pervers et beaucoup de gens tombent dans le piège et geignent sur leur sort qui est en réalité très enviable, même sans le comparer aux vrais miséreux des pays pauvres. La plupart des gens se disent victimes de la crise tout en étant repus de superflu.

                            Raphaël Zacharie de IZARRA

                            • Gasty Gasty 18 janvier 2012 13:24

                              Je me demande quel est votre relation avec le travail. Est-ce que pour vous c’est une tentative de vivre mieux ou d’accéder aux superficielles ? Pour vous, est-ce que le dénuement est la vraie richesse ?
                              Ès ce que l’accès aux soins est superficiel ?
                              Est-ce que les tentatives des hommes de bonne volonté à vouloir un monde meilleur est superficiel ?
                              Je pense que vous vous vous mélangez les pinceaux avec la société de consommation.Société mercantile destructrice possessive.


                            • Markus 18 janvier 2012 13:45

                              « La vraie misère pour moi c’est souffrir de la faim et du froid à en tomber malade ou ne pas pouvoir se soigner. Cette véritable misère n’existe pas en France. »

                              Sors de ton bled ducon et va dormir dehors, quand tu aura le nez, les oreilles, les pieds et les mains bouffés par les engelures, tu feras moins le malin.


                            • foufouille foufouille 18 janvier 2012 14:16

                              raphael devrait vivre en alsace


                            • Vipère Vipère 18 janvier 2012 16:57

                              A Raphael de Izzara

                              Un robin des bois ! j’ai peine à croire votre histoire, mais je vous accorde le bénéfice du doute !
                               
                              Le facteur vient-il vous apporter votre courrier au fond des bois ou descendez vous en ville pour le récupérer à la Poste


                            • Raphaël Zacharie de Izarra Raphaël Zacharie de Izarra 18 janvier 2012 13:01

                              Je ne possède pas de téléphone portable, symbole de la vulgarité contemporaine à mes yeux.


                              Vacuité du téléphone portable
                              Le téléphone portable concentre à lui seul les pires travers du monde contemporain : vulgarité, inutilité, fatuité, laideur, pollution de l’esprit.

                              Symbole de la nullité culturelle, emblème de l’insignifiance, étendard des minables, arme des âmes indigentes, prolongement vide des esprits creux, le téléphone cellulaire est un sifflet pour humains à cervelles d’oiseaux.

                              Avec ce flatteur instrument de fausse communication notre société a érigé le bavardage en nécessité vitale, donné ses lettres de noblesse au quotidien stérile de gens sans importance, fait descendre dans la rue les bruits de chiottes des individus n’ayant rien d’autre à se dire que de disserter sur leurs chasses d’eau.

                              Je déteste par-dessus tout ce gadget clinquant pour adulte immatures. Pour moi le comble du mauvais goût consiste à se trimballer avec cet objet qui non seulement est parfaitement inutile mais encore onéreux, hideux et dont les frémissements sonores sont aussi imprévisibles que criards.

                              Dûment équipés de ce joujou superflu mais n’ayant pourtant rien à se dire, les propriétaires de téléphones portables sont des veaux qui se transmettent leurs beuglements. Bien sûr dans les faits ils se transmettent des paroles à travers les ondes, mais celles-ci sont si dérisoires et ineptes que cela revient à ce que des veaux s’envoient des beuglements à travers les airs.

                              La populace affectionne singulièrement le téléphone portable et ce n’est pas un hasard. Cet appareil de haute technologie est à la plèbe ce que le téléphone arabe est à la noblesse : une marque de distinction.


                              • Gasty Gasty 18 janvier 2012 13:51

                                Vacuité du pistolet
                                Le pistolet concentre à lui seul les pires travers du monde contemporain : violence, inutilité, guerre, laideur de l’esprit.

                                Symbole de la bestialité culturelle, emblème de la violence, étendard des minables, arme des âmes indigentes, prolongement vide des esprits creux, le pistolet est un pet pour l’humains indigent.

                                Avec ce flatteur instrument de fausse communication notre société a érigé la guerre en nécessité vitale, donné ses lettres de noblesse au contrôle systématique de gens insignifiants, fait descendre dans la rue les bruits de bottes d’individus n’ayant rien d’autre à faire que de disserter sur leurs voisins.

                                Je déteste par-dessus tout les pistolets clinquant pour adulte immatures. Pour moi le comble du mauvais goût consiste à se trimballer avec cet objet qui non seulement est parfaitement inutile mais encore dangereux, hideux et dont les détonnations sonores sont aussi imprévisibles que blessantes.

                                Dûment équipés de ce joujou superflu , les propriétaires de pistolet sont des veaux qui se transmettent leurs méchancetés. Bien sûr dans les faits ils se transmettent des pruneaux à travers les airs, mais c’est aussi dérisoires et ineptes que le veaux qui envoient un pet à travers les airs.

                                La populace affectionne singulièrement le pistolet et ce n’est pas un hasard. Cet ustensile de mort est à la plèbe ce que le pouvoir est à la noblesse : une marque de distinction.

                                Vers le bas pour la première, vers le haut pour la seconde.


                              • Cocasse Cocasse 18 janvier 2012 13:55

                                Le message auquel je répondais avec humour a disparu.
                                Je ne vois pas quel était l’intérêt de le censurer..........


                              • Gasty Gasty 18 janvier 2012 13:58

                                DW sort de ce corp


                              • Gasty Gasty 18 janvier 2012 14:00

                                corps avec un S évidemment.

                                Il y avait effectivement un autre message.


                              • Cocasse Cocasse 18 janvier 2012 14:05

                                Ce sujet commence à m’irriter.
                                Son auteur détient la seule vérité, et les réponses inconvenantes commencent à être supprimées. Ce n’est pas cela Agoravox.
                                J’abandonne ce fil.


                              • Raphaël Zacharie de Izarra Raphaël Zacharie de Izarra 18 janvier 2012 16:53

                                Je ne censure rien, sachez-le.

                                Raphaël Zachrie de IZARRA


                              • Dominitille 18 janvier 2012 13:36

                                Les rats mêmes taciturnes restent des nuisibles, dont il faut se débarasser. 


                                • mrdawson 18 janvier 2012 13:46

                                  Et bien ! Il en faut une sacré paire, ou alors avoir l’arrogance aveugle, pour oser clamer aussi clairement « la majorité se plante, moi seul détient la vérité ! ».
                                  Mais soit, je vous souhaite donc une belle vie aux allocs à glandouiller sans chauffage, puissiez vous ne jamais tomber malade.
                                  ps : quelle tristesse de ne jamais partir de chez soi, découvrir un ailleurs parfois plus beau, parfois plus laid, parfois rempli de touristes et parfois complètement désert mais toujours réellement différent...




                                      • Vipère Vipère 18 janvier 2012 17:09

                                        Raphael de Izara

                                        seriez-vous-vous allergique aux vipères, ce qui expliquerait votre absence de réponse !!!!


                                        • Raphaël Zacharie de Izarra Raphaël Zacharie de Izarra 18 janvier 2012 17:17

                                          Vipère,

                                          IMPOSSIBLE DE RéPONDRE IMMédDIATEMENT à TOUS DE MANIèRE INTELLIGENTE ET COMPLèTE éTANT DONNé LE NOMBRE DE RéPONSES à MON ARTICLE.

                                          Par aileurs il semble qu’un beug empêche de répondre sous chaque commentaire, je réponds déjà donc ici à FOUFOUILLE :

                                          Foufouille,

                                          Vous êtes très bien renseigné et semblez en savoir beaucoup plus que l’administration sur les réalités sociales et médicales de la population...

                                          On devrait remplacer ces incapables qui règnent aux postes importants de la société par vous-même qui voyez tout, savez tout mieux que personne !

                                          En effet je simule, je mens, je joue le rôle de malade et réussis d’ailleurs parfaitement à berner toute l’administration ainsi que le personnel médical à mon sujet. Mais que voulez-vos, je n’ai trouvé que ce moyen pour vivre sans travailler... Je me suis également fait pistonné par des gens hauts placés pour augmenter mes chances de toucher une pension AAH.

                                          Mais heureusement tous ces imbéciles de l’administration qui me croient malade ne sont pas aussi pénétrants que vous  !

                                          Plus sérieusement votre réflexion me fait songer à celles de ces joyeux ignares très sûr de leurs analyses de bistrot. A les entendre, ils connaissent tout mieux que les autres et surtout dans les domaines pointus de la science politique, de l’économie et même de la médecine. A en croire leurs affirmations, avec eux à la tête de la France à la place du président, ce serait Byzance !

                                          Raphaël Zacharie de IZARRA

                                           


                                          • foufouille foufouille 18 janvier 2012 18:24

                                            le fait est que de 50% a 79%, on ne touches rien (l’aah a taux plein est de 740)
                                            sauf piston
                                            pour faire appel faut un dossier beton
                                            un nom en DE, ca aides peut etre
                                            c’est deja dur avec un handicap physique, alors juste un peu derange ..........
                                            par contre avec un pote psy ........
                                            en general c’est plutot direct HP

                                            je dirais plutot que tu traines dans la haute


                                          • MR MERLIN Perpleks 18 janvier 2012 18:23

                                            Très belle histoire, qui serait encore plus belle si elle était vraie.


                                            • foufouille foufouille 18 janvier 2012 18:26

                                              comme tu as une grosse case en moins, tu doit pas savoir combien ca fait 550€


                                              • foufouille foufouille 18 janvier 2012 18:30

                                                tu l’as paye comment ton ecran plat ?


                                                • Vipère Vipère 18 janvier 2012 18:40

                                                  Raphael de Izzara

                                                  Je me contenterai d’un début de réponse idiote !


                                                  • foufouille foufouille 18 janvier 2012 18:47

                                                    tu vis pas dans les bois mais a le mans
                                                    et tu as l’air d’avoir tout le confort sur dailymotion


                                                    • Raphaël Zacharie de Izarra Raphaël Zacharie de Izarra 18 janvier 2012 21:05

                                                      Je vous répète que ce texte n’était pas strictement autobioraphique mais une parabole à valeur pédagogique.

                                                      Raphaël Zacarie de IZARRA

                                                       

                                                       


                                                    • foufouille foufouille 18 janvier 2012 21:24

                                                      tu es pas parti la dessus
                                                      le barjot
                                                      c’est ta tutelle qui fait les courses ?


                                                    • Qaspard Delanuit Gaspard Delanuit 18 janvier 2012 19:29
                                                      Cet article me fait évidemment penser à ce grand homme et à sa cabane dans les bois. 

                                                      • Vipère Vipère 18 janvier 2012 19:45

                                                        ou au film into the wild, de Sean PENN un récit vrai d’un type qui voulait rompre avec la civilisation !

                                                        http://wwww.intothewild-lefilm.com/presse/index.HTLM


                                                        • foufouille foufouille 18 janvier 2012 21:26

                                                          La vraie misère pour moi c’est souffrir de la faim et du froid à en tomber malade ou ne pas pouvoir se soigner. Cette véritable misère n’existe pas en France. Ou alors elle existe mais c’est la misère inverse dont sont victimes ces citadins aux appartements surchauffés et qui, appauvris en anticorps, tombent malade dès qu’ils sortent sous la pluie. Sans omettre ceux qui sont malades d’excès de graisses et de sucres. C’est cela la vraie misère en France : la surabondance de richesses et de confort.

                                                          y en a plein en france, sale fils de bourgeois
                                                          va faire benevole aux restos du coeur


                                                          • Raphaël Zacharie de Izarra Raphaël Zacharie de Izarra 18 janvier 2012 23:31

                                                            Rien ne vous autorise à être irrespectueux et vulgaire à mon égard.

                                                            Je déteste réellement la mauvaise éducation, l’immaturité sociale et la désinvolture.

                                                            Raphaël Zacharie de IZARRA


                                                          • foufouille foufouille 18 janvier 2012 21:27

                                                            avant c’etait moins de 800€


                                                            • foufouille foufouille 18 janvier 2012 21:30

                                                              ton frangin, il a une case en moins ?


                                                              • Dominitille 18 janvier 2012 21:59

                                                                Foufouille,
                                                                Vous lui faites bien trop d’honneur à vouloir répondre à cet oiseau déplumé ;

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