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Commentaire de Raphaël Zacharie de Izarra

sur Confort de chien plutôt que bonheur de veau


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Raphaël Zacharie de Izarra Raphaël Zacharie de Izarra 18 janvier 2012 13:01

Je ne possède pas de téléphone portable, symbole de la vulgarité contemporaine à mes yeux.


Vacuité du téléphone portable
Le téléphone portable concentre à lui seul les pires travers du monde contemporain : vulgarité, inutilité, fatuité, laideur, pollution de l’esprit.

Symbole de la nullité culturelle, emblème de l’insignifiance, étendard des minables, arme des âmes indigentes, prolongement vide des esprits creux, le téléphone cellulaire est un sifflet pour humains à cervelles d’oiseaux.

Avec ce flatteur instrument de fausse communication notre société a érigé le bavardage en nécessité vitale, donné ses lettres de noblesse au quotidien stérile de gens sans importance, fait descendre dans la rue les bruits de chiottes des individus n’ayant rien d’autre à se dire que de disserter sur leurs chasses d’eau.

Je déteste par-dessus tout ce gadget clinquant pour adulte immatures. Pour moi le comble du mauvais goût consiste à se trimballer avec cet objet qui non seulement est parfaitement inutile mais encore onéreux, hideux et dont les frémissements sonores sont aussi imprévisibles que criards.

Dûment équipés de ce joujou superflu mais n’ayant pourtant rien à se dire, les propriétaires de téléphones portables sont des veaux qui se transmettent leurs beuglements. Bien sûr dans les faits ils se transmettent des paroles à travers les ondes, mais celles-ci sont si dérisoires et ineptes que cela revient à ce que des veaux s’envoient des beuglements à travers les airs.

La populace affectionne singulièrement le téléphone portable et ce n’est pas un hasard. Cet appareil de haute technologie est à la plèbe ce que le téléphone arabe est à la noblesse : une marque de distinction.


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