Scual,
Quand un contre-révolutionnaire invoque la divine providence c’est comme lorsque un progressiste invoque le sens de l’histoire. Ce n’est pas un artifice rhétorique mais une conviction fortement ancrée. Les deux concepts sont d’ailleurs trés proches. De même De Benoist considère sincérement que c’est mieux que les groupes ethniques soient séparés, dans l’intérêt de tous. Bien sûr, on n’est pas obligé d’être d’accord.
Vous savez, il y a une différence entre avoir une conception différente de l’intérêt général et être vendu à te ou tel intérêt privé.
Par ailleurs, un état fort implique une administration puissante et cela a un coût. Ce coût peut être justifié, mais on ne peut pas le balayer d’un revers de main. C’est tout aussi vrai d’une administration privée, d’ailleurs - montrez- moi un état fort et je vous montrerais une économie forte. Si votre état n’a pas de base économique, vous allez avoir des problèmes. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si les états développés ont commencé à s’endetter aprés les chocs pétroliers. Sans ressources pour fonctionner, les organisations s’affaiblissent, c’est aussi simple que ça, et les renforcer par décret ne fait qu’alourdir leur charge et décliner encore plus vite
Quant aux aparatchiks, mandarins et autres bureaucrates, je n’ai pas encore vu une organisation qui n’en produise pas. Bien sûr on peut dire que ce sera différent cette fois... comme les cinquante dernières fois où ça devait être différent cette fois.
Et pourquoi devrais-je avoir un système ? Je dis que comme il y a moins de resources, on sera obligé d’en consommer moins. Il y a de multiples politiques publiques qui peuvent aller dans ce sens, aucune n’implique de révolutionner les institutions (les mentalités c’est une autre histoire)