Nous avons la forme du fond, la hauteur des vagues, les courants, la hauteur de marée et la météo en direct.
Pour info voici les évènements accablants racontés par les officiers de marine.
le commandant était un « casse-cou ». Et il semblerait que, le soir du 13 janvier, il ait voulu se fixer un défi en frôlant l’île du Giglio. « Il voulait montrer de quoi il était capable », explique un des officiers. C’est lui qui aurait demandé à l’officier de quart de faire une route « d’accostage de l’île », avec un cap au 278° qui amenait le navire à 0.5 mille de la côte. A l’arrivée à proximité de l’île, le commandant serait monté à la passerelle et aurait demandé à prendre la manoeuvre, passant la barre en manuel, devant les officiers présents et visiblement médusés. 21h42, impact. Selon les témoignages, le premier réflexe du commandant est de contacter l’unité de contrôle de la flotte de Costa. Ses officiers l’entourent et lui demandent ce qu’il faut faire. Il ne répond pas tout de suite, absorbé par son appel à la compagnie. Costa a confirmé ce coup de fil, précisant que le commandant avait signalé « un problème grave à bord mais qu’il a minimisé le problème en disant qu’il pourrait s’en sortir ». Une procédure d’urgence est déclenchée par la compagnie à 22h05. Le commandant ordonne alors à son second de se rendre à la salle des machines. Celui-ci s’y rend et rappelle, affolé, la passerelle, en disant qu’il a « de l’eau jusqu’au cou » et que plus rien ne fonctionne, que les générateurs sont inondés, que les circuits électriques sont hors d’usage et la capitainerie de Livourne, qui coordonne les secours de la zone, est prévenue. Mais pas par le commandant. Ce sont les gendarmes, prévenus par la famille qui a reçu un coup de fil affolé d’une passagère se trouvant sur le pont avec son gilet de sauvetage, qui ont appelé les garde-côtes. Incroyable scénario dans lequel c’est la capitainerie qui est obligée d’appeler le navire. « Nous les avons immédiatement appelés. Ils nous ont dit qu’il s’agissait d’un black-out et qu’ils géraient la situation ». Le chef de quart de la capitainerie retrouve la position du navire, voit qu’il est beaucoup trop près de l’île, insiste auprès de son chef pour qu’on envoie des secours quand même. Le chef d’opération de la capitainerie prend les choses en main. 22h30, toujours pas d’ordre d’évacuation du navire. Les officiers se seraient rebellés. Ils auraient pressé le commandant de faire évacuer le navire, alors que celui-ci était, semble-t-il toujours au téléphone. Une mutinerie aurait alors éclaté et tous auraient décidé qu’ils répondraient dorénavant aux ordres du commandant en second. Celui-ci aurait décidé immédiatement de l’évacuation du navire, qui, entre temps, a pris énormément de gîte, compliquant d’autant la mise à l’eau des chaloupes. Il est 22h58. Un des officiers aurait confié, dépité, que « durant les quarante premières minutes après l’impact, le navire était droit, on aurait pu mettre les chaloupes à l’eau des deux côtés, l’évacuatiola mutinerie fut breve ,c’est la chose la plus difficile pour un marin, mais là !elle a sauvée des milliers de passagers , en prenant les choses en mains, ne decrochant pas du rivage, en mouillant les 2 ancres l’equipage à empéché le navire de glisser par 200m de fond.