• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de Daniel D.

sur La drogue et l'impérialisme


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Daniel D. Daniel D. 21 janvier 2012 03:04

Votre article explique bien une partie des arguments pour la réglementation et non la prohibition. Il est néanmoins partial et farci de lieu commun.

L’idée que légaliser serais une attaque contre les travailleurs est d’une bêtise insondable. Oublier l’importance que les drogues ont, et notre cohabitation avec elles depuis longtemps l’est tout autant. L’alcool et le chanvre(cannabis) sont connus depuis bien longtemps. Tous nos cordages ainsi qu’une partie de nos fibres étaient tirées du chanvre jusqu’à la découverte des synthétiques, sans parler du papier (bible de Gutenberg par exemple)

Le chanvre sert actuellement a opposer de manière structurelle et imbécile le vieux blanc buveur et le jeune étranger fumeur. C’est une façon sournoise d’imposer une sorte de ségrégation entre les Hommes. Il sert aussi a créer un sentiment d’insécurité et l’insécurité elle même. En effet il apparait comme une voie alternative pour gagner beaucoup d’argent en peu de temps (et qui semble bien plus accessible à certains), et par son impact financier il achète ses soutiens et des armes. Si des boutiques existaient, ce ne serais pas des armes qu’ils achèteraient, mais des impôts qu’ils payeraient, et les guetteurs n’existeraient plus.
Le retour dans l’économie normale, de cette masse financière relancerais a lui seul l’économie vu les volume financiers et interdirait, si elle est bien faite, tout financement du terrorisme par la vente de stupéfiant (c’est leur 1ere source de financement !)

Remballez vos lieux communs, et votre Cardoso-Clinton, la prohibition d’un produit simple a faire par tout un chacun a toujours été un échec. Il n’y as jamais eu de prohibition qui fonctionne. Seulement des outils de discrimination et de mise en opposition des masses, généralement stigmatisation des minorité par la majorité, pour justifier la monté du sécuritaire.

La liberté de disposer de soi même, ne vous en déplaise, comporte aussi celle de faire de son corps ce que l’on souhaite. Mettre des barrières est normal, interdire la conduite après la consommation d’alcool est sain, mais le choix de boire ou non est libre. Pour les autres drogues il devrait en être de même.

En outre, vendre dans une officine dédié permet une information plus cohérente et ciblée sur les méfaits des drogues, directement au public concerné. La qualité des produits limite les risques supplémentaire qu’encoure les usagers avec les produits de coupes des stupéfiants, ce qui est une voie de réduction des risques et donc aussi, un futur gain en terme de santé publique.

Les drogues tant qu’elles restent illégales sont un problème de sécurité et de santé publique. Légaliser, ou réglementer, est la seule chose qui puisse permettre de réguler les problèmes additifs a sa consommation. L’État ne peut pas agir sur quelque chose qui est dissimulé.

Info supplémentaire : les pays bas ont le taux de fumeur de cannabis le plus bas d’Europe, malgres le fait qu’ils aient légaliser (réglementé partiellement serais plus exact) et les seuls problèmes que le cannabis provoque chez eux, c’est le tourisme de la fume des pays voisins qui se comporte la bas comme des sauvages. Les volumes financiers générés par le commerce du cannabis leur profite au niveau des impôts...

La prohibition n’as jamais fonctionné. Mais ses ravages et ses victimes sont nombreux.

Daniel D.


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès