A l’auteur,
Certains éléments sont très importants pour comprendre la dégradation la France par S&P.
S&P justifie sa décision par la conjonction de 3 éléments :
- Les plans d’austérité, inaptes à relancer le production
- Les divergences de compétitivité structurelles entre pays de l’UE, figées par la monnaie commune (on demanderait à tous les coureurs du Tour de France, grimpeurs et rouleurs, de courir sur un même vélo mono-vitesse ?) : là c’est Maastricht que S&P condamne.
- Le fait de n’avoir rien fait pour réduire la sensibilité du pays aux turbulences financières et aux agences de notation (ils nous reprochent donc de n’avoir fait ni glass-steagalln act, ni taxe Tobin, ni reprise en main de la création monétaire, ni étalon-or ou -polymetallique, ni défaut partiel comme les grecs)
Dans ce contexte, pourquoi nous coter A+ si ce n’est par connivence ou pitié pour l’équipe dirigeante en place ? Moi, avec ce tableau, un pays qui doit 1900 Mds d’E et dont la charge (les intérêts) dépasse déjà les impôts sur le revenu, je le cote C.
Fitch, quelques jours après la Légion d’Honneur de son dirigeant, annonce... ne pas faire perdre à la France son AAA en 2012. On voit bien que si les agences de notation jouent la connivence, ce n’est pas pour nous faire perdre le AAA mais pour maintenir artificiellement une note aussi haute que possible.