L’auteur se croit pro-européen et social-démocrate.
C’est une position qui est déjà intenable aujourd’hui, et qui ne fera que le devenir de plus en plus à mesure que l’union européenne s’enlisera dans sa dérive déniant les besoins fondamentaux de chaque peuple. Tout social-démocrate qui se respecte devrait voir les signaux d’alerte rouge vifs avant que ne se répètent les chaos de notre histoire passée. Cher auteur, votre Glücksman n’a rien de social à vous offrir, et bien peu de démocratie.
@roby Les prochaines élections européennes concernent le parlement européen, qui n’a ni l’initiative des lois ni la possibilité de vraiment bloquer une initiative de la commission. Et qui n’a pas le pouvoir de changer les traités. Vérifiez bien si vos attentes concernant ce votre sont des attentes réalistes ou pas... Sinon vous serez déçu.
@Robert GIL Je connais 3 méthodes pour sortie de l’UE : 1/ La voie diplomatique et juridique, celle qu’ont choisie les anglais : art 50 du TUE. ou bien 2/ Entrer en guerre contre nos voisins + les USA et l’Otan. ou bien 3/ Attendre passivement l’effondrement de l’UE jusqu’à la chute finale.
Vous postulez que ’Sortir du capitalisme’,
cela ferait sortir de l’UE, sans preuve. Comme si les traités internationaux s’évanouissaient à cause d’un vote interne dans un pays. Ce n’est pas le cas.
Mais que propose l’auteur ? De ne pas en sortir, donc... de continuer comme ça. A l’entendre, ça prendrait trop d’énergie de sortir de l’UE. Bâillements.
Vouloir changer l’europe sans en sortir, c’est une vielle rengaine. On a perdu 40 ans
d’énergie
à tenter de faire évoluer l’europe de l’intérieur. Autant tuer un âne à coups de figues molles.
On peut convenir avec l’auteur que sortir de l’UE n’a rien d’une solution miracle. Ce serait stupide d’en attendre autant. Récupérer la liberté collective de choisir, ce n’est pas la garantie de faire toujours les bons choix. C’est comme devenir adulte : il faut bien en passer par là, ou être condamnés à subir la loi des « pères de l’Europe ».
@Francis, agnotologue C’était Hegel qui donnait ce rôle à la Raison, de guider l’histoire telle une flèche y compris par des ruses. Poétiquement, il en faisait l’incarnation de la déesse Minerve de la sagesse. Pour ce qui est de la raison du plus fort (le loup et l’agneau), je ne peux pas vous suivre dans ce fatalisme. Même chez La Fontaine, le puissant peut avoir besoin d’un plus petit que soi (le lion et le rat).