Non, pas du tout, puisque dans tout système complexe on détermine le
rôle de chacun des facteurs en terme de probabilité. On ne peut donc pas
apporter de « preuve » déterministe. De plus, personne n’a jamais dit que
les GES étaient le seul facteur de la variabilité climatique. Il
s’ajoute avec les autres, tout simplement.
Bien sûr, il faut des modèles pour simuler tout ça. On peut les critiquer, c’est vrai. Ils ont du mal à simuler la variabilité naturel de court terme. Mais en fait cela ne change rien au résultat. Ca joue à la marge. Deux ou trois facteurs suffisent pour comprendre l’évolution de n’importe quel système à large échelle.
Le problème, c’est qu’à l’heure actuelle, personne n’a pu apporter une
autre explication que les GES dans la dynamique climatique de ces
dernières décennies.
C’est ce que j’appelle le graal sceptique : mais on
aurait déjà du le trouver. Il reste les petits hommes verts, une
physique inconnue de l’univers, où je ne sais quoi.
De plus, ce n’est pas le Giec qui fait la science. Il compile.
Donc, ce n’est pas à la science climatique d’apporter « la preuve » que les GES interviennent dans la machine climatique, puisque cela est déjà fait, mais bien aux dénégateurs de montrer que les GES sont sans effet.
Or c’est impossible avec la physique actuelle et en l’état des connaissances.
Ce qui m’horripile c’est la manière dont les gens comme vous utilisent les mêmes arguments constamment alors que ceux-ci ont déjà été démontés.
Par ex, sur la relation CO2 -température, on compare une déglaciation qui fait intervenir des facteurs cosmiques dans le dégazage naturel de l’océan suite au réchauffement, alors que la situation actuelle n’a rien à voir : le CO2 provient des activités humaines...
A moins que vous ne vouliez remettre en cause la physique de l’effet de serre, mais là j’attends avec impatience votre article.
Soit ceux qui répètent cet argument sont complétement ignares, soit ils le font sciemment pour tromper le quidam.