• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de Jipé

sur Faut-il abolir le salariat ?


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Jipé Jipé 17 janvier 2007 21:18

Cet article me rappelle la question de l’entreprenariat, question que nombre d’entre nous se sont déjà posée.

C’est une voie si difficile qu’elle rebute une grande partie de la population vers le salariat, de plus en plus considéré aujourd’hui comme une forme d’assistanat (on en arrive à mendier auprès d’un patron qu’il nous fasse l’homone d’accepter notre candidature).

Sans parler d’abolissement, il me semble qu’effectivement l’état pourrait faire en sorte de faciliter (par des démarches simplifiées, une taxation moindre et un accompagnement à long terme) l’accès à un travail rémunéré par une facturation tout en conservant les avantages du statut de salarié...

Bref on achèterait plus un salaire à bas prix, mais on négocierait et facturerait son savoir-faire. Mais que cela change t’il si l’on considère le principe de l’offre et de la demande ???

Je ne pense pas que cette solution convienne à tous. Le salariat pur à toutes ses raisons d’être. Simplement il ne faut pas qu’il soit synonyme d’exploitation.

Néanmoins, il existe aujourd’hui le portage salarial (fr.wikipedia.org/wiki/Portage_salarial, www.guideduportage.com, www.portagesalarial.org), sorte de jeu d’interim tripartite où vous êtes à la fois patron-freelance, et salarié !, vous choisissez vos clients mais vous êtes taxé jusqu’à 11% supplémentaires (frais de gestion) ! C’est acceptable (selon moi, qui n’aie aucune action dans ces entreprises de portage).

Je pense qu’on peut faire mieux, mais c’est un début d’hybridation entre le salariat intéressé par la reconnaissance, et l’entreprenariat simplifié et accessible à tous.

Enfin si vous faites spécifiquement dans le service à domicile, il y a aussi le chèque emploi service...

Reste à appliquer ces idées aux activités artisanales et commerciales.


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès