Meillant donne une définition assez exacte du libéralisme, bien qu’il emploie des termes inadaptés : « faire confiance au marché pour maximiser le bonheur des gens. C’est un peu cela la définition du libéralisme. Le marché trouve lui même son équilibre, et cet équilibre est le meilleur possible , l’action de l’Etat en matière économique doit être la plus limitée possible. Il faut donc réduire les impôts et par conséquent la redistribution sous toutes ses formes (directe comme les allocations ou indirecte comme l’école et l’hôpital publics par exemple). »
Le terme inadapté étant l’expression socialo-communiste « redistribution » (prendre le fruit du travail des uns pour le « redistribuer » aux oisifs).
Par ailleurs la « droite » (UMP ou FN) n’est en général pas libérale mais constructiviste (avec des interventions de l’Etat).
En matière de moeurs, en revanche, et contrairement à ce que dit Meillant à propos de « la droite », le libéral ne voit aucun inconvénient à ce que les individus fument (de tout), boivent, copulent à tout va, pourvu qu’il ne fassent pas assumer au contribuable les conséquences de leur comportement (en matière de santé, de procréation, de situation économique).
Le libéral est d’abord pour la liberté totale de circulation des biens et des personnes même si cela doit amener les cinq millions de Tziganes roumains en France : cela aura au moins l’avantage de faire exploser la CMU, le RMI et tout le système des allocs.
Jusqu’ici Bayrou n’a pas défini son programme, précisément parce qu’en tant que militant antiraciste de l’Europe, il est certainement favorable à l’arrivée massive des « nouveaux Européens » sur le territoire.
Vraitravailleur