J’ai voté « non » à cet article parce que l’auteur ne semble pas avoir compris le fond du débat...
Dans une démocratie, le pouvoir appartient aux citoyens
Le droit de battre monnaie est la prérogative absolue du pouvoir.
En cédant ce droit aux financiers, nos représentants ont commis un acte de trahison aux conséquences duquel nous sommes aujourd’hui confrontés car il n’y aurait pas de dette publique s’il n’y avait les intérêts bancaires.
Je viens de relire un livre écrit en 1996 : déjà le même constat devant les chiffres du chômage, les restrictions budgétaires, l’absence de leviers d’action des politiques et déjà la même cause dénoncée : l’abandon aux mains des capitaux privés du véritable pouvoir décisionnel.
Vote utile ? Quel concept ridicule ! Les élections permettent aux électeurs de donner leur avis sur un programme, ce n’est pas un concours de pronostics. Si vous ne votez pas pour celui qui porte vos idées au prétexte qu’il ne peut pas gagner, jamais vos idées ne se matérialiseront et vous êtes donc le grand perdant aux oreilles d’âne même si votre pronostic se vérifie.
L’enjeu est de rendre aux citoyens la création monétaire et donc de faire voler en éclats l’Europe de la finance. Soit elle devient une Europe sociale, soit elle éclate. Etes-vous si sûr que les autres pays européens préféreraient voir éclater l’Europe si la France, pour y rester, exigeait que les pays de l’Union puissent emprunter sans intérêts à la BCE, non pour rembourser leurs dettes mais pour soutenir la création de richesses ?
Ne pas faire cela, c’est nous condamner à une austérité toujours plus contraignante et au sort qu’ont connu avant nous, et malheureusement avec notre accord, les pays du Tiers-Monde.