Parce que vous croyez que nous sommes en démocratie ?
Vu le culte totalement irrationnel
et quasi religieux, et même globalement nuisible, qu’on
nous a inculqué très jeune qui voudrait qu’un vote
« majoritaire » (unique ou à deux tours) donne
forcément un résultat, en fait d’homme ou de texte ou d’action,
bon pour l’intérêt général, on ne le répétera jamais
assez. :
« Dès que nous
disons le mot « démocratie » pour nommer notre mode de
gouvernement qu’il soit américain, allemand ou français, nous
mentons. La démocratie ne peut jamais être qu’une idée
régulatrice, une belle idée dont nous baptisons promptement des
pratiques très diverses. Nous en sommes loin, mais encore faut-il le
savoir et le dire » (Feu Alain Etchegoyen,
ex-directeur du Commissariat général au Plan dans « La
démocratie malade du mensonge » )
La dictature évidemment non, la
tyrannie à durée limitée au seul sens grec ancien peut-être ;
mais, de préférence, la sophocratie aidée par la cyberdémocratie
internautique. On peut toujours rêver pour ne pas désespérer
Une cyber-démocratie rendue
infalsifiable basée sur une consultation (plus économique)
beaucoup plus fréquente de l’électorat ne pourrait pas être pire
que notre pseudo représentation parlementaire qui, entre autres, a
abouti à ce que, par exemple, la majorité du peuple qui s’est
déplacé dans les bureaux se prononce contre le traité de Lisbonne
et que les parlementaires se permettent de contredire le peuple
majoritaire.
A défaut de sophocratie, même si
« ce n’est pas parce qu’ils sont nombreux avoir
tort qu’ils ont forcément raison », c’est au
moins aussi valable pour les parlementaires (avant tout soucieux de
se faire réélire pour garder leur fromage) que pour le peuple qui,
certes, comporte trop de « veautants » insuffisamment
politiquement cultivés