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Commentaire de MUSAVULI

sur Mélenchon - Le Pen : la promesse d'une désillusion


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MUSAVULI MUSAVULI 24 janvier 2012 23:58

Rebonjour   Francesca2 !


Tout d’abord, je ne vous tiens pas rigueur au sujet de l’orthographe de mon nom (Musavuli). C’est un patronyme venu du fond de l’Afrique et nombreux sont mes « compatriotes français » qui « se prennent les pieds dans le tapis » qu’il s’agisse de le prononcer ou de l’écrire. Je dis que la solution (miracle) ne se trouve pas dans les urnes puisque dès la fermeture des bureaux de vote, le candidat élu se retrouve avec ce que j’ai appelé « la France telle qu’elle est ». Des décisions doivent être prises, et en toute responsabilité. Celui qui promettait de nettoyer les banlieues au karcher fait désormais attention à ce qu’il dit. Une émeute est vite arrivée. Il y a des échéances à honorer et les caisses de l’Etat sont vides. Celui qui promettait d’envoyer balader le monde de la finance doit décrocher le téléphone et négocier un emprunt... sinon, c’est le défaut de paiement. Celui qui promettait de chasser tous les sans papier se retrouve en face d’une France mobilisée et des réseaux de solidarité pour protéger les clandestins. Et l’Europe s’en mêle pour rappeler les évènements de triste mémoire. Celui qui promettait le plein emploi se retrouve en Face d’un pays désindustrialisé. Il faudra des années pour réindustrialiser la France. Celui qui promettait de réformer la France en profondeur se retrouve en face de syndicats dont la capacité de drainer des millions de Français dans la rue n’a rien à voir avec leurs maigres effectifs d’adhérents. Bref (et je pourrais multiplier les exemples), quel que soit le Président élu, il se retrouve avec une réalité qui fait passer programmes et discours de campagne au second plan. L’art de gouverner..., chère  Francesca2... Mais dans l’ivresse des meetings, on croit que « tout sera possible ». Mon article sert juste à rappeler qu’un peu de lucidité, ça ne fait pas mal à la démocratie. Même en période de campagne. Bonne soirée !
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