C’est toujours intéressant de se demander s’il n’y a pas moyen d’améliorer la situation dans laquelle on se trouve. Surtout en ce qui concerne une organisation qui a lentement évolué sur une très longue période de temps : peut être que les technologies de l’information modernes ouvrent de nouveaux horizons.
Maintenant dans la démarche je pense qu’il n’est pas raisonnable d’attendre quelque chose de l’Etat. L’avantage du système actuel est qu’il est ouvert. Si demain commencent à se créer des entreprises du troisième type qui fonctionnent mieux que les actuelles grâce aux avantages de la collaboration décrits dans l’article, elles prendront le pas sur les entreprises existantes. La transformation s’opèrera seule et rien ne l’arrêtera.
Il n’y a rien à demander, tout est à portée de main pour qui veut faire la preuve de la valeur du nouveau modèle.
Personnellement je suis très sceptique sur la validité de ce qui est proposé. Pour toutes les raisons citées par les différents commentaires de l’article, et aussi pour l’économie de temps et d’énergie qu’offre une organisation avec un nombre restreint de décideurs qui ont normalement accédé à ces positions en ayant fait la preuve de leur compétence.
De plus comment organiser en pratique une réflexion et une prise de décision collectives rapides sans qu’elles soient accaparées par les plus véhéments du groupe ?
Mon impression personnelle c’est qu’un groupe d’individus dont chacun n’a pas une vision très claire du chemin à suivre s’en remet facilement aux plus décidés. Et les plus décidés ne sont pas forcément ni les plus éclairés, ni les plus altruistes.