Bonjour Adrien Faure,
pas mal, intéressant essai.
Concernant la première moitié : le capitalisme dérégulé est fondé sur l’accumulation de capital, au delà des besoins du capitaliste. Tant que le deal entre le capitaliste et la collectivité est respecté, à savoir : pour chacun un peu moins de liberté contre un peu plus de sécurité, le capitalisme se justifie par le fait que la collectivité qui lui apporte sa collaboration et lui garantit la sécurité et la protection de ses biens est payée en retour par son ’œuvre’ : les emplois et les biens produits. Deal gagnant gagnant.
Mais au delà d’une certaine limite, le capital devient un colosse qui asservit les membres de la communauté qui lui ont permis de grandir ; alors, ce capital viole la loi quand il exige à la fois protection et respect de la part de ses victimes soumises à la double peine pendant que lui se garde le beurre et l’argent du beurre. Il deviient un parasite, un danger de l’intérieur devant lequel le groupe doit faire front pour l’éliminer.
La solution est bien évidemment l’impôt confiscatoire au delà d’un certain seuil. Dans le cadre de la mondialisation libérale, l’évasion fiscale doit être assimilée à du grand banditisme assimilée à de la collaboration avec l’ennemi extérieur, et punie au minimum par la déchéance de la nationalité et l’exil sinon la confiscation de leurs biens. Les évadés fiscaux sont des délinquants. Qu’on se le dise.
Pour ce qui est de la deuxième partie, je suis assez d’accord avec l’auteur, et je dirai seulement que le terme de décentralisation est inapproprié : décentralisation est un mot qui appartient au vocabulaire capitaliste et centralisateur.
Je préfèrerais un terme comme démocratisation, ou localisme, par exemple.