Nicolas SARKOZY exacerbe les tensions :
« Je regarde où sont les souffrances. Je regarde où sont les dysfonctionnements de la société. Je regarde là où les socialistes ne peuvent pas se satisfaire de la situation actuelle. Parce que je suis socialiste et parce que je considère qu’il y a une autre façon de faire que celle de la droite qui consiste à dresser les gens les uns contre les autres. Parce que la droite se dit à un moment : quand il va y avoir de la violence, ça va nous profiter puisque, par définition, on pense que la droite traite mieux ces problèmes. Moi, je dis ici que la droite fait faillite, qu’elle ne traite pas bien ces problèmes, que la situation est extrêmement dangereuse, qu’elle va déraper et qu’il y a d’autres façons de faire : c’est la République du respect. »
France 2, Les 4 vérités, 2 juillet 2006
Sa politique est celle du mépris,...
« Il y a une politique de mépris qui cherche à enfoncer les jeunes. Certains même pensent, parmi les élus ou les habitants des quartiers, que cette situation serait entretenue parce qu’elle pourrait être utile au cours d’une campagne électorale, si en effet les émeutes reprenaient dans les banlieues. Donc, rien n’est traité. »
France 2, Les 4 vérités, 2 juillet 2006
... et de l’amalgame :
« Il est intolérable qu’un ministre de l’intérieur fasse toujours l’amalgame entre la délinquance et les quartiers. »
France 2, Les 4 vérités, 2 juillet 2006
Elle ne résout rien :
« L’Etat laisse filer la délinquance de masse sans s’attaquer à ses causes profondes. »
Fête de la Rose de Frangy en Bresse, 20 août 2006