Avant de poser les fondations d’un immeuble, il est nécessaire de sonder le sol, d’en évaluer sa composition, sa résistance et sa plasticité.
Le tempérament d’un président de la république constitue le support d’un projet politique d’une qualité idéale.
François Bayrou possède un éclairage de vie, adhère à une vérité cultivée. Il porte en
lui une ferveur, une chaleur intérieure qui exalte et pousse aux
sentiments forts, aux convictions ancrées, au bien et à la justice.
De plus il est profondément chaleureux, entier, droit, loyal,
authentique.
Il peut se montrer maladroit et dépourvu de souplesse.
C’est un impulsif maître de lui même qui recherche une éthique
personnelle. Pour ces raisons mais aussi pour son sérieux, sa témérité,
sa force de conviction, sa capacité de travail, sa bonne santé physique
et psychique, il peut être une chance pour la France.
Un tempérament bien trempé, de coloration paysanne ou
artisanale, qui pense avec son ventre, à la manière orientale, un
caractère humble mais noble qui prône l’existence de l’être, avec
un sens de l’avoir, qui n’est qu’un instrument de structuration, un
moyen et non une finalité...dans ce monde qui ne peut croitre qu’en
sagesse, ou périr.
Une force de la nature, tant ce sacerdoce
réclame une immense capacité de travail, la culture paysanne, à
cru, qui ne se réfugie pas uniquement dans la source livresque. Un
tempérament curieux et ouvert qui développe un idéal de beauté,
de bonté et de vérité. Cultiver et conjuguer le fond et la forme à
tous les temps, pour vivre à notre époque avec toutes les
ressources de la communication psychologique et technologique.
Cela
suppose une étique naturelle
Simone Veil écrivait dans ses Mémoires : François Bayrou « est convaincu qu’il a été touché par le doigt de Dieu pour devenir président ».
Critique sans doute amère, moi, je suis résolument positif.
C’est vrai qu’il y a quelque chose de surhumain dans cette investiture présidentielle. Reconnaissons le il faut avoir une inspiration...Jeanne ou es tu ?
« Jeanne vint au monde à cheval, sous un chou qui était un chêne. »
Joseph Delteil, Jeanne d’Arc.
François Hollande de nature sympathique et charmante ne manque pas d’énergie lui aussi,
n’a t-il pas entendu déjà des critiques peu élégantes dans sa propre famille.
Son intervention a créé la surprise, la simplicité et les qualités de coeur déconcertent l’abstraction politique.
Je crois que les Français devraient être fiers de susciter autant d’intérêt.
Une force de la nature à sa manière, à chacun son tempérament.
Deux personnalités du deuxième tour, malgré les sondages encore peu expressifs.