Bayrou pâle copie de Le Pen ? Bayrou pâle copie de Mélenchon ?
L'on entend souvent dire que la France n'est pas un pays démocratique, et l'on entend souvent ces pourfendeurs de la non démocratie se ruer sur leurs ennemis (voilà un mot parfaitement démocratique) avec une rage de guerrier assoiffé de vengeance et pleins de cris violents. Les faits, pour certains, n'existent pas. Ces certains sont de deux ordres et de deux catégories : il y a l'ordre des militants et l'ordre des journalistes, il y a la catégorie de ceux qui ignorent l'histoire et la catégorie de ceux qui la connaissent. Si nous pouvons, à l'extrême limite, comprendre qu'un militant qui ignore l'histoire - je dis bien, comprendre sans pour autant accepter ni excuser - puisse frapper comme un sourd avec des arguments qui résistent mal aux faits ,et qui ne sont que des incantations, des fatwas à partir d'erreurs factuelles, il est impossible, et de les comprendre, et de les laisser prospérer, quand il s'agit de journalistes ou de militants qui connaissent la réalité des faits et qui, alors, ne sont que l'expression ultime de la mauvaise foi, et qui ne répondent pas au jeu démocratique, mais seulement à une idéologie sectaire, aveuglée volontairement et sans aucun rapport avec la démocratie.
Lors du premier meeting de Bayrou à Dunkerque (sans doute Morin y était-il en son temps pour voir les troupes américaines se promener après leur débarquement, ou sous les bombes en infirmier dévoué à soigner à tour de bras les mutilés) il a été attaqué par la presse, les escouades de la Marine Nationale et les fans de Mélenchon. La presse quant à elle relayait avec gourmandise les insinuations malveillantes des deux camps : Front National et Front de Gauche.
Ces deux partis se croyaient propriétaires des mots et des idées. Ils avaient en eux le dépôt de marque du vocabulaire. Ils ont clamé, sans même se rendre compte du haut ridicule de leur démarche, que les sans grades appartenaient à l'un et la résistance à l'autre. Alors, excusez-moi, mais il va falloir mettre un peu d'ordre dans toutes ces calomnies et tous ces errements.
Commençons par Marine Le Pen, dont j'ai, contrairement à certaines affirmations dans les commentaires, parlé extraordinairement peu - mais je lui réserve un second et dernier article sous peu - qui a dit que Bayrou faisait en fait du Le Pen. Du reste l'inénarrable Minc avait déjà dit que Bayrou c'était du le Pen light. Mais oui, mais oui. Petit détail qui a son importance, Marine Le Pen est née en 1968. Elle a donc 44 ans. Bayrou est né en 1951 et a été agrégé de lettres classiques en 1973, la Marine Nationale avait alors 5 ans. Je vais donc donner une petite leçon d'histoire à Marine Le Pen, et de littérature. Il y a un auteur, qui a peu écrit et qui a été submergé par un succès, il s'agit d'Edmond Rostand. Sa pièce, Cyrano de Bergerac - que je lui conseille de lire plutôt que les discours de son père - fut un tel succès qu'il ne s'en releva pas, en réalité. Il écrivit, entre autres, deux autres pièces : Chanteclerc et l'Aiglon. Bayrou, sans doute, quand Marine Le Pen ne savait même pas encore marcher connaissait Rostand et connaissait l'Aiglon. Voici le texte qu'a utilisé Bayrou à Dunkerque : « Et nous, les petits, les obscurs, les sans- grade, Nous qui marchions, fourbus, crottés, blessés, malades, Nous qui marchions toujours et jamais n’avancions, Sans espoir de duchés ni de dotations, trop pauvres et trop gueux pour que l'espoir nous berne De ce fameux bâton qu’on a dans sa giberne » Et Marine Le Pen a ce culot incroyable de dire que Bayrou reprenait les paroles de Le Pen père. Du reste je trouve cela extraordinairement gênant pour les tenants du je préfère ma famille à mes amis, mes amis à mes voisins etc. de ne pas appeler sa fille Marine ou ma fille, mais Marine Le Pen, de ne pas appeler son père, mon père, ou pourquoi pas papa, mais Jean-Marie Le Pen, je trouve cela très choquant et surtout si contradictoire avec le principe de base du Front national : où est le rapport père-fille ? Enfin c'est leur problème, la cohérence n'est pas leur souci. Non seulement ce texte appartient à l'Aiglon, à Rostand, à tous les Français, mais il est bien antérieur à la naissance des deux le Pen, et Bayrou le connaissait intimement et il le connaissait par cœur car il est amoureux du théâtre, de la poésie et on ne peut lui retirer cela, au plus cela. Cette phrase n'appartient certainement pas à la famille Le Pen et si cette famille croit s'approprier les voix des électeurs, elle ne peut s'approprier ni la France, ni sa littérature, ni son passé politique. Bayrou n'a pas fait du Le Pen, mais du Bayrou cultivé et aimant les textes et les connaissant par cœur et les utilisant à bon escient. Mais la connaissance ne suffit pas, il y a l'antériorité. Alors je vais vous parler de l'antériorité car j'ai au moins un avantage majeur sur les détracteurs de Bayrou j'ai écrit un livre sur lui et j'ai travaillé à l'opposé des journalistes, et j'ai étudié sa vie et ses textes et ses discours. Et si les escouades de la Marine Nationale avait étudié la vie de Bayrou elles y auraient lu dans de nombreuses interviews, des années 1980, bien antérieures à 2002, date historique des paroles historiques de Le Pen, que si Bayrou s'est engagé en politique, si à 15 ans il a commencé c'est pour parler au nom des oubliés et des sans voix. Ceci il l'a toujours dit. Son père était MRP. Et surtout, lui d'une famille modeste, comme il l'a rappelé à Dunkerque ce qui n'est évidemment pas le cas de la Marine Nationale qui veut faire peuple alors qu'elle est née avec une jardinière en or dans la bouche et n'a jamais travaillé de ses dix doigts et est du même acabit que Sarkozy, l'avocat, a vu la condescendance de cette élite qui regardait son père comme un bouseux. Que l'on doute de sa sincérité, c'est une chose, mais en revanche on ne peut lui dénier l'antériorité ou l'utilisation d'une phrase d'Edmond Rostand et l'attribuer à Le Pen en 2002. Ensuite il faudra dire à la juriste Le Pen qu'il est écrit quelque part dans le marbre de notre République ceci : « Le principe de la République, c'est le gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple ». Ainsi en est-il que le mot peuple n'apparient ni au Front de Gauche ni au Front National mais bien à tous les Français et qu'il n'ont aucun droit à la préemption du vocabulaire. Aucun droit. Que Marine Le Pen retourne à l'école, ce ne sera pas plus mal.
Parlons maintenant des affidés de Mélenchon qui ont vilipendé Bayrou car il parlait de résistance. A eux aussi je vais leur donner une petite leçon d'histoire. Tout d'abord ce thème de résistance - et je vais leur apprendre - Bayrou l'a déjà utiliisé en 2007, bien avant que Mélenchon ne soit candidat, quand Mélenchon était encore membre du PS, bien avant qu'Hessel en fasse un succès de librairie. Et comme il est inimaginable que Le Pen s'autorise à être propriétaire des mots de Rostand, il est inconcevable et d'un orgueil insupportable que les affidés de Mélenchon se croient propriétaire du mot résistance. Mais je vais leur apprendre autre chose à ceux-ci. Le Conseil National de la résistance a été fondé en commun avec un certain Bidaud, il en a été à la tête après l'arrestation de Moulin, qui fut aussi fondateur du MRP, dont est sorti le CDS. A tous ceux qui traitent les centristes mous, je voudrais leur rappeler ce que sans aucun doute ils ignorent - car si Chaban Delmas a pris son nom de guerre afin d'en faire une auréole politique, d'autres ont eu plus de pudeur - et Lecanuet a été arrêté par la Gestapo et s'est évadé, Marc Sangnier, pacifiste, a lui aussi été arrêté car il avait mis son imprimerie à disposition de la résistance. La résistance a continué avec Gilbert Dru qui en mourra fusillé place Bellecour à Lyon le 27 juillet 1944. Il avait 24 ans. Dès lʼété 1943, jeune Résistant, responsable de la Jeunesse Etudiante Chrétienne (JEC) de Lyon, il rédige un mémoire proposant de fonder un « Mouvement Républicain de Libération » dans le but de regrouper « la mystique des droits de lʼhomme et la mystique démocrate dʼinspiration chrétienne ». « Nous voulons faire neuf, sain, efficace. » « Notre force, c'est celle-là même de notre âge, de notre jeunesse, c'est la possibilité, la promesse que nous apportons des ruptures nécessaires... » « A nos aînés, nous avons à faire comprendre que nos chances sont liées, que nous avons besoin d'eux pour agir, mais qu'en retour nous leur apportons l'occasion de se retrouver avec nous sur un terrain neuf, de surmonter leurs déceptions passées, de se tourner avec nous vers un avenir qui est nôtre ». On peut y voir une préfiguration de la fusion des anciens (UDF) et nouveaux dans le Mouvement Démocrate. « Des martyrs comme Dru, selon Domenach, ne peuvent être monopolisés par aucun parti : bien au contraire, ils commandent et jugent les partis, et ils demeurent les critères irrévocables d'une fidélité. » A la suite de cette guerre, Dru reçu, résistant, avec dʼEstienne dʼOrves, Gabriel Péri et Guy Môquet (2 catholiques et deux communistes) d'Aragon un hommage sous forme de poème : La rose et le réséda. Mais allons plus loin. Mélenchon a résisté devant Standard & Poor's, mais Jean Lassale, l'ami et le compagnon de toujours de Bayrou, le pilier du MoDem après l'avoir été auparavant, a fait, pardonnez-moi de le dire, une résistance autrement plus difficile, éprouvante et efficace, que de lever son poing en colère devant quelques pierres, il a fait une grève de la faim qui a été suffisamment loin pour que cela nécessite une hospitalisation. Il a résisté en mettant en jeu sa vie. Il a été moqué par nombre de députés, le trouvant irresponsable, ou simulateur. Alors, s'il vous plaît ne vous croyez pas les détenteurs uniques de la résistance ni les premiers. C'est ridicule et honteux.
En fait les journalistes ont cette haute culpabilité de ne pas faire ce travail que je fais, de confronter les déclarations des politiques avec les faits et l'histoire, ils détruisent la démocratie empêchant les Français d'avoir devant eux un choix à partir de faits et de vérités en lieu et place de slogan dévastateurs et de rapprochement honteux et faux. Non Bayrou ne fait pas du Le Pen, non Bayrou ne vole rien à Mélenchon, eux qui ne sont ni l'un propriétaire du peuple et de Rostand ni l'autre de la résistance. Ni propriétaires, ni les premiers.
Heureusement les Français eux, ne sont ni journalistes, ni militants et voient les choses bien différemment. Deux sondages qui bien sûr ne restent ni en une du Monde qui pourtant laissent deux milles unes pour Hollande ou Sarkzoy, ni du Figaro non plus et ne sont pas repris par les journaux. Le premier nous dit ceci(Le Monde) : A la question "des deux personnalités suivantes, laquelle préférez-vous ?", 56 % des personnes interrogées répondent François Hollande dans ce sondage réalisé avant le meeting du Bourget du candidat socialiste, 41% Nicolas Sarkozy et 3% "ni l'une ni l'autre". En décembre et en novembre, elles étaient 56 % également à se prononcer pour le candidat socialiste, et 41 % en décembre - 40 % en novembre - pour le président sortant.
En cas de duel Bayrou-Sarkozy, le candidat Modem est préféré par 64 % des Français, et Nicolas Sarkozy par 34 %. 2 % répondent ni l'un ni l'autre. Lors du dernier duel entre les deux hommes testé par l'Ifop, en avril 2007, François Bayrou était préféré par 55 % des Français (5 9% un mois plus tôt), et Nicolas Sarkozy par 43 % (40% en mars 2007)./Troisième hypothèse testée, 76 % des Français préfèrent François Bayrou à Marine Le Pen (23%), 1% répondant "ni l'un ni l'autre".
J'aurais aimé une hypothèse Hollande-Bayrou. Peut-être aurait-elle été défavorable à Bayrou, mais aussi peut-être à Hollande. Est-ce la raison pour laquelle elle n'aurait pas été testée alors que de plus en plus il est possible, sinon probable, que Sarkozy ne sera pas présent au second tour. Vous avez tous vu des off qui disaient que Sarkozy envisageait la défaite et qu'il pourrait enfin se reposer, travailler du mardi au jeudi et faire du pognon, ne se rendant pas compte de l'effet dévastateur de cette réflexion pour celui qui disait travaillait plus pour gagner plus, qui veut la retraite à 67 ans et qui n'en a que 57. Il semblerait que ce soit stratégique pour dire : vous voyez il est dégagé de toute pression, il peut faire autre chose. Comble du ridicule il a parlé dans ces pseudo off manipulatoires du Carmel ! Tout comme il avait dit qu'il ferait une retraite en 2007 ! Et les journalistes ne parlent pas de 2007 pour mettre cette parole en perspective. Du reste Hortefeux vient nous dire que ceci serait la preuve de son humilité. Lui non plus n'a pas peur du ridicule. Ce que ces spin doctors ne voient pas c'est qu'il va s'instiller autre chose : Sarkozy pense qu'il peut perdre et là, le soi-disant côté positif va être noyé par la perte de confiance dans sa possible victoire et je crois, sinon l'espère, que cela va entraîner une chute vertigineuse.
Le second sondage nous dit ceci (Le Figaro) : Trente-six pour cent des électeurs pourraient voter pour François Bayrou au 1er tour de la présidentielle, selon un sondage BVA/Le Parisien/Aujourd'hui en France, une proportion en progression mais plus faible qu'en janvier 2007. Interrogés sur le point de savoir s'ils pourraient voter pour lui le 22 avril, 12% ont répondu "oui, certainement", 24% "oui, probablement", soit 36% au total. 64% ne voteraient pas pour lui (26% "certainement pas", 38% "probablement pas").
Le potentiel de vote du candidat centriste est ainsi en hausse de 7 points par rapport à la dernière enquête de novembre 2011 et peut être qualifié d'"important", selon BVA.
Il reste toutefois inférieur de 7 points à son potentiel mesuré en janvier 2007, alors que François Bayrou, à ce moment-là, "se situait à peu près au même niveau qu'aujourd'hui dans les intentions de vote", précise BVA. BVA relève que le président du MoDem "serait susceptible de séduire tout autant les sympathisants de gauche que ceux de droite". 24% des électeurs de Nicolas Sarkozy et 21% de ceux de François Hollande sont susceptibles de voter pour lui, selon le sondage.
Souvenons-nous des journalistes qui, il y a deux mois, disaient que de toutes façons Bayrou n'irait pas loin car il avait au maximum 29 % de réserve de voix. Nous en sommes à 36 %. Où sont ces fameux analystes ? Font-ils un mea culpa ? Non, il disent que Bayrou finalement a 7 points de moins qu'en 2007. Certes mais tous les autres ont 12 points de moins. Vérité en deçà, mensonge en delà. On ne compare qu'une donnée et non toutes les données. Voilà le danger des journalistes politiques. J'attends également un article de Libération qui disait que 30 % des Français pourraient voter pour Le Pen en additionnant les voix de ceux qui voteraient certainement pour elle avec ceux qui le feraient peut-être et de ceux qui ne le feraient peut être pas. Avec Bayrou cela donnerait donc 74 % ! Libération va-t-il faire un article avec gros titre 74 % des Français n'excluraient pas de voter pour Bayrou ? Il faut dire qu'ils ont défendu leur thèse en s'enfonçant un peu plus.
Dans un article prochain je vais tordre le cou au déni de vérité des journalistes et au danger réel que certains représentent pour la démocratie et du jeu démocratique qui est violé par des commentaires faux et mensongers.
Il nous reste un peu plus de trois mois pour nous débarrasser de ce pouvoir. Faisons notre Révolution en 2012, et avant si possible.
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- les affaires Yade, Boutin, Copé, Juppé, Joyandet, Bertrand, Blanc, Estrosi, Lefebvre, Santini, Proglio, Amara, Laporte, Péchenard, Mitterrand, Ouart, Solly, Soubie, Richard, Fillon, Squarcini, Marleix, Charon, Longuet, Bachelot, Mignon, Morano, Giacometti, Besson, Courroye,Tron, Laroque (Baroin), Guéant (contrats avec la Libye), Dupuydauby, Fontaine, Squarcini, Courroye, Ceccaldi Raynaud, fils Tibéri …
- l'utilisation du contre-espionnage pour des affaires privées
- l'utilisation de l'Elysée pour recevoir les caciques de l'UMP et les satellites jusqu'à plusieurs fois par semaine, l'utilisation des moyens de l'Etat pour la propagande et pour préparer et faire la campagne du candidat Sarkozy, la proposition de Sarkozy à Lauvergeon d'une prime de 2 ans de salaires comme si Aréva lui appartenait et qu'il sortait l'argent de sa poche
- les légions d'honneur (Servier, Widenstein, Desmarais, Frère, Maistre, Bourgi, Richard, Peugeot etc.)
- l'Air Sarko One (250 millions d'euros dont 50 % de dépassement selon René Dosière) et ses deux fours à plus de 131 000 € (TTC et avec l'étude), le cocktail de New York à 400 000 euros, le dîner pour l'UPM à 1 million d'euros, les 4 X 4 Nissan de Megève
- la proposition de loi sur la déchéance de la nationalité française et son extension, et le débat sur la nationalité, le fichier EDVIGE, Wauquiez et son cancer de la société, le RSA
- l’affaire de la rémunération illégale de septembre au 31 décembre 2007 (rémunération comme ministre de l'intérieur alors que Nicolas Sarkozy est président), l'augmentation stratosphérique, le divorce, le mariage, l'inscription hors délai sur les listes électorales, la déclaration des impôts en retard, le tout illégal ou non pénalisé
- la circulaire Hortefeux, ses amitiés avec Takieddine, ses déclarations d'Auvergnat, celles de Guéant dont celles répétées sur l'échec scolaire des enfants d'immigrés, l'autre récidiviste, celles de Guaino (béatification, prison, etc.)
- la nomination à la têtes des chaînes audio et vidéo publiques par le pouvoir
- la réforme constitutionnelle
- les ministres aussi maires ou élus, le mélange des genres, la non séparation de l'exécutif et du législatif avec le retour sans élection des députés virés du pouvoir
- l'irresponsabilité pénale du Président de la république
- la position d'Hortefeux dans la condamnation des 7 policiers, et ses deux condamnations à lui
- l’affaire des sondages
- les classements du parquet
- le site France.fr (des millions d'euros pour rien)
- les évictions des préfets pour crimes de lèse-pelouse ou de sifflets
- la paralysie des villes et les moyens de quasi guerre (2 000 CRS pour 600 habitants par exemple) au coût pharaonique pour les déplacements du président
- l’affaire de l’espionnage des journalistes par le contrespionnage
- l’affaire de la validation des comptes de campagne de Balladur et de Chirac
- la scientologie
- l'affaire Servier dont Nicolas Sarkozy a été l'avocat. Coût 1,2 milliards à la Sécurité Sociale en plus des morts.
- l'affaire Bongo
- la proposition de MAM d'aide à Ben Ali et son pouvoir pendant la révolte tunisienne, les lacrymos et son voyage entre Noël et le jour de l'an et ses quatre mensonges fondamentaux, les petites affaires des parents, et Ollier (ses amitiés libyennes en plus), l'utilisation de la Libye et du Japon par Nicolas Sarkozy pour raison électorale
- les vacances de Fillon payées par Moubarak dont la clique a détourné plus de 45 milliards de $ et dont 3 ministres ont été arrêtés pour corruption et détournement de fonds publics, et sa justification, celles Sarkozy au Maroc. Et la Ferrari prêtée en 2009 en pleine crise à Fillon, ses voyages à 27 000 € pour retourner en Sarthe alors que le train met 1h20
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