Mais votre exemple correspond à l’éventualité
selon laquelle en gros la moitié des électeurs de gauche n’aurait pas suivi les
consignes du PS de voter blanc au second tour. Pourquoi pas ?
Non mon exemple correspond à l’éventualité ou 1/2 des électeurs de
Chirac au deuxième tour était des électeurs de gauche qui avaient suivis
la consigne du PS.
Et donc si la consigne avait été de voté blanc, leur vote n’aurait pas été comptabilisé.
Mon exemple était tout autre,
j’indiquais que si la totalité des votes de gauche s’était portée sur
Chirac, à l’appel du P.S. (ce qui ne fut pas le cas et c’est bien là où
je voulais en venir) l’intégralité des votes blancs dits de gauche
aurait été non comptabilisée puisque non exprimée. Il s’ensuit que
Chirac
aurait eu en gros le même nombre de
votes en quantité (un peu plus de cinq millions de voix sur son nom au premier
tour plus les centaines de milliers de voix venant des autres candidats de
droite), tout comme Le Pen qui lui se serait contenté en gros des mêmes
électeurs ayant voté pour lui au premier tour. La proportion, donc le pourcentage, n’aurait pas changé : 82%
pour l’un et 18% pour l’autre à quelques broutilles près.
Si on considère les voies du premier tour pour Chirac et Le Pen, il y
aurait eu 6 348 696 pour Chirac et 4 571 138 pour Le Pen. Soit 41% pour
Le Pen.
Même si on répartie les voies des autres candidats de droites uniquement
sur Chirac, la proportions pour Le Pen aurai été fortement différente.
A moins bien sûr que le vote blanc était reconnu et comptabilisé.