Je vais détoner au risque de me faire hurler dessus, mais j’ai l’habitude...
D’abord je trouve votre article très mal écrit, bourré de pathos, mais c’est accessoire. Ce sont les faits qui pour moi, sont intéressants, pas les mots destinés à émouvoir.
Je trouve que les termes utilisés pour désigner les personnes
handicapées qui vivent en foyer sont très violents et méprisants. Je me
demande s’ils sont de vous ou d’elle et s’ils sont basés sur des
à-priori ou sur une expérience.
De ma modeste expérience, il y a dans ma commune un foyer pour handicapés,
et ils sont bien soignés et aimés, et ils ont des contacts avec le
reste du village, avec des actions communes. Ils font partie de la communauté. Je ne m’avance pas pour
dire que c’est courant, mais en aucun cas je ne peux accepter cette image de personnes « gavées de médicaments » etc...
Par ailleurs m’étant trouvée dans une situation financière
catastrophique il y a quelques années, suite à la faillite frauduleuse
d’en employeur, j’avais été aidée par ma commune du moment, qui m’avait
donné des bons, ainsi que par le secours popu et le secours catho.
Je présume que cette dame dispose de quelques aides qui lui permettent
de manger, vous êtes silencieux sur cette question, de quoi vit-elle
puisqu’elle vit (ou survit) et ne semble pas faire la manche ? Le RSA -t-il été tenté ?
Et enfin, j’aggrave mon cas : refuser ce que vous appelez l’assistanat (le foyer), qui est en fait la prise en charge équitable des handicapés par l’ensemble de la société, pour aller vers la demande d’aide « privatisée » , même à titre provisoire, je ne vois pas où est le progrès et la dignité.
Je lui souhaite en tous cas de bien vite régulariser sa situation administrative avec l’aide de son assistante sociale et de retrouver l’autonomie qu’elle espère.
Bonne continuation.