http://www.huffingtonpost.fr/pierre-siankowski/sebastien-tellier-album-god-blue-musique-video_b_1232076.html?ref=france
La politique, la sexualité, et Dieu, désormais. C’est ambitieux et c’est sans doute ce qui suscite le questionnement autour de la démarche de Tellier. Peut-être vaut-il mieux aujourd’hui, pour passer inaperçu, parler dans ses textes de son dentiste sympa ou encore de la dernière colique de son chat - comme semblent l’avoir décidé des chanteurs de la trempe de Vincent Delerm ou de Renan Luce ? Après avoir écouté dans tous les sens ce disque de Sébastien Tellier (la chance hein) je me sens en mesure de fournir quelques éléments de réflexion aux plus sceptiques - par exemple à cette jeune femme de 21 ans aux yeux que j’ai entendu dire l’autre jour, après la consultation unique et rapide de Pépito Bleu : « Tain mais Tellier ça craint maintenant » (prononcez « ménan »). Non jeune femme, Tellier ça ne craint pas. Nous sommes simplement ici en présence d’un artiste - et non pas d’un clown, comme dirait Bergman - qui a choisi de se frotter à l’ultime. C’est la démarche d’un homme aux cheveux graissés par la passion et le dévouement à l’art (et peut-être le gin tonic) que nous entendons au travers de My God is Blue.
Pacadis n’aura eu que des émules, hélas...