La confusion n’est pas « totale », elle réside dans le fait que, contrairement à ce que vous interprétez de ce que je dis, je ne défend pas le droit français face au droit européen.
Dans mon chef, le droit français est à mettre au chiottes de la démocratie (car pas du tout démocratique), mais le droit européen est pire (c’est-à-dire, concrètement, que les deux sont à mettre aux chiottes).
Vous tirez quelques exemples d’application de la CEJ accordant - apparemment (faudrait étudier les cas) - plus de respect des droits de l’homme que le droit français. Mais de mon point de vue, c’est comme comparer les droits individuels et les droits collectifs : les droits sociaux durement acquis par les classes défavorisées durant le siècle dernier importent plus que les droits particuliers acquis par des minorités ces trente dernières années (sans pour autant dire que ces derniers n’ont aucune valeur, je tiens à le préciser).
La CEJ peut très bien rendre des avis a priori plus respectueux des droits de l’homme au cas par cas, cela ne lui coûte rien dans la direction globale des choses : c’est même un paravent, un prétexte, une diversion parfaite, histoire de leurrer l’esprit des gens de bonne volonté.
Considérez, s’il vous plait, la force et la portée de droits collectifs (s’appliquant à tous, sans discrimination) et les droits individuels > les uns ont forcément une plus grande force que les autres, ces derniers allant dans le sens individus contre individus, les premiers dans le sens tous contre quelques-uns (je simplifie, mais à peine, et vous saisirez certainement le sens de ma simplification).
Cordialement,
Morpheus