@Pharmatox, merci beaucoup pour cet
article.
La France en parle peu, car
ce scandale américain ne va pas tarder à arriver chez nous.
Depuis le 8 octobre 2008,
les troubles autistiques ont été exclus des indications thérapeutiques
pédiatriques du Risperdal par l’Agence européenne du médicament (EMA). Cet
arbitrage a été rendu à la suite d’évaluation scientifiques européennes qui ont
conclu à l’inefficacité du Risperdal sur ces troubles.
L’arbitrage de l’EMA
Les conclusions scientifiques de l’EMA
Cette décision, a été
implémentée en France par l’Agence française de la sécurité sanitaire des
produits de santé (AFSSAPS) le 22 décembre 2008.
Depuis cette date,
l’autorisation de mise sur le marché précise qu’en pédiatrie le Risperdal n’est
plus indiqué que dans certains cas du trouble des conduites et qu’il ne doit pas
être prescrit plus de 6 semaines.
Ce qui semble tout à fait
logique puisque le Risperdal est classé sur la liste 1 des substances
vénéneuses qui présentent le plus de risques pour la santé.
Seulement voilà, les
services de psychopathologie de l’enfant prescrivent au long cours le Risperdal
à des enfants autistes. Il n’est pas rare de voir le traitement durer 3, 4 ou 5 ans.
Ces prescriptions sont
établies hors AMM à double titre : dépassement de la durée maximale de traitement
(6 semaines) et absence d’une indication thérapeutique autorisée.
Les prescripteurs ne portent
pas la mention obligatoire « NR » (non-remboursable) sur les prescriptions de Risperdal qui est donc indûment remboursé à 100%
par la sécurité sociale.
Le procédé utilisé pour
cette escroquerie à la sécurité sociale est le même que celui mis en oeuvre au Texas.
Le 3 décembre 2006, N….., 8
ans, est décédé à Clermont-Ferrand après plusieurs mois de traitement par
Risperdal. Il a été dit aux parents que leur enfant était décédé de causes
naturelles.
La notice d’information du
laboratoire Janssen-Cilag, publiée le 22 décembre 2008, après la restriction de
l’AMM par l’EMA, cite parmi les 3 pages d’effets secondaires indésirables, les
attaques cérébrales, la conduite électrique anormale du coeur, etc.
Enfin, à la suite d’enquêtes réalisées par la division des affaires criminelles du département de
la justice des Etats Unis à la demande de la « Securities and Echange
Commission », Johnson & Johnson doit payer 70 millions de dollars pour
avoir versé des pots de vins à des médecins et des directeurs d’hôpitaux Grecs,
Polonais et Roumains.
Le communiqué de la SEC d’août 2011
Dans son jugement du 3 juin
2011 pour l’Etat de Caroline du Sud, le juge Roger L. Couch a fait le calcul.
Entre 1994 et 2010, le seul Risperdal a
rapporté 29, 796 milliards de dollars à Johnson & Johnson.
En 2012, l’autisme est une
grande cause nationale …