« »« il n’empêche qu’au temps des grands ducs de Bourgogne, tout le monde avait un emploi »« »
Vous idéalisez le passé de manière puérile alors que vous avez grand besoin d’être crédible
Chaque époque a ses problèmes.
Si en ce moment le souci de la gueusaille c’est l’emploi, entre 900 et 1500, son souci c’était la famine, les épidémies (au petit bonheur la chance) et parfois les impôts
Fernand Braudel : « Des siècles durant, la famine revient avec une telle insistance qu’elle s’incorpore au régime biologique des hommes, elle est une structure de leur vie quotidienne. Ces famines peuvent être lues comme des « manifestations paroxysmiques d’une sous alimentation chronique et généralisée ».
Un moine décrit une famine en Bourgogne vers 1033 :
« Quand on se fut nourri de bêtes et d’oiseaux ; pour échapper à la mort, on rongeait des racines, on arrachait l’herbe des ruisseaux ; puis on en vint à manger de la chair humaine : les forts saisissaient les faibles ; beaucoup attiraient à l’écart des enfants, etc. etc... »
Vous aimez notre passé, vous aimez l’exhumer ?
OK, mais attendez-vous à trouver du cannibalisme dans vos caves.
Quand on tait ce genre de choses pour ne plus retenir et brandir qu’une Histoire à l’eau de rose, on n’est pas crédible auprès des historiens scrupuleux
Mais reconnaissons que c’est là un bien gros problème qui se pose à tous les histoiriens du monde concernant leur propre pays.
Comment obtenir des subventions, passionner le public, enthousiasmer les foules sans tricher sur son passé, sans l’enjoliver ?
Alors, comme chaque historien sérieux sait cela, il existe un modus vivendi entre eux pour poser le couvercle sur ce qui file la honte au public quand il s’agit de monter une exposition ou un musée. Chaque historien sachant ce palimpseste peut attaquer facilement un collègue si de besoin.
Ils doivent donc s’entendre autour de ce modus vivendi
Et là, vous jouez trublion tout en idéalisant. Vous prêtez alors le flanc à tous ceux qui voient facilement que vous arrangez l’Histoire pour en faire un sujet de fierté sinon national, au moins local voire familial.
Je mets les points sur les i
Par votre réflexion en « Tout le monde avait alors un emploi » vous raillez on ne peut plus explicitement ce pouvoir en place qui est sourd à vos paroles. Et le pire c’est que le successeur du prince actuel ne saura pas mieux résoudre ce problème. Ca fait que tous les pouvoirs seront agacés par cette réflexion moqueuse.
Pour obtenir l’oreille des princes, il me semble que la seule chose à ne jamais faire c’est de les humilier, surtout en public.
Je vous l’ai déjà dit d’une autre manière, votre stratégie d’influence me semble suicidaire car manquant de hauteur et d’esprit de synthèse.
05/02 15:03 - Antenor
La seule possibilité pour que Bibracte soit au Mont-Beuvray serait que Bibracte ne soit (...)
05/02 12:17 - Antenor
Ce qui dérange peut-être le plus certains chez les Gaulois, c’est la notion de long terme (...)
31/01 22:29 - easy
31/01 20:55 - Emile Mourey
@ easy Bonne critique. Comme je m’arrête en principe d’écrire dès les premiers (...)
31/01 19:40 - easy
« »« »« Si je n’y arrive pas, j’en conclurai qu’Agoravox ne sert à rien et (...)
31/01 17:48 - easy
Pendant des années, je vous ai regardé faire, sans commenter. Je voyais en vous (...)
Agoravox utilise les technologies du logiciel libre : SPIP, Apache, Ubuntu, PHP, MySQL, CKEditor.
Site hébergé par la Fondation Agoravox
A propos / Contact / Mentions légales / Cookies et données personnelles / Charte de modération