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Accueil du site > Tribune Libre > Ils ont des oreilles mais n’écoutent pas

Ils ont des oreilles mais n’écoutent pas

Le vieil adage "La Gauche dépense, la Droite économise" a fait long feu. Le peuple se rend compte aujourd'hui, à l'évidence, que nos responsables politiques, de quelque bord qu'ils soient, ont creusé notre tombe. Avec l'excuse, certes, d'y avoir été poussés par les diverses technostructures et oligarchies corporatistes que nous avons héritées de la Gaule ; il n'empêche qu'au temps des grands ducs de Bourgogne, tout le monde avait un emploi.

Il nous faut un internet qui fasse davantage pression sur nos dirigeants, pour qu'ils réfléchissent un peu mieux sur leurs projets, ou pour qu'ils en lancent de meilleurs. En cela, les exemples de Bibracte et d'Alésia sont des cas d'école particulièrement éclairants.

Qu'on ne nous dise plus, avant chaque élection, que les hommes politiques sont à l'écoute du citoyen ! Non, ils ne sont à l'écoute que de leur micocosme. Réduit au silence, c'est par milliers que j'ai répandus le tract ci-joint. C'est dans plus de cent articles que moi et ceux qui me soutiennent avons essayé d'attirer l'attention sur les exceptionnelles richesses de notre patrimoine antique injustement méconnu. En Bourgogne, au lieu de recentrer l'offre culturelle dans la cité de nos grands ducs ou dans les grands bâtiments abandonnés de l'île de la cité chalonnaise, on l'a décentrée dans les bois perdus du Morvan et on persévère malgré cet échec financier.

I. Bibracte, un scandale qui n'a pas encore éclaté au grand jour. http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/mont-beuvray-fausse-bibracte-105014

Il faut dire que tout est fait pour maintenir la chape de plomb. Malgré les centaines d'articles d'Agoravox qui, sur le Web, alertent l'opinion sur une possibilité d'erreur de localisation, le journal de Saône-et-Loire, qui a souvent vanté le mont Beuvray dans ses articles "pleine page", refuse catégoriquement d'évoquer le problème. On y affirme toujours qu'il s'agit du vrai site de Bibracte alors que les fouilles annuelles qui durent depuis 27 ans, n'ont toujours pas donné la preuve que les archéologues espéraient, ni les trésors qui auraient pu combler le trou de la dette.

Et voilà qu'on nous annonce qu'une mine d'or y a été mise au jour et on va même jusqu'à nous préciser qu'il s'agit de la première, ce qui laisse entendre qu'il doit y en avoir d'autres. Il est vrai que les Gaulois regorgeaient d'or et qu'on peut s'interroger sur sa provenance. Hélas ! Revenons sur terre ! La découverte se résume à une modeste pépite retrouvée sous un remblai, une pépite probablement tombée de la bourse d'un Gaulois ou jetée dans un bûcher funéraire (c'est au mont Beuvray/ Gorgobina, site mystique, que les Eduens brûlaient leurs morts http://www.agoravox.fr/culture-loisirs/culture/article/mont-beuvray-le-sejour-des-dieux-76149. Des fouilles de près de 27 ans pour en arriver à ce maigre butin, plus quelques vestiges de constructions disparates dans lesquels on veut nous faire voir la naissance de notre urbanisation... naissance au II ème/Ier siècle d'un peuple qui a dominé une grande partie de l'Europe pendant plusieurs siècles avant J.C., il faut vraiment faire un effort pour y croire.

Enfin, au mépris de toute déontologie journalistique, rien sur la fresque judaïque du Ier siècle av. J.C. mise au jour depuis déjà un certain temps au pied du Mont-Saint-Vincent, là où nous situons le vrai site de Bibracte. Serait-ce la crainte que les touristes affluent sur ce site au dépens de celui du mont Beuvray ? http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/notre-culture-est-celle-de-la-106029

Une dépense, au départ, de 35 millions d'euros pour en arriver à une réalisation beuvraysienne qui coûte aujourd'hui plus qu'elle ne rapporte. Malgré les subventions (1) et les aides diverses, un supplément de 115 000 euros vient d'être débloqué par la région pour combler le trou des dépenses de fonctionnement. Il y a tout de même là quelque chose qui pose problème. http://www.infos-chalon.com/article.php?sid=23368

Et tout cela pour en arriver à propager un nouveau mythe gaulois dans l'actuelle exposition de la cité des Sciences de Paris ; nouveau mythe puisqu'on y ramène tout à l'échelon des villages de plaine, tout en refusant de voir, sur les hauteurs, les véritables oppidum fortifiés construits en pierres, précurseurs des villes murées du Moyen-âge, là où se fait et s'écrit l'Histoire. http://www.cite-sciences.fr/francais/ala_cite/expositions/gaulois/

Peut-on arrêter un cheval aveuglé par ses oeillères ? Difficile ! Il est maintenant prévu un gros effort publicitaire pour amener le touriste, notamment étranger, sur trois sites ; priorité au mont Beuvray où l'on essaiera de le convaincre que le grand peuple celte qui domina jadis une grande partie de l'Europe n'a été capable d'édifier sa ville qu'au IIème siècle avant notre ère. On l'amènera ensuite voir le merveilleux vase de Vix où on lui dira que ce même peuple celte, qui n'a pas été capable d'édifier sa ville avant le IIème siècle, se permettait pourtant, quatre siècles plus tôt, d'enterrer sa princesse dans une tombe royale avec un grand cratère tombé du ciel. A Autun, on ne lui expliquera certainement pas tout ce que nous avons écrit de merveilleux sur la cathédrale http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/iveme-siecle-la-basilique-gauloise-87057. Il est prévu enfin de terminer au muséoparc d'Alésia où on essayera de le convaincre du mythe "Vercingétorix", en espérant qu'il bondira d'enthousiasme en voyant quelques vestiges d'armes et de poteries.

Et on espère, avec un tel projet, avoir un retour d'investissement.... Un feu follet peut-être mais rien de durable, j'en suis convaincu.

II. Alésia, un projet mal parti http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/le-projet-inquietant-du-museoparc-86455.

Les pages "discussion" de Wikipédia concernant la localisation du site nous donnent un aperçu très révélateur sur cette incroyable confusion où s'écharpent nos experts en histoire gauloise.

On aurait pu espérer une discussion un peu plus ouverte sachant qu'une somme de 52 millions d'euros est déjà investie pour lancer le projet. Eh bien non ! On a choisi de prendre comme seule référence un livre au contenu très discutable intitulé "Le dossier Vercingétorix". Nous avons dénoncé les nombreuses erreurs et contre-vérités de cette thèse qui n'a d'ailleurs fait l'objet d'aucun débat. Mais le plus grave se trouve dans l'esprit de l'auteur et dans des affirmations qui devraient faire bondir tout homme sensé. Dans l’Antiquité, la Gaule, ça n’est rien, ça n’existe pas (page 238) . La maison de Vercingétorix ? Une maison en matériaux périssables (terre et bois) (page 243). Le physique impressionnant du chef arverne ? Une invention de Dion Cassius et de Florus (page 282). Comment fut-il exécuté ? Nous l’ignorons et, à vrai dire, cela importe-t-il etc... http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/vercingetorix-assassine-104584. Et l'on pense qu'on va attirer le touriste avec de telles formules. Funeste illusion ! Jamais le vinaigre n'a attiré qui que ce soit.

Quant au déroulement de la bataille que j'ai expliqué en détails dans cinq articles http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/reflexions-sur-la-bataille-d-58489, j'attends de voir comment les concepteurs du projet vont expliquer l'affaire. Pour le moment, ils restent dans une vue d'ensemble. Wikipédia qui est tout à leur dévotion n'affirme plus que l'armée de secours a pris à revers Vercingétorix par le mont Rhéa. Il semble qu'on attende que les visiteurs donnent leur avis. Je m'attend donc à ce qu'on retienne finalement mon explication, mais évidemment sans me nommer. En effet, que ce soit pour Alésia, pour Bibracte ou pour Gergovie, ou à Wikipédia, les archéologues et historiens qui gravitent dans l'ombre du mont Beuvray ont pris le parti de nous ignorer.

Cela importe-il ? En ce qui me concerne, non ! Mais quand on pense à la fabuleuse richesse du patrimoine antique que nos Anciens nous ont légué, on ne peut que regretter cette incapacité de nos contemporains à le comprendre, à le mettre en valeur, et à en faire la pièce maîtresse de notre tourisme... temple de Mont-Saint-Vincent avec ses chapiteaux d'inspiration sumérienne, temple de Chalon-sur-Saône avec son espérance essénienne du III ème siècle, cathédrale d'Autun, basilique de l'empereur Constantin, basilique de Vézelay de l'empereur Julien et j'en passe. Tout cela est déjà construit et ne demande qu'à être visité sous la direction de guides compétents.

III. Force est de constater la décadence de notre élite et de notre société.

J'ai eu la chance de vivre mon enfance dans une France occupée certes, mais dans un milieu militaire patriote d'officiers supérieurs ayant combattu durant la grande guerre à l'âge de leurs vingt ans. Inutile de dire qu'en remontant le fil de notre Histoire jusqu'à Vercingétorix,  je ne vois dans notre nation, sauf accident, que la ligne bien droite du sentiment national. Pourquoi faut-il qu'aujourd'hui, notre élite civile sombre à ce point dans la repentance, jusqu'à tout vouloir rabaisser, et cela souvent à tort ?

Voici, par exemple, une affiche exposée au Muséoparc dans un esprit manifeste de dénigrement et, en comparaison, une maquette très dévalorisante du chef gaulois Dumnorix du musée archéologique européen ; très dévalorisante parce que la monnaie dont elle s'inspire montre, en réalité, un Dumnorix armé de pied en cap avec casque et cotte de mailles.

Pour ma part, je trouve très belle, la figure idéalisée du Gaulois de l'affiche. Les casques gaulois étaient de formes très diverses. On en a même retrouvé un possédant des ailes articulées qui s'agitaient au gré de la course. Quant aux Jeunes des Chantiers, il semble que les concepteurs du musée aient oublié que ceux d'Afrique du Nord ont constitué le 7ème Régiment de chasseurs d'Afrique qui s'est couvert de gloire dans les combats de la Libération et que nombre de Jeunes de la métropole ont rejoint les armées pour reprendre le combat. 

Quant à la figure de Vercingétorix dont il est dit "qu'heureusement il perdit", voici son vrai visage, tel qu'on peut le voir sur une de ces médailles, bien différent de celui qu'on lui prête. Son âge : autour de 30 ans, peut-être un peu moins. Un cou de taureau qui annonce un corps particulièrement vigoureux, musclé et apte à porter les armes. Une tête bien taillée avec un visage ferme qui devait en imposer à la foule quand il la haranguait, probablement à la Démosthène. Remarquez la dignité de ses propos, tels que César les rapporte dans ses Commentaires. Ajoutez à cela ce que dit Florus de lui : terrible par la taille, ses armes et son courage, et vous aurez une bonne image du chef arverne. http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/vercingetorix-cet-illustre-inconnu-58154

Renvoi 1. Loi des finances pour 2012 : subvention de fonctionnement de 2 M€ en AE=CP est attribuée à la société d’économie mixte “ Bibracte ”, dont la mission est de gérer le site archéologique du Mont Beuvray.


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22 réactions à cet article    


  • bertucat 30 janvier 2012 11:33

    Sacrilège !!!! ils tuent notre patrimoine, notre histoire, nos Valeurs, celle du peuple libre et repoussant toujours l’envahisseur et 2 000 ans d’histoire l’atteste. Encore combien de temps allons nous supporter de voir l’UE piller nos régions et nos symboles. Devrions nous comme Vercingétorix nous plier et nous soumettre à l’empire aux étoiles d’or ??
    France tu es grande, France tu es belle, redresse toi et chasse tes ennemies de notre terre patrie... smiley


    • Alois Frankenberger Alois Frankenberger 30 janvier 2012 11:46

      Grâce à une nouvelle machine de MA conception, on est enfin parvenu à décrypter la pensée des députés quand on leur parle de notre colonel préféré.

      http://www.youtube.com/watch?v=f613W_noyms


      • Alois Frankenberger Alois Frankenberger 30 janvier 2012 12:22

        Faites gaffe quand vous passez près du lac de cette ville ...

        http://www.youtube.com/watch?v=FXv9GNqk624

        Depuis 1476, ils ont des mauvaises manières avec les Bourguignons.


        • Pierre-Marie Baty 30 janvier 2012 15:46

          Bonjour,

          Je trouve l’idée de distribuer des tracts excellente. Je pense que ça finira par aboutir à quelque chose de bien. smiley


          • Emile Mourey Emile Mourey 30 janvier 2012 17:51

            Pierre-Marie Baty

            Bonjour,
            Peut-être à très très long terme et sans arrêt (depuis 1993, cela aurait fait 18 ans si j’avais continué).
            Non, ce qui est très curieux, c’est la « non réaction » du contribuable.

          • Pierre-Marie Baty 30 janvier 2012 17:59

            C’est bien regrettable.

            Je pense que vous devez continuer à chercher des moyens de transmettre l’information dont vous disposez qui aient une certaine viralité : que les gens se transmettent.

            Il est dommage que le principe des chaînes d’e-mail ait été abusé pour y diffuser tout un tas d’âneries, parce que ce serait un moyen idéal.

            Mais ceux qui ont une page Facebook (ce dont je ne dispose plus), pourraient par exemple partager des liens qui pointent vers vos articles.


          • eugène wermelinger eugène wermelinger 30 janvier 2012 16:11

            Et maintenant à qui ou à quoi va servir le terrain prévu pour la dernière demeure de F M ?


            • xray 30 janvier 2012 18:18


              De droite comme de gauche, les élus politiques sont au seul service du capital de la Dette publique. Ils sont aux ordres de l’axe CIA-VATICAN. Ils n’ont pas de compte à rendre aux Européens. 

              SARKOZY et MERKEL n’ont aucune compétence pour intervenir dans la situation monétaire européenne actuelle. Ils font le contraire de la logique. 

              Depuis des mois, ils s’acharnent à renflouer les banques à coups de milliards d’euros (Comme on essaie de remplir un puits sans fond). 

              Ces milliards vont alimenter les marchés boursiers (argent mort).  Naturellement,  on demande ensuite à l’économie active de rembourser (Avec des chiffres monétaires qui n’existent pas). 

              Ce que les journalistes vendus à la finance nous cachent, c’est que l’Islande s’est sorti en rien de temps de cette situation. Il aura suffi à l’Islande de laissé s’effondrer les banques parasites. 

              La Taxe Tobin (Le face à face de l’économie active et des marchés boursiers) 
              http://n-importelequelqu-onenfinisse.hautetfort.com/archive/2012/01/23/la-taxe-tobin-le-face-a-face-de-l-economie-active-et-des-mar.html 



              • easy easy 30 janvier 2012 19:59


                 «  »« il n’empêche qu’au temps des grands ducs de Bourgogne, tout le monde avait un emploi »«  »

                Vous idéalisez le passé de manière puérile alors que vous avez grand besoin d’être crédible

                Chaque époque a ses problèmes.
                Si en ce moment le souci de la gueusaille c’est l’emploi, entre 900 et 1500, son souci c’était la famine, les épidémies (au petit bonheur la chance) et parfois les impôts

                Fernand Braudel : « Des siècles durant, la famine revient avec une telle insistance qu’elle s’incorpore au régime biologique des hommes, elle est une structure de leur vie quotidienne. Ces famines peuvent être lues comme des « manifestations paroxysmiques d’une sous alimentation chronique et généralisée ».

                Un moine décrit une famine en Bourgogne vers 1033 :
                « Quand on se fut nourri de bêtes et d’oiseaux ; pour échapper à la mort, on rongeait des racines, on arrachait l’herbe des ruisseaux ; puis on en vint à manger de la chair humaine : les forts saisissaient les faibles ; beaucoup attiraient à l’écart des enfants, etc. etc... »

                Vous aimez notre passé, vous aimez l’exhumer ? 
                OK, mais attendez-vous à trouver du cannibalisme dans vos caves.
                Quand on tait ce genre de choses pour ne plus retenir et brandir qu’une Histoire à l’eau de rose, on n’est pas crédible auprès des historiens scrupuleux

                Mais reconnaissons que c’est là un bien gros problème qui se pose à tous les histoiriens du monde concernant leur propre pays.
                Comment obtenir des subventions, passionner le public, enthousiasmer les foules sans tricher sur son passé, sans l’enjoliver ?

                Alors, comme chaque historien sérieux sait cela, il existe un modus vivendi entre eux pour poser le couvercle sur ce qui file la honte au public quand il s’agit de monter une exposition ou un musée. Chaque historien sachant ce palimpseste peut attaquer facilement un collègue si de besoin.
                Ils doivent donc s’entendre autour de ce modus vivendi

                Et là, vous jouez trublion tout en idéalisant. Vous prêtez alors le flanc à tous ceux qui voient facilement que vous arrangez l’Histoire pour en faire un sujet de fierté sinon national, au moins local voire familial.


                Je mets les points sur les i

                Par votre réflexion en « Tout le monde avait alors un emploi » vous raillez on ne peut plus explicitement ce pouvoir en place qui est sourd à vos paroles. Et le pire c’est que le successeur du prince actuel ne saura pas mieux résoudre ce problème. Ca fait que tous les pouvoirs seront agacés par cette réflexion moqueuse.

                Pour obtenir l’oreille des princes, il me semble que la seule chose à ne jamais faire c’est de les humilier, surtout en public.


                Je vous l’ai déjà dit d’une autre manière, votre stratégie d’influence me semble suicidaire car manquant de hauteur et d’esprit de synthèse.


                • Emile Mourey Emile Mourey 30 janvier 2012 20:55

                  @ easy

                  Qui vous dit que je cherche à m’attirer les bonnes grâces des princes ? Que j’écrirais mes textes pour orienter l’Histoire dans mon intérêt personnel et que pour cela, je ferais mieux d’user de flatteries. Non, monsieur, je ne mange pas de ce pain là ! Je dis ce que ce que je crois vrai et j’en informe qui de droit, à charge pour ces responsables de faire leur choix. Que les choses soient bien claires. J’informe, et si la réponse n’est pas au rendez-vous, je juge, et cela sans concession. Ce n’est pas à 79 ans que je vais me transformer en carpette. Je n’ai rien à gagner dans cette histoire et rien à perdre.

                  Vous avez relevé ma phrase concernant l’emploi. Certes, vous avez raison de me la reprocher. Mais si je l’ai écrite, c’est un peu pour réhabiliter nos grands ducs de Bourgogne que l’épopée de Jeanne d’Arc a rejetés un peu dans l’ombre. Cette période n’a rien à voir avec celle que vous évoquez. C’est une période de grand essor économique et agricole. Des chantiers de construction ont offert du travail à tous. Et c’est à cette époque qu’on s’est le plus soucié des malades sans ressources, les hospices de Beaune du chancelier Rolin en sont la preuve.

                  Question stratégie, je n’ai de leçon à recevoir de personne. Quand une stratégie amicale et de bonne volonté échoue, cela signifie qu’on a en face de soi des adversaires de mauvaise foi et qu’il faut changer de stratégie. Donc, qu’on attende pas de moi, que je fasse l’éloge des médias, que cela soit pour mon journal local ou pour Fr3 Bourgogne, ni à fortiori des archéologues du mont Beuvray et de ceux qui gravitent autour. Quant aux collectivités locales, c’est à elles de faire leur choix en faisant preuve d’intelligence et de sincérité.

                • easy easy 30 janvier 2012 22:11



                  «  »«  » Qui vous dit que je cherche à m’attirer les bonnes grâces des princes ? «  »«  »

                  Déjà le titre de votre papier (de quelles oreilles regrette-t-on la surdité sinon celles du prince ?) 
                  Mais aussi tout le fond de vos doléances au fil de vos dizaines de papiers

                  Et ne serait-ce qu’au travers vos protestations que les subventions aillent constamment dans la direction qui ne vous convient pas


                  Et vous voilà à insister encore sur l’idélisation d’une époque. Je n’aurais pas évoqué la bonne époque des Ducs, c’est ça ? J’aurais choisi la pire c’est ça ?

                  Vous revenez avec une Beaune présentée en sa meilleure époque et vous invoquez la construction de son hospice qui, à l’évidence devait fournir du travail. 

                  Or, c’était parce que le contexte était dramatique que le prince avait lancé la construction de cet hospice

                  « Le 4 août 1443 naît l’Hôtel-Dieu. La guerre de cent ans n’est pas encore terminée, Beaune souffre de misère et de famine, les »écorcheurs" pillent et ruinent les campagnes. Les Beaunois sont dans leur grande majorité déclarés indigents.

                  Nicolas Rolin, chancelier du Duc de Bourgogne Philippe le Bon, et son épouse Guigone de Salins, décident alors de créer un hôpital pour les pauvres."



                  Vous focalisez sur l’hospice de Beaune qui vous enorgueillit et il y a de quoi d’un point de vue loco-régional.
                  Mais vous vous méprenez avec la gloire actuelle de cet hospice qui tient davantage au fait qu’il cultive des vins luxueux qu’au fait qu’il aide des indigents. 
                  Et ramené à son époque, il n’était par forcément extraordinaire ou inédit (sinon sur le plan architectural où il domine haut-la-main).
                  Le concept hospitalier datant de 1100, il a existé des hospices dès cette époque et c’est deux siècles avant celui de Beaune qu’avait été construit l’Hospice des Quinze-vingt à Paris.



                  Sur 3000 ans d’Histoire de France, je ne vois pas une seule époque d’idéale et je ne crois donc pas du tout aux idéaux réels (alors que les idéaux fantasmés, pour en avoir moi-même mille en tête, je sais qu’ils existent)
                  Même le camp du Drap d’Or qui n’a pourtant duré que quelques jours et où tout avait été mis en oeuvre par deux rois pour que ce soit idéal, ne l’a pas été (et cela sans élargir le périmètre examiné, Sinon c’est la cata). C’est dire.


                  Effectivement, l’épopée de Jeanne d’Arc a jeté plus qu’une ombre, plutôt une honte (mais ancienne, dépassée, surpassée) sur les Ducs de Bourgogne. Mais quand on est historien, on ne voit plus ni gloire ni honte, ni bien ni mal historique.

                  L’Histoire n’est pas à rejuger car elle est constamment jugée en son juste temps.
                  Et si après Jeanne la France s’est réconciliée des Bourguignons, c’est qu’elle avait de bonnes raisons de le faire.

                  C’est automatiquement, inévitablement en cherchant à faire du passé des argument de fierté qu’on piétine ce principe de neutralisation qu’opère le temps, qu’on déterre des morts qui ne demandent qu’à rester tranquille car ils en ont assez fait et qu’on se retrouve face à des contradicteurs qui objectent alors des arguments de honte (Cf. le rappel de nos génocides par les Turcs en ce moment, par simple retour de boomerang).

                  Vercingétorix n’a aucun besoin de vous.
                  Aucun besoin que vous soyez fier de lui.
                  Il est mort et ne demande pas à être secoué en pavois.


                • Emile Mourey Emile Mourey 30 janvier 2012 22:34

                  easy

                  J’ai dit que vous avez eu raison de me reprocher ma phrase concernant l’emploi. Ceci dit, votre choix de voir l’Histoire tout en noir vous regarde. Si vous êtes enseignant, enseignez-là comme cela et vous aurez vite dégouté vos élèves de l’école. Pour ma part, ma vision est toute autre et ce ne sont pas des conflits épisodiques qui vont me faire croire à un pays en permanence à feu et à sang. Bien sûr, vous allez me dire que les tableaux de Van Eyck et d’autres sont des paysages à la Potemkine ; libre à vous, mais ce n’est pas mon point de vue.
                  Quant aux Hospices de Beaune, je trouve votre jugement plutôt curieux.

                  • Emile Mourey Emile Mourey 30 janvier 2012 22:48

                    Additif.

                    J’aurais écrit que j’étais fier de Vercingétorix ? C’est de l’affabulation ! Je tombe des nues ! Ainsi donc, vos historiens auraient tous les droits au dénigrement et ceux qui ne sont pas d’accord n’auraient qu’à s’écraser alors que les textes sont là. Quelle outrecuidance ! 

                    • easy easy 31 janvier 2012 00:47


                      Vous démarrez avec trois premières phrases qui vont bien ensemble.
                      Vous continuez avec deux dernières phrases qui sont également cohérentes entre elles 
                      Dans les deux groupes vous terminez par une élévation en indignation 

                      Mais dans le premier groupe vous protestez qu’on vous croie fier de Vercingétorix
                      Alors que dans le second vous protestez qu’on vous interdise d’en défendre la gloire (ce que personne ne fait, en tous cas ici) contre ceux qui le dénigrent (je n’ai vu personne le dénigrer, en tous cas ici).



                       


                    • easy easy 31 janvier 2012 00:02


                      Vous seriez jésuite ?
                      Vous n’avez certes pas dit littéralement « Je suis fier de Vercingétorix » mais vos 4 derniers § signifient exactement cela et je n’invente rien. Si quelqu’un sur ce site ne comprends pas comme moi que vous vous efforcez de valoriser le courage, la fierté, la noblesse, la richesse voire le mérite des deux Gaulois que vous avez évoqués, donc de valoriser leur image au sens de Lavisse, donc d’exalter le patriotisme à la 1870, qu’il le dise et s’en explique.

                      Globalement, si votre stratégie concernant tant Bibracte que plus directement Taisey est à mon sens contreproductive (J’aurais plaisir à vous voir obtenir gain de cause), pour ce qui est de votre réflexe à tirer des éléments de fierté familiale, communale, régionale, nationale, de cadavres, vous êtes en plein dans le mainstream.
                      Encore que tant qu’il s’agit de crier fièrement que nous sommes de solides Gaulois sur les stades, ça va, ça plaît, c’est populaire. Reste à savoir si à l’heure de retourner dans les tranchées, les Français seront aussi prompts à crier Cocorico.

                      Mais pour ma part, et ça nous différencie essentiellement me semble-t-il, c’est non.

                      Je suis patriote selon mon temps. Selon non pas exactement ce seul janvier de l’an 2012 mais selon ce que j’ai accumulé personnellement de sentiments envers les Français et aussi envers les autres peuples, depuis que je suis né.
                      Je ne trimballe rien des années que je n’ai pas vécues. Aucune haine du Boche, aucune haine de l’Anglais, aucune de l’Italien, aucune de l’Autrichien, aucune des Maures. Je ne veux rien ressentir de Jeanne d’arc ni de Napoléon. Je suis patriote selon ce que j’ai vécu directement, selon moi et à ma seule manière.

                      Et ma manière va bien plus à trimballer cordes bâches et échelles pour aider mes contemporains ruinés par une tempête qu’à exhumer des squelettes pour les faire reluire. Nos ancêtres ont certainement fait au mieux de leur époque, je dois faire au mieux de mon époque sans verser dans la fusion ni la confusion des époques, moeurs, cultures et réflexes.

                      Je veux bien connaître, dire et enseigner à mon tour l’Histoire des Anciens mais je ne veux pas du tout vivre leur époque alors que j’ai la mienne à vivre.



                      Cela dit, il y a un tout autre sujet qui concerne votre manière de vouloir avoir raison vis-à-vis des princes, sans le moins du monde les prendre dans le sens du poil.
                      Tout en sachant que cette attitude conduit à une impasse, je ne peux pas dire qu’elle manque de panache.
                      Oui, il y avait du panache à charger à découvert dans un U de canons à Balaklava. Oui, il y avait du panache à sauter encore sur Dien Bien Phu alors que Paris s’était déjà replié. 

                      Mais je vois une autre sorte de panache à faire son chemin de Canossa (Ado, j’avais grimpé le col du Brenner à pied et j’avais beaucoup pensé à Henri IV qui, n’ayant pu l’emprunter, avait dû passer par le col du Mont Cenis beaucoup plus pénible)...


                      • Emile Mourey Emile Mourey 31 janvier 2012 02:46

                        @ easy

                        Ce qui est désagréable dans vos propos est votre manière de vouloir donner des leçons. Je ne critique pas votre façon d’être, c’est votre choix, mais cette façon de détourner mes propos pour me faire passer pour un idéaliste imbécile. Tout au long de mes articles, j’ai toujours précisé que je faisais une distinction entre ce qui était la dureté d’une époque et les motivations souvent nobles des acteurs de l’Histoire. Oui, je trouve un grand intérêt à essayer de comprendre le personnage de César, mais ai-je occulté ses nombreuses actions de répression ? Non ! De même pour Vercingétorix. Peut-être même suis-je le premier à dire qu’il a « depopulare » tout le territoire d’une cité gauloise qui tardait à se rallier à lui. Et pourquoi ne verrai-je pas en lui la première incarnation d’un sentiment national à l’échelon de la Gaule. Les textes sont là. Et pourquoi ne verrai-je pas dans nos grands ducs de Bourgogne de même que dans Jeanne d’Arc cette même motivation, même si c’est dans la rivalité ? Et pourquoi ne verrai-je pas ce même sentiment national dans le retour de de Gaule dans Paris libéré ? 

                        Ceci étant dit, je me permets de vous rappeler que ce n’est pas le sujet de mon article. Je pose deux questions : l’une au sujet de Bibracte, l’autre au sujet d’Alésia. Je demande à Agoravox, c’est-à-dire aux commentateurs, de me soutenir pour faire reconnaître l’erreur de la localisation de Bibracte et mon explication de la bataille d’Alésia. Si je n’y arrive pas, j’en conclurai qu’Agoravox ne sert à rien et qu’elle ne peut pas prétendre à être le troisième pouvoir qu’elle revendique. Si nous y arrivons, nous pourrons redonner aux églises et cathédrales que nous avons étudiées leur origine antique en même temps que nous valoriserons notre patrimoine. Nous pourrons faire accepter nos interprétations de l’Ancien testament et du Nouveau, et ensuite notre interprétation des textes musulmans.

                        Si vous pensez que je vais renoncer à me battre jusqu’au bout, vous vous trompez. Soyez logique avec vous-même. Il y a deux attitudes possibles : celle de se morfondre dans les repentances perpétuelles ou bien celle de faire en sorte que des massacres comme celui des tours de New York ne se reproduisent pas.

                        • easy easy 31 janvier 2012 17:48

                          Pendant des années, je vous ai regardé faire, sans commenter.
                          Je voyais en vous quelqu’un qui avait découvert quelque chose et qui cherchait à le faire valoir. Il y avait bien du fumeux à mes yeux dans vos dires au sens où vous exhumiez du passé quelques faits en y ajoutant assez rapidement vos interprétations
                          Et je me disais que si vous aviez raison, comme vous informiez régulièrement les Princes, vos découvertes et interprétations seront examinées par les spécialistes et peut-être validées.

                          Pour qu’elles eussent été adoptées, j’y voyais deux conditions séparables : soit vos spéculations étaient éblouissantes auquel cas elles auraient écrasé n’importe quel réfractaire. Soit elles étaient, comme c’est souvent le cas, y compris pour Darwin, un peu limites en solidité et il aurait alors au moins fallu qu’elles apportassent un plus au mouvement en cours, non un moins, non une obligation de demi-tour toute, surtout pas une rétractation.

                          Or, à l’évidence, pour une de ces raisons, les Princes n’ont pas validé vos spéculations


                          Comme de mon côté j’en restais à « J’en sais rien de ce qu’il raconte Emile mais il me tarde qu’il ait raison » j’ai viré à l’agacement vis-à-vis de votre stratégie. Je voulais que vous fussiez entendu (j’aurais été fier d’avoir été un des premiers à avoir découvert la Vérité sur AVox, j’aurais adoré AVox, etc.) et je trouvais que vous vous y étiez probablement mal pris.

                          Ce n’est donc que récemment, depuis que vous exprimez votre découragement, que je vous aborde en vous suggérant de vous y reprendre autrement.

                          Ma proposition consistant à agir de manière plus diplomatique vous déplaît et vous paraîtrait même odieuse.

                          A ma différence, vous ramez sur le sujet depuis longtemps en y consacrant beaucoup d’énergie et de temps. Trop de sacrifices ayant été faits au nom de cet autre Bibracte, vous ne vous voyez donc pas expliquer aux vôtres une quelconque manière de reculade.

                          Contrairement à Gandhi, Mandela, Aung San Suu Kyi et Giap, vous n’envisagez de combat que mené à la hussarde. Vous me rappelez le très embravé Lt Vigouroux qui se serait jeté dans le feu rien que pour entendre Bigeard lui dire « Bravo Vigouroux : » et de tomber foudroyé d’une balle en pleine tête à la seconde suivante. Vous n’envisagez qu’une seule manière de vaincre. Celle qui offre de passer sous un arc de triomphe (il n’y a que très peu de pays qui ont ce genre de megacouronne)

                          Toujours en vous caricaturant (car d’ici on ne voit des engagés que leur fièvre) je vous conçois réfutant la thèse d’un autre chercheur établissant lui-aussi Bibracte au Mont Saint Vincent et cela uniquement parce que votre combat ne serait plus aussi fabuleux que celui de David contre Goliath. Vous me semblez fantasmer de conduire un sublime assaut en étant placé en tête de 50 gaillards tout à vous acquis.

                          Sur AVox, qui n’est pas du tout un média de première ligne (il doit y avoir quoi, mille lecteurs-rédacteurs tout au plus ici) vous bénéficiez d’une oreille attentive et vous avez rencontré quelques fans de tympans.
                          Ici, tout le monde vous respecte et vous lit calmement. Ici, il y a des gens disposant de quelques pointures sur le sujet archéologique.
                          Ici vous pouvez jour après jours produire des documents.

                          Mais ici, combien de personnes avez-vous exactement convaincues ?

                          Pourquoi ne cherchez-vous pas à établir ce chiffre alors que ce serait très facile « Coucou les gars, veuillez me dire franchement si je vous ai convaincus ou pas »

                          La question est hyper facile à poser et ce serait très facile, pour les convaincus, d’y répondre
                          « Moi Emile » « Moi aussi Emile »

                          Imaginez, et vous l’avez probablement déjà imaginé, que même ici où vous avez tout de même coagulé de fortes et régulières sympathies, il n’y ait personne de convaincu ou d’assez convaincue pour dire « Je cosigne aux côtés d’Emile »
                          Imaginez qu’au mieux il y ait dix AVoxiens vraiment convaincus alors que vous avez pu nous parler 3000 fois de votre vision :

                          Imaginez qu’après tout ce temps et ces soins accordés à vos démonstrations sur ce site vous n’ayez même pas 50 gars tout à vous acquis.

                          Cela ne voudra-t-il pas dire qu’il y a trop de mous dans vos preuves ?

                          Au fond, pour quelqu’un d’animé du même dessein que vous, il y aurait comme trois oreilles possibles.
                          Soit celles des Princes à qui il ne faut présenter que du très docte
                          Soit celles de gens de culture et de pouvoir moyens qui peuvent se contenter d’arguments de solidité moyenne mais qui seraient emballés d’arguments en béton.
                          Soit celles des gens de petite culture et de peu de pouvoir qui préfèrent les saltimbanques car ils se sentent complexés devant les déballages savanteux.
                          .
                          Si sur ce site d’oreille moyenne vous n’avez pas su coaguler à vous 50 personnes alors que vous avez pu vous exprimer dans les plus confortables conditions, je vois mal comment vous convaincrez les Princes

                          Tout au long de son cheminement vers le dauphin, Jeanne avait su convaincre tous les niveaux d’oreilles.

                          Inversement, Heinrich Schliemann, avant de fouiller, n’avait convaincu personne mais il n’y tenait pas. Il préférait tout découvrir seul. Il avait consacré sa fortune aux fouilles (Tiens, il est un exemple de type s’étant très fortement enrichi en particulier en prêtant aux chercheurs d’or au taux de 12% par mois). Il s’est beaucoup trompé mais il s’est bien éclaté tout seul, tout en ayant su saisir l’opportunité de s’allier les talents de Wilhelm Dörpfeldf








                          «  »«  »celle de faire en sorte que des massacres comme celui des tours de New York ne se reproduisent pas.«  »«  »"

                          Vous avez donc découvert la recette pour que des massacres de ce genre ne se reproduisent pas.
                          On serait ravi à moins.
                           
                          Mais avez-vous réussi à la vendre au moins une fois cette recette et si non pourquoi à votre avis ?


                        • easy easy 31 janvier 2012 19:40

                          «  »«  »« Si je n’y arrive pas, j’en conclurai qu’Agoravox ne sert à rien et qu’elle ne peut pas prétendre à être le troisième pouvoir qu’elle revendique »«  »«  »


                          AVox est un site ouvert à tous vents et 1000 personnes y participent de discussions croisées. Aucun individu ne peut juger le site en bien/mal, sain/malade, utile/inutile
                           
                          Un individu peut juger d’une masse sur son niveau moyen de culture, sur son niveau moyen de classe sociale, sur son niveau moyen de politique, de science. Mais il ne peut pas, sauf à être parano, la juger en Utile/Inutile, A garder/ A jeter.

                          Et cela même si AVox revendiquait d’être le troisième pouvoir. Ce qui n’est pas le cas. Attribuer indument une prétention de troisième pouvoir à la masse des AVoxiens, c’est faire parler les foules, c’est de l’utilisation et de la manipulation de masse. 

                          A mon sens, si vous n’avez pas réussi à convaincre 50 AVoxiens c’est que vous avez tort quelque part. Si ce n’est sur le fond c’est alors sur la forme et la stratégie.



                          «  »« Question stratégie, je n’ai de leçon à recevoir de personne. »«  »"

                          Vous ne voulez recevoir de leçon de personne mais vous vous voyez le droit de juger en Utile/Inutile même la masse de gens qui se retrouvent ici pour discuter tranquillement.
                          Juger une masse, surtout aussi éclectique et ouverte, à laquelle vous avez vous-même très amplement participé en étant mille fois soutenu en encouragé, la juger en Utile/Inutile lorsque vous échouez, c’est certainement crâne et digne d’un colonel de l’armée française de l’époque coloniale et néo coloniale mais ce n’est ni respectueux des individus, ni honnête, ni loyal, ni lucide.

                          Dès la première fois que je vous ai lu, j’ai deviné que si dans un premier temps vous cherchiez à nous faire adhérer à vos visions, vous alliez forcément, dans un second temps et en cas d’échec persistant, finir par nous mettre sur le dos la responsabilité de votre défaite et nous traiter soit de débiles soit d’inutiles.
                          Je me doutais que nous allions subir le principe d’aliénation qu’entreprennent par exemple les officiers sur leurs soldats qui d’abord les mobilisent à leur stratégie et qui les traitent de bons à rien en cas de défaite.


                          • Emile Mourey Emile Mourey 31 janvier 2012 20:55

                            @ easy

                            Bonne critique. Comme je m’arrête en principe d’écrire dès les premiers beaux jours pour me consacrer à la restauration de ma propriété, cela me donne le temps de réfléchir.

                            Si le Ministre de la Culture, qui m’a félicité pour la rédaction de mes ouvrages, fonde ensuite un musée de l’immigration pour dire que l’immigration est une chance alors que je dis qu’une immigration importante de culture différente est un problème qu’on ne doit pas traiter à la légère, c’est sa responsabilité.

                            Si les ministres suivants répondent aux questions écrites qui leur sont posées - publication au J O - par une superbe langue de bois, c’est leur responsabilité

                            Si le ministère de la Culture préfère m’insulter plutôt que de mettre en demeure ses experts à se justifier ou à accepter le débat, c’est sa responsabilité. http://www.agoravox.fr/ecrire/?exec=articles&id_article=85734

                            Si les responsables de collectivité me répondent toujours avec amabilité mais sans que rien ne change, c’est leur responsabilité. 

                            Si le journal local refuse de m’ouvrir ses colonnes ou d’ouvrir le débat, c’est sa responsabilité.

                            Si FR3 Bourgogne estime qu’en m’accordant 1 minute et quelques secondes d’antenne, c’est suffisant, c’est sa responsabilité.

                            Si les philosophes médiatisés auxquels je me suis adressé préfèrent continuer à divaguer sans poser la question des textes scripturaires, c’est leur responsabilité.

                            Si les responsables politiques préfèrent composer avec la charia plutôt que d’aller dans le sens de mes articles déjà publiés dans lesquels j’ai commencé à donner une explication rationnelle et terrestre de l’islam, de même que je l’ai montré pour le christianisme, c’est de leur responsabilité.

                            Merci pour vos commentaires.

                          • easy easy 31 janvier 2012 22:29

                            De rien l’ami


                          • Antenor Antenor 5 février 2012 12:17

                            Ce qui dérange peut-être le plus certains chez les Gaulois, c’est la notion de long terme qui leur est sous-jacente. S’intéresser aux Gaulois implique de se poser des questions sur l’évolution culturelle, la réelle portée des succès, des échecs. Dans notre société dominée par une pensée court-termiste (admirera-t-on toujours l’Allemagne dans dix ans ?) et de rupture fantasmée avec le passé, cette notion de continuité arrive comme un cheveu sur la soupe.

                            L’exemple napoléonien qui fait toujours rêver quelques uns est pourtant le plus parlant. Ce n’est pas parce qu’on gagne avec brio pratiquement toutes les batailles qu’on gagne la guerre. Un ensemble de bonnes tactiques ne fait pas une bonne stratégie.


                            • Antenor Antenor 5 février 2012 15:03

                              La seule possibilité pour que Bibracte soit au Mont-Beuvray serait que Bibracte ne soit qu’une capitale politique ( et probablement aussi religieuse) sans rôle économique et militaire majeur.

                              On pourrait à la rigueur envisager que les pagus éduens se soient mis d’accord pour créer un lieu de rassemblement politique sur un site ne dépendant d’aucun pagus particulier. Mais on est quand même très loin de la Saône et pourquoi l’avoir perché si haut ?

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