Bonjour
et quand bien même il en disparaîtrait une infime proportion, celà ne prouverait rien. On part en effet d’un postulat (une théorie d’univers parallèle), on en déduit un événement possible (la disparition de neutrons vers cet univers). Puis on affirme que cet événement (la disparition de netrons) si il se produit illutre le postulat (ils seront passés vers cet autre univers).
En logique même si A=> B, on n’a pas de façon équivalente B=> A.
Exemple : si je saute du toit d’un immeuble de 50 m alors je me tue en me fracassant. Si je me tue en me fracassant c’est que j’ai sauté du toit d’un immmeuble de 50m. Non, je peux avoir sauté dans une piscine vide, être tombé d’un pont, etc etc.
Les théories d’univers parallèle sont des théories mathématiques du réel à rapprocher de théories plus simples : prenez les nombres imaginaires par exemple, il n’existent pas de grandeur imaginaire dans le monde réel, mais ils sont utiles pour des calculs par exemple en électricité. On n’en déduira pas que l’électricité est imaginaire !
Les théories mathématiques ne sont pas le réel. Là où la science progresse, c’est quand on observe une nouvelle caractèristique du réel, et que des outils peuvent la décrire : exemple la terre ressemble à une sphére qui est en soi un objet mathématique. La relativité générale est par exemple une option pour décrire la gravité. Cette option a des conséquences qui se sont avérées plus pertinentes par la suite pour décrire certains phénomènes que les simples lois de la gravitation de Newton : voir les lentilles gravitationnelles photographiées par Hubble. L’espace est-il courbe pour autant ? Ou plutot les masses ont-elles un effet sur les trajectoires de matière qui ressemble à ce que ferait un espace dont elle courberaient les lignes topologiques ? Pour un physicien c’est juste que le modèle est applicable.
Bonne nuit 