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Commentaire de Richard Schneider

sur Des sondages en démocratie


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Richard Schneider Richard Schneider 31 janvier 2012 17:10

Bonjour Fergus,

Vous faites la même réflexion que docdory : en principe les indécis s’ils votent ne changent pas fondamentalement la donne à un peu plus de 80 j. de l’échéance - à moins d’un imprévu cataclysmique (guerre mondiale, terrorisme, désistement accidentel d’un des trois candidats favoris etc ...). 
Je viens d’étudier le sondage du jour (BVA - Paris Match) : les tendances « lourdes » restent quasiment inchangées depuis des semaines - le Sarko-show n’a pas eu une grande influence sur les intentions de vote. 
Cependant, l’écart entre Sarkozy et Hollande me semble bien trop important : forcément, il va se réduire de quelques points (surtout au 2e tour 58-42, c’est énorme !). Mais, effectivement, si l’on admet les + et - 3% de marge, on devrait donc assister au duel prévu. Car, contrairement à ce que j’ai pensé il y a encore quinze jours, ni Le Pen ni même Bayrou (à moins d’un effondrement de Sarkozy : le béarnais serait alors le candidat de rechange idéal pour la droite modérée de l’UMP - mais je n’y crois plus) ne pourront, en principe, dépasser les 20%.
Il reste un hic : le nombre des abstentions ; il pourrait à la limite bouleverser les prévisions. Comme en avril 2002.
Mais si l’électorat se déplace en nombre aux urnes, comme en 2007, les prévisions de février devraient se vérifier au soir du 1er tour. (Rappelons que Royal était déjà quasiment battue début février 2007).

à Viktor : 
Les gens qui ne s’inscrivent pas sur les listes électorales - ou qui ne sont pas inscrits pour des raisons diverses - ne peuvent pas être pris en compte concernant des intentions de vote. On ne peut donc pas contester les chiffres (42% pour la gauche et 58% pour la droite). Car personne ne peut affirmer que les non-inscrits sont d’un bord ou d’un autre.
Aux USA, le nombre de votants aux présidentielles (sauf en 60, élection de Kennedy) est très bas par rapport au nôtre : cela n’empêche pas le président élu de gouverner le pays.
Enfin, une dernière remarque : si les bulletins blancs « normaux » étaient pris en compte, je pense que l’on aurait une meilleure appréciation de l’avis des électeurs sur les différents candidats.

Bonne journée,
RS

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