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Commentaire de UnitedBusiness

sur A propos de la (très chère) bulle immobilière


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UnitedBusiness (---.---.128.191) 18 janvier 2007 15:52

Ce matin (23 janvier 2006), s’ouvre, pour une durée de 3 mois, une vaste pantalonnade judiciaire : le procès des HLM de Paris entre 1989 et 1994, la dernière des grandes affaires politico-financières.

Une cinquantaine de patrons du bâtiment (petits et gros, tous corps de métiers confondus) et d’intermédiaires vont défiler à la barre pour trafic d’influence sur des marchés publics et fausses factures.

PAS UN SEUL POLITIQUE n’est poursuivi, alors que des protagonistes admettent que la pompe à fric visait au financement du RPR, rebaptisé UMP, à une époque où Jacques Chirac cumulait la présidence du parti et la mairie de Paris.

L’accusation conclut comme à regret : « L’instruction n’est pas parvenue à établir formellement l’implication personnelle des responsables au sein de l’appareil politique du RPR. »

Seuls les anciens dirigeants de l’office HLM (Opac) sont poursuivis, comme s’ils avaient lancé de leur propre chef une fraude institutionnalisée.

Filières.

On croyait avoir tout vu en matière de marchés truqués et de fausses factures.

« Si on fonctionne de façon normale, on n’a pas de marché public », résume un prévenu.

Dans l’affaire des HLM, on découvre quand même un intermédiaire planteur de bananes et d’ananas en Côte-d’Ivoire, un débitant de tabac basé à Monaco, une société de gardiennage fantôme en Seine-Saint-Denis... Les mêmes filières servent parfois à décrocher un lot du tunnel sous la Manche ou du parc Eurodisney.

Un dirigeant de la Générale des eaux le dit sans ambages : « Je paie un service non vérifiable dont l’objectif est d’avoir un marché. »


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