"La lecture de ces deux ouvrages agréables à lire
permet, sans tomber dans la paranoïa ni la théorie du complot, d’avoir un
regard critique et analytique…"
Si l’on a réellement un regard critique sur l’Histoire, et
que l’on cherche vraiment à travers tous les réseaux, on aboutit non pas à une
théorie du complot mais bien à
l’exécution du complot.
Je trouve cela triste, lorsque j’entends quelques fois sur
les ondes ou ailleurs, parler des magouilles et autres malversations qui vont à
l’encontre du bien des citoyens et cette conclusion : "A mais, ne tombons
pas dans la théorie du complot…"
On a l’impression que l’on va devenir un pestiféré si par
malheur on évoque la possibilité qu’un groupe de personnes influent fomenterait
contre le peuple. Mais surtout le plus délirant, -comme l’animal qui va à
l’abattoir- la majorité déverse cette
phrase comme un seul homme. S’en est presque devenu un slogan de bon goût dans
les cocktails parisien. C’est exactement comme le doute au sujet du 9/11.
Hallucinant de naïveté, d’infantilisation, de négationnisme devant la vérité des faits.
Comme je le dit souvent, la fameuse théorie du complot et son exécution est
écrite noire sur blanc. On peut la trouver dans une grande quantité d’ouvrages
et croyez moi, ses promoteurs sont fières de leur projet.
Voyons ce que nous ont laissé certains hommes de l’histoire ?
Je vous fais quelque chose de rapide. Mais bon, il suffit de chercher : (excusez la mise en page)
" Le pouvoir des financiers tyrannise la
nation en temps de paix et conspire contre elle dans les
temps d’adversité […]. Le pouvoir de l’argent essaiera de
prolonger son règne jusqu’à ce que toute la richesse soit concentrée entre
quelques mains. "
(Letter from Lincoln to Col. Wm. F. Elkins, Nov. 21, 1864).
. Nous pouvons
vaincre la démocratie parce que nous comprenons les fonctionnements de l’esprit
humain, l’arrière plan mental qui se cache derrière la persona.
Il est nécessaire que nous
disposions d’une imagination constructive oeuvrant au sein d’un vaste réseau
d’individus influents qui sont aujourd’hui les vecteurs du pouvoir, pour
produire cette culture aristocratique dévouée, consciente d’elle-même,
hautement sélective et ouverte d’esprit qui représente, me semble t-il, la
prochaine étape nécessaire du développement des affaires humaines.
Lord Alfred
Milner
1903
Carol White,
The New Dark Age Conspiracy
Le complot du nouvel âge sombre,
New benjamin franklin House,
1980, p 5.
Estulin
p 60
"Trois cents
hommes, dont chacun connaît tous les autres, gouvernent les destinées du
continent européen et choisissent leurs successeurs dans leur entourage."
Walther Rathenau
(1867-1922)
Ministre des affaires
étrangères
de la République de Weimar.
Déclaration au journal
autrichien :
Wiener Frei Presse.
24 décembre 1912
"Le
capital doit assurer sa propre protection par tous les moyens possibles, grâce
à la coalition et à la législation. Les dettes doivent être collectées et les
hypothèques interdites le plus rapidement possible. Lorsque les personnes
ordinaires perdent leurs maisons à travers le processus de la loi, elles
deviennent plus dociles et peuvent plus facilement être dirigées grâce au bras
fort du gouvernement représenté par les principaux intervenants qui
s’appliquent désormais à créer un impérialisme permettant de gouverner le monde.
En divisant les votants grâce au système de parti politique, nous les
manipulons afin qu’ils dépensent toute leur énergie pour des problèmes n’ayant
aucune importance. C’est donc grâce à une action discrète que nous
garantirons la pérennité de ce que nous avons si bien planifié et
accompli."
US Banker’s
association Magazine :
1924
"Comme la civilisation devient plus complexe, et que la
nécessité d’un gouvernement invisible a été démontrée de façon croissante, les
moyens techniques par lesquels l’opinion publique peut être enrégimenté ont été
inventés et développés. Avec la
presse écrite et les journaux, le téléphone, le télégraphe, la radio et
les avions, les idées peuvent êtres rapidement répandues, voire instantanément,
à travers l’Amérique toute entière."
Edward Bernays (1891-1995),
auteur et ancien dirigeant de CBS Television,
dans son livre « Propaganda », publié en 1928
"Nous travaillons présentement discrètement de toutes
nos forces, pour retirer du fonctionnement des états nations du monde cette mystérieuse force
appellée souveraineté."
Arnold Toynbee (1889-1975),
historien et philosophe
anglais,
lors d’un discours à
Copenhague, en 1931
« Qu’on le veuille ou
non, nous aurons un
Gouvernement Mondial. La seule question qui se pose est de savoir si ce
gouvernement mondial sera établi par consentement ou par conquête. »
James Paul Warburg
fut à la tête de la réserve fédérale US (fed)
dès sa création en 1913.
Un des principaux directeurs
du C.F.R (1921 à 1932)
au Sénat américain
17 février 1950
Car nous
sommes confrontés, dans le monde, à une conspiration monolithique et immuable qui
s’appuie essentiellement sur des moyens publics pour élargir sa sphère
d’influence, sur l’infiltration plutôt que l’invasion, sur la subversion plutôt
que l’élection, sur l’intimidation plutôt que la liberté de choix, sur la
guérilla nocturne plutôt que les armées en plein jour.
Discours fait à la presse,.
J.F.K
appelle les médias à lutter avec lui contre la dissimulation.
le 27 avril 1961
Si après ce petit florilège le doute ne s’installe pas… J’ai remarqué ces derniers temps que beaucoup citaient ou faisaient l’analyse d’ Edward Bernays, mais sans jamais aller jusqu’au bout du processus de sa pensée. Bernays parle clairement dans « Propaganda » d’un gouvernement invisible. Je cite, premier chapitre, les deux premières phrases :
La manipulation consciente, intelligente, des opinions et des habitudes organisées des masse joue un rôle important dans une société démocratique. Ceux qui manipulent ce mécanisme social imperceptible forment un gouvernement invisible qui dirige véritablement le pays.
Le personnage ouvre son livre sur ce texte !!! De quoi est-il question ? De référundum d’Initiative Populaire. Bernays, même mort est resté le maître à penser du business électoral US. Donc, Européen et plus tard mondial.
Excusez-moi mais, qu’est ce qu’il vous faut d’autre ?