Erreur de fond. L’un et l’autre sont : des économistes, libéraux, de droite, et on pourrait dire que c’est un pléonasme. Entre les deux, une controverse sur les degré d’intervention nécessaire de l’État et sur leur efficacité.
Si la gauche se raccroche aux branches du Keynesianisme, c’est parce qu’elle a plus ou moins compris qu’il n’y avait pas une économie de marché contre une économie « non de marché », mais une économie tout court qui avait ses propres logiques de fonctionnement. La principale etant que si on ne laisse pas une place a la liberté de choix de l’ensemble des acteurs, elle fonctionnait plus mal. Donc la gauche se « libéralise ».
La seconde, c’est qu’elle est devenue comme jamais le canal d’expression politique d’une classe sociale, celle de ceux qui dépendent pour leurs revenus de la dépense publique. Entre plusieurs vision libérales, elle choisit spontanément en apparence celle qui semble justifier des dépenses publiques.
Évidemment, elle fait mine d’oublier que Keynes était surtout favorable a une intervention pour favoriser l’investissement, et non comme elle a « des crédit des postes » donc a une consommation accrue de l’État. C’est égal, c’est quand même un progrès.
Là ou on reste quand même dans le grand n’importe quoi, c’est qu’alors qu’elles nous parlent de keynes, les gauches nous promettent une politique de l’offre dés lors qu’elle justifie une intervention accrue de l’État et une hausse des prélèvements.... ! « Renforcer le socle industriel, produire français, banque d’investissement industrielle ».
Conclusion ? La cohérence intellectuelle n’a jamais étouffé les pensée de gauche, mais les référence à Keynes constituent une sorte d’hommage du vice à la vertu assez encourageante pour l’avenir. Encore une cinquantaine d’année et les gauches comprendront peut être que le « faire payer les riches » ne peut pas constituer l’alpha et l’oméga de toute politique économique.....