Un article qui plein, comme souvent avec les puissants, le fort et fustige le faible.
Oui, le client ne fait rien pour contrer ce système. En même temps, le client n’a pas le pouvoir de le faire efficacement. Oui, s’il n’était pas aussi individualiste, s’il se syndiquait plus, s’il se regroupait dans le cadre d’un véritable contre pouvoir, alors oui, il pourrait flanquer en l’air tout ce système. Mais qui a détruit ce qui les unissait ? Qui, sinon les riches, premier partisans d’un individualisme qui les favorise ouvertement ? Qui, sinon le monde des dirigeants privés (dont les banquier sont désormais un symboles) est responsable de la lutte contre toutes les formes de collectivisme ?
Mais ce système, c’est ceux qui ont du pouvoir qui l’ont mis en place. Et qui pourraient facilement le défaire, voir même le corriger. Et nier que, vu l’importance de l’économie dans nos sociétés modernes, et vu l’importance du monde bancaire sur cette économie, les banquiers sont les personnes les plus puissantes de nos sociétés est un mensonge.
Le pouvoir implique la responsabilité. Or, actuellement, ceux qui ont le pouvoir l’utilisent pour le garder. Ils créent un système absurde pour justifier le système qui les maintiens au pouvoir.
Qu’une partie des hommes politiques soient complice, oui. Mais jeter l’opprobre sur le monde politique est facile. C’est après tout ceux qui doivent nous rendre des comptes, les coupables tout trouvés. Mais l’échec de la société actuel, c’est l’echec de tout les dirigeants, dirigeants de gouvernement, dirigeants de banque, dirigeants d’entreprises. Et, comme nous pouvons déjà sanctionner (en ne les réélisant pas) les hommes politiques, c’est sur les autres dirigeants qu’il nous faut agir d’urgence. Avec la plus grande fermeté.
Le peuple est coupable, par son laxisme, d’avoir laissé le pouvoir lui échapper. Il a fait confiance à ces « héros » qu’étaient les riches, à l’époque, ceux qui allaient « créer de la richesse pour tous ». Et petit à petit, ils ont vérolés le système.