Vous surestimez largement le rôle de l’entrepreneur (et celui de tout chef en général).
Tut d’abord, peu d’entrepreneur se lancent dans des filon originaux et novateurs. La masse des entrepreneurs, en France comme ailleurs, c’est le petit boutiquier qui fait comme on a toujours fait. Le boulanger, le boucher, ect. Ce dernier ne sélectionne pas un filon ou une implémentation particulière. Il se contente de répéter un schéma ancestral. Et ça marche, par inertie sociale. Même si, techniquement, la précarisation de la population est une menace conséquente pour ses petits patrons. Il faut comprendre que ces patrons là prennent un risque et arrivent premier dans un concours de circonstance (pour reprendre Coluche). Aucun talent là dedans. Quand à ceux qui mettent au point un certains nombre d’innovation, il faut bien voir que c’est rarement eux qui se charge du vrai boulot : l’implémentation. Dire « je vais créer une boite qui va faire des voitures électriques » c’est simple. La créer effectivement, c’est moins simple.
Vous plaignez les petits patrons. Mais rien ne les obliges à être patrons, si ce n’est leur choix (et, accessoirement, le marché de l’emploie privé actuel, qui mérite une révision de font en comble). Leur choix est non productif : à quoi ça sert d’avoir 150 petite boulangerie indépendante quand on peut en avoir 15 grande et interconnectée ? Voir une seule. Le monopole n’est un problème que si on y trouve pas un contrepouvoir. Mais des contrepouvoir possible, il y en a. L’état est bien sur le premier d’entre eux. Les association de consommateurs également, pour peu qu’on leur en donne le pouvoir.
On peut vivre avec 1100 euros par mois, mais pas à Paris. Ou alors, avec plus de 4h de trajet par jour, ce qui provoque une dégradation conséquente de la qualité de vie. Et une pollution assez lourde. Ce genre de dysfonctionnement sociétal est grave, plus grave qu’une remise en cause de ces sois disantes précieuses « libertés fondamentales » que sont la liberté débridé de propriété et la liberté d’entreprendre.
L’article, à mon sens, pèche un peu quand il présente simplement l’investissement d’un entrepreneur comme un risque personnel. Or, il oubli qu’il est souvent impossible d’assumer seul les conséquences de son échec. Un risque pris est donc systématiquement collectif. Le contrôle sur ce risque se doit, également, d’être collectif. La position de l’employé n’est pas particulièrement plus précaire que celle de l’employeur : si la société fait faillite, les employés sont également en situation grave. La dette en moins, mais un certains nombre de montage permettent aux entrepreneurs de ne pas voir reporter sur leur tête propre la dette de leur entreprise (de tels montage ne sont cependant pas toujours facile à mettre en place)
10/02 12:10 - Biloo
Pourquoi ne taxer que le travail des Hommes lorsque l’on peut taxer le travail tout court (...)
08/02 08:25 - titi
Il y a qq chose d’effarant dans le système francais : c’est l’interim. En (...)
07/02 17:16 - Claude Simon
07/02 16:47 - epapel
Mais qui le financerait ce revenu si pas assez de monde travaille ?
07/02 14:12 - Biloo
La mise en place d’un revenu universel fixe permet de rendre le revenu aléatoire viable. (...)
06/02 23:29 - exocet
En même temps, planter plein de patates dans un petit appartement HLM...
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