Bien sûr que si, il faut des compétences (diverses d’ailleurs), même dans le cas d’un commerce traditionnel. L’exemple du salon de coiffure est parlant : il ne suffit pas de déposer son dossier, il faut trouver un local bien situé, se faire connaître (communication) et reconnaître (qualité du service). La clé du succès est de se démarquer de la concurrence. Cela tombe rarement du ciel. J’ai vu des boulangeries ouvrir et s’accaparer immédiatement la clientèle de la boulangerie voisine, tout simplement parce que le pain y est meilleur et le décor plus « authentique »... Ce n’est pas le fruit du hasard. Et c’est d’ailleurs pourquoi beaucoup d’entrepreneurs se cassent la gueule.
Bref, il ne suffit pas, comme vous le prétendez, de répéter un schéma ancestral. C’est peut être valable dans les zones rurales reculées mais en milieu urbain la concurrence impose de se démarquer (un minimum) de ses proches concurrents, que ce soit sur le prix, la qualité ou la créativité. Cela dit je ne plains pas les patrons, je nuance juste un discours trop répandu selon lequel entrepreneur = riche = méchant et employé = pauvre = gentil.
Pour ce qui est de Paris et de ses prix de l’immobilier je vous rejoins : on nage en plein délire.