C’est normal de mépriser le donneur de leçon que vous faites, toujours à egréner vos vérités à vous en vous servant de bouts de sites, de références, de jugements tout faits sans la moindre méthode, la moindre rigueur intellectuelle, comme un petit commissaire du peuple de quartier, veillant à la conformité de la pensée unique.
Mishima a affronté la mort après s’être imposé une discipline d’écrivain et de budoka durant toute une vie - écrivant avec une rigueur absolue tous les jours, créant des pages de beauté et d’émotion, ce dont vous êtes de toute évidence incapable.
En somme vous êtes la caricature des criticaillons qui se vengent du talent et du génie en tentant de le salir. Mais Mishima est là où les médiocres de votre espèce ne sauraient l’atteindre.
Comme l’a écrit Marguerite Yourcenar :
« Il y a deux sortes d’’êtres humains : ceux qui écartent la mort de leur pensée pour mieux et plus librement vivre, et ceux qui, au contraire, se sentent d’autant plus sagement et fortement exister qu’ils la guettent dans chacun des signaux qu’elle leur fait à travers les sensations de leur corps ou les hasards du monde extérieur. Ces deux sortes d’esprits ne s’amalgament pas. Ce que les uns appellent une manie morbide est pour les autres une héroïque discipline. C’est au lecteur de se faire une opinion. »