Big Foot danse toujours, Mr Guéant
Quand on se rend à un meeting de l'UNI (logiquement appelé MET * !), ce pseudo syndicat d'extrême droite devenu récemment relais présidentiel, ce n'est pas pour y parler chiffons : ces gens-là, en matière de couture, pratiquent depuis longtemps le maniement de bâton, qui fabrique en retour des sutures sur les faciès des gens rencontrés plutôt qu'autre chose. La longue carrière de ce syndicat est jonchée de faits divers du genre : bagarres, exactions, violences, etc. L'UNI, un groupuscule, et non un syndicat, né dans les bureaux du SAC de sinistre mémoire ne peut en effet qu'engendrer chez ses invités une violence verbale que Claude Guéant n'a pas su éviter. L'UNI (aujourd'hui encore largement noyauté par le FN), qui édite des textes de soutien à Eric Zemmour, a une origine particulière en effet : né sur les fonds baptismaux gaullistes pour devenir le pendant des syndicats de gauche, il a eu comme parrains Jacques Foccart, spécialiste des coups bas africains, Robert Pandraud, ce ministre de l'intérieur partisan de la peine de mort "car ça empêche au moins de recommencer" et l'ineffable Charles Pasqua (**), le barbouzard auteur des basses œuvres inavouables de Charles de Gaulle et des ses successeurs. L'UNI, donc, a toujours senti le soufre. Logique donc que son invité du jour, l'ancien petit préfet promu secrétaire présidentiel puis ministre de l'intérieur vienne flatter sa bassesse habituelle qui lui tient lieu de slogan politique. Un peu plus surprenant pourtant de constater que, se sachant plutôt à l'aise au milieu de cette assemblée de nervis, le ministre de l'intérieur puisse se lâcher en tenant un propos purement... fascisant. Il y a toujours des tentations totalitaires chez cet homme, qui rappellent trop de choses, comme je vais vous l'expliquer maintenant.
Claude Guéant, se sentant donc très à l'aise devant des jeunes d'extrême droite, a tenu en effet ce propos aberrant : selon lui,"toutes les civilisations ne se valent pas" : il existerait donc, selon lui, "des civilisations supérieures à d'autres", le propos est on ne peut plus clair. La civilisation, dans son acception la plus générale est, je le rappelle,"l'état de développement économique, social et culturel élevé, en parlant d'un peuple". Un peuple, donc, selon Claude Guéant, qui se retrouverait selon lui inférieur à d'autres, ou un peuple qui se prétendrait supérieur aux autres. Voilà qui résonne à nos oreilles comme une réminiscence directe de théories fumeuses : celles de l'hitlérisme, bien entendu, dont la quête principale a été de soumettre les autres peuples à ses idées. C'est en quoi la parole du petit préfet Claude Guéant représente une monstruosité dont il ne semble pas avoir pris pleinement conscience, à continuer plusieurs heures après à maintenir ce propos odieux. En ajoutant par exemple "qu'en tout état de cause, nous devons protéger notre civilisation". Chez lui, Huntington n'est jamais très loin, comme il n'est jamais très loin des cathos, comme j'ai pu le dire ici-même. Mais ce propos scandaleux n'évoque pas que l'hitlérisme : d'autres civilisations se sont crues supérieure, dans l'histoire.
Avant d'être de l'hitlérisme, en effet, le propos de Guéant est au moins daté : c'est le même avec lequel les Espagnols et les Portugais avaient soumis au fil de l'épée l'Amérique du Sud. C'est le même avec lequel aux Etats-Unis les indiens avaient été exterminés à coups de colts par les blancs, au cœur même de l'Amérique actuelle. Tout le monde, en cet hiver, à encore en tête l'image du chef indien Bigfoot dont le corps gelé continuait à défier ses assassins. Si Claude Guéant se prend pour une petite tunique bleue, il convient de lui mettre devant les yeux cette image, je pense. Raide mort, le corps gelé, Big Foot avait encore le torse relevé de défi : il ne s'était jamais couché devant ses hordes alcoolisées qui ne reconnaissaient pas sa civilisation, celle des Sioux Lakotas. Des civilisations jugées comme "inférieures" par ceux qui les envahissaient. Jugés "inférieurs" mais pas seulement : au moment de sa mort, Big Foot pratiquait un rituel fort particulier, celui des "ghosts dancers", ce que les blancs avaient tenté de lui interdire de faire.
La danse était l'occasion d'écouter ce que prophétisait le chef de danse du moment, les indiens n'ayant pas de hiérarchie religieuse spécifique. Les blancs y avaient vite vu le danger : celui de la naissance et du maintien d'une religion, tout simplement, ciment on le sait des civilisations (tant que l'homme n'aura pas appris à s'en passer). C'était le chef de danse ou l'évangéliste, et il n'y avait pas à choisir, selon les blancs : pour abattre la civilisation indenne, il ne suffisait pas de broyer ses tipis et de tuer ses chefs militaires (à revoir Soldat Bleu, tiens !). Il fallait aussi anéantir sa religion, qui était alors justement en train de se fédérer autour de cette coutume apparue tardivement chez les indiens du centre et du nord-ouest.
A ce moment précis, en effet, un chaman indien, appelé Wovoka (alias plus tard Jack Wilson), commençait à avoir un certain succès auprès de plusieurs tribus. L'homme est fondamental pour comprendre pourquoi on est allé jusqu'à l'extermination, car c'était un indien racontant avoir reçu une "vision" pour son peuple : bref, il était à la base de ce qu'on appelle une religion révélée. La vision de Wilson évoquait un dieu plutôt doux, qui excluait la guerre et parlait de vie en communauté avec les blancs : certains historiens ont jugé que sa façon de voir la religion était même proche de celle des Mormons. Chez les Lakotas, Wilson se heurtera à une opposition religieuse, certains sorciers prônant une guerre sans merci contre les blancs. Wilson était un prophète, mais à plumes, cette fois. Entrant directement en concurrence avec les blancs qui auraient peut être pu tolérer un animisme (ils l'avaient fait en Afrique), mais surtout pas ce genre de religion, dont ils savaient très bien à quoi cela pouvait mener. La vision de Wilson menait en effet à la fédération de tribus, qui, isolées étaient bien plus faciles à combattre : d'où la chasse menée par les blancs à la Ghost Dance, fédératrice de tribus ! Bref, il faisait ainsi de la politique, ce que fait toujours toute religion, d'ailleurs. Les blancs, conscients du danger se mirent à interdire la pratique au sein même des réserves que les indiens avaient obtenues : ainsi le 15 décembre 1890, ce fut la seule raison pour laquelle fut arrêté Sitting Bull : la pratique de la "Ghost Dance". Le soldat qui devait l'arrêter fut tué par un des aides de Sitting Bull ("Catch the Bear"), ce qui entraîna un tir généralisé dans lequel Sitting Bull fut tué.
Wilson, était un indien Paiute, une tribu pacifique, dont les prophéties seront recueillies par un anthropologue Leslie Spier, qui parlait lui plutôt de "danse autour d'un cercle" et non de "danseurs fantômes". C'est en tentant de rejoindre la tribu de Red Cloud, lui aussi adepte de la danse interdite, que Big Foot fut tué, assassiné par les soldats du 7e régiment de cavalerie des Etats-Unis, lors d'une fusillade dont on ignore toujours les raisons exactes du déclenchement. Les 153 morts de la tribu furent enterrés dans une fosse commune, le seul chef vivant restant, Kickin Bear, se rendant alors aux autorités.
On massacra donc à Wounded Knee pour une histoire de danse interdite. Dans les saloons de Californie, au même moment, on dansait le french-cancan (né en 1822) : mais les danseuses n'avaient pour prophète que le tenancier de la boutique : le pouvoir n'avait rien à craindre. C'était pour sûr la civilisation la meilleure, celle des saloons : vingt soldats américains reçurent la Médaille de L'Honneur pour le massacre de Wounded Knee... éliminer la civilisation indienne ne fut ensuite qu'un jeu d'enfants, comme on le fera plus tard avec les eskimos : de l'alcool, de la syphilis, quelques virus dont celui de la grippe, balancée par des mouchoirs infectés déposés comme présents (on a fait la même chose en Amazonie), et le tour fut joué. Manque de chance pour les blancs, les sioux héritèrent d'une portion ridicule de territoire, mais sur laquelle on découvrira plus tard du pétrole... c'est une autre histoire.
Vainqueurs des indiens, les Etats-Unis, dans les années 1920, vont donc voir "naturellement" fleurir des thèses sur la suprématie d'une civilisation sur une autre : des années plus tard, on appellera ses parisans des "supremacists", que l'on traduit aujourd'hui sans hésiter par des nazis. Chez ces gens là, affirmant que la leur de civilisation était bien entendu supérieure aux autres, cette dernière se devait donc d'être protégée de façon à ne pas s'affaiblir au contact des autres. Le métissage comme affaiblissement fait partie du même concept. La théorie était donc fondamentalement raciale et raciste. Aux Etats-Unis, par exemple, en Virginie, un individu, Walter Ashby Plecker (ici à gauche en photo) va bloquer durant tout son mandat l'accès des indiens au droit de vote, reconnu en 1924, et bloquer toute demande administrative (pour les mariages en particulier). Il a travaillé au Bureau du recensement de 1912 à 1946 : durant tout ce temps, il bloquera les papiers administratifs des membres des tribus au prétexte qu'ils n'étaient pas assez "natifs" !!! Au seuil des années 30, il ne faut pas se leurrer : l'Amérique est raciste (et même eugéniste). En 1926, le Ku-Klux-Klan défile ouvertement au milieu des rues à Washington même (photo ci-dessous) !!!
Les dirigeants adeptes de cette idée ont donc vite eu la tentation d'imposer la leur à de nouveaux arrivants sur le territoire, ou a empêcher ces nouveaux arrivants de débarquer sur ce même territoire : les "supremacists" ont été les premiers à prôner une politique anti-migratoire, à leur manière. A savoir la manière forte, celle qu'expliquent les livres de The Nazi Connection" de Stefan Kühl, et "The American Axis" de Max Wallace. Deux ouvrages qui rappellent qu'Hitler n'est pas l'inventeur des théories raciales. En effet, la première loi raciale d’exclusion est apparue en effet en 1924 aux USA et non en Allemagne : c'est "l’Immigration Restriction Act (1924), qui interdisait l’entrée des Etats-Unis aux individus souffrant de maladies héréditaires ainsi qu’aux migrants en provenance de l’Europe du Sud et de l’Est." Immigration et tentation raciale sont donc étroitement liées : on l'a bien vu en France lors des expulsions de Roms, où cette même tentation a resurgi, comme j'avais pu l'expliquer ici. Avec en guest star Mr Guéant, qui est apparu, depuis qu'il a été nommé ministre de l'intérieur, régulièrement à la télévision pour nous annoncer le nombre d'expulsés comme on annonce avoir remporté un trophée.
Une pente dangereuse, que cette politique, on le sait. Du blocage des frontières aux immigrants, on est ensuite passé à d'autres théories de la supériorité de civilisation sur une autre. Celles consistant à se passer des civilisations dites "inférieures". Comme j'ai déjà pu vous l'expliquer ici "En fait, les nazis appliqueront à la lettre les phrases terrifiantes de 1935 d’Alexis Carrel, ce catholique fervent qui sera membre du parti de Jacques Doriot et régent de la "Fondation française pour l’étude desproblèmes humains" sous Pétain : "Le conditionnement des criminels les moins dangereux par le fouet, ou par quelque autre moyen plus scientifique, suivi d’un court séjour à l’hôpital suffirait probablement à assurer l’ordre. Quant aux autres, ceux qui ont tué, qui ont volé à main armée, qui ont enlevé des enfants, qui ont dépouillé les pauvres, qui ont gravement trompé la confiance du public, une établissement euthanasique, pourvu de gaz appropriés, permettrait d’en disposer de façon humaine et économique. Le même traitement ne serait-il pas applicable aux fous qui ont commis des actes criminels ? Il ne faut pas hésiter à ordonner la société moderne par rapport à l’individu sain". Au procés de Nuremberg, tous les chefs nazis citeront eux le livre d’Henry Ford comme influence principale, et Karl Brandt, le chef du programme d’élimination des handicapés, déclara qu’il avait été marqué par des expériences datant de 1907 et faites aux Etats-Unis. Celles justement, d’Alexis Carrel... faites au Rockefeller Institute for Medical Research, fondé en 1901 par John D. Rockefeller, le magnat du pétrole"."
Passer du contrôle à l'extermination, la tentation est toujours grande, les militaires américains l'avaient fait à Wounded Knee. Le journaliste deAberdeen Saturday Pioneer L. Frank Baum écrivait le 3 janvier 1891 : "L'Aberdeen Saturday Pioneer a par le passé déclaré que notre sûreté dépendait de l'extermination des Indiens. Après leur avoir fait du tort pendant des siècles, nous devrions, afin de protéger notre civilisation, insister encore et débarrasser la terre de ces créatures indomptées et indomptables. De cela dépend la sécurité des colons et des soldats commandés par des incompétents. Autrement, nous pouvons nous attendre à ce que les années futures nous apportent autant de déboires avec les Peaux Rouges que les années passées." Même mort, BigFoot les hantait encore : la "meilleure" civilisation ne cessera plus, à partir delà, de se poser la question de savoir si elle l'était vraiment. Aujourd'hui encore, on découvre la richesse de la civilisation indienne, qui a été massacrée, au nom... de ce qu'ose proférer aujourd'hui l'ex petit préfet devenu maître de France.
Or justifier une supériorité de civilisation par rapport à une autre est impossible à faire, et ça n'a pas de sens : les nazis seront bien embarrassés pour l'expliquer, d'ailleurs, nous dit Hubert Hannoun : "Les théoriciens nazis sont allés assez loin pour en déterminer les « attributs spécifiques », les formes de comportement ou de pensée. Hitler, dans la ligne de son anti‑intellectualisme permanent, situe la différence entre peuples supérieurs et peuples inférieurs non pas au niveau des facultés intellectuelles et des sentiments humains mais à celui du comportement vécu efficace. Les peuples vaincus, écrit‑il dans son Mein Kampf, sont ceux qui font preuve de ce manque de résolution et de courage qui cherche à se cacher sous le couvert de sentiments humains". Bref, Hitler naviguait dans le vague pour définir ses pratiques raciales.
Définissant néanmoins par des artifices scientifiques (les nazis mesureront par exemple la taille de la tête), une sorte d'individus supérieurs aux autres, le concept sera donc fondamentalement racial : "les êtres supérieurs, individus et/ou groupes, doivent recevoir une formation visant à en faire des dirigeants, les êtres inférieurs devant apprendre à obéir. Le Mein Kampf d'A. Hitler revient fréquemment sur cette question : il aspire à l'émergence et à la prépondérance d'une humanité supérieure repçésentée par le type humain de l'Aryen. Obéir à la nature c'est, au plan de la formation, faciliter la prépondérance de celui qu'elle a elle‑même pourvu d'une supériorité" nous dit toujours Hanoun. Quitte à pousser un peu la nature avec le concept de "nurseries aryennes"... les Lebensborn (lire ici le courrier atterrant d'Himmler aux parents des enfants retirés !).
Au bout de cette route immonde et de cheminement d'esprit inepte, supprimer des individus jugés "inférieurs", Hitler saura le faire. Mais ce n'est pas non plus Hitler qui a inventé la chambre à gaz : "un établissement euthanasique, pourvu de gaz appropriés" est une proposition d'Alexis Carrel. Un scientifique... catholique. Carrel, témoin d’un miracle à Lourdes en 1903 s’était en effet publiquement converti au catholicisme. Selon lui, l'acquis jouait peu chez l'individu : c'est l'inné qui l'emportait. On avait beaucoup parlé de Carrel lors de la campgne électorale de 2007 de Nicolas Sarkozy. Comme j'avais tenté de vous en mettre en garde, car Alexis Carrel, appartenant au Parti populaire français de Jacques Doriot, et qui sera nommé Prix Nobel de physiologie en 1912, était très proche des idées exprimées alors (**) par le prétendant au titre suprême comme quoi "les pédophiles le sont dans leurs gènes déjà à la naissance". Quatre ans après nous y sommes à nouveau, et l'équipe de Sarkozy revient à son point de départ raciste du début. Ils ont déjà bouclé leur boucle. Et pas changé d'un iota depuis 2007. L'idée est depuis longtemps dans l'air au sein de la droite, obligée aujourd'hui de devenir plus "dure" pour ne pas se faire emprunter des voix à l'extême droite. Un autre exemple le démontre, bien avant l'arrivée au pouvoir de Sarkozy. Dans une rue, à Compiègne, en 2002, on avait déjà tenté de débaptiser la rue Alexis Carrel, située juste à côté de l'ancien camp de regroupement de Royallieu : mais la mairie d'y était opposée. Elle était UMP... elle l'est toujours. En 2003, le maire, proche du pouvoir et même pressenti récemment comme ministre, avait bien débaptisé la rue... pour aller porter la même plaque en face, un peu plus loin... toute l'UMP résumée en une seule action !
Qu'on ne se méprenne pas, donc. Au dessus d'eux, si petits, si étroits d'esprits, si haineux, Big Foot danse toujours : même mort, il continue toujours à les narguer.
(*) En effet, l’UNI – association universitaire de droite, créée dans le giron du SAC en 1969- vient d’être avalée par l’UMP pour créer le MET (pour "Mouvement étudiant"). Le MET serait une sorte de "comité de la majorité présidentielle" à la sauce campus. En effet, il regrouperait, outre l’UNI, les jeunes de l’UMP, du Nouveau centre et du MPF. Une scission de l’UNI a d’ores et déjà eu lieu. Un axe de la droite étudiante antisarkozyste allant du FN à la droite de la droite pourrait ainsi voir le jour.
(**) C'est Alain Krivine (jeune) qui explique Pasqua !
(**) "M.Onfray : « Il y a beaucoup de choses que nous ne choisissons pas. Vous n'avez pas choisi votre sexualité parmi plusieurs formules, par exemple. Un pédophile non plus. Il n'a pas décidé un beau matin, parmi toutes les orientations sexuelles possibles, d'être attiré par les enfants. Pour autant on ne naît pas homosexuel, ni hétérosexuel, ni pédophile. Je pense que nous sommes façonnés non pas par nos gènes, mais par notre environnement, par les conditions familiales et socio-historiques dans lesquelles nous évoluons ». N.Sarkozy : « Je ne suis puis d'accord avec vous. J'inclinerais, pour ma part, à penser qu'on naît pédophile, et c'est d'ailleurs un problème que nous ne sachions soigner cette pathologie. Il y a 1200 ou 1300 jeunes qui se suicident en France chaque année, ce n'est pas parce que leurs parents s'en sont mal occupés ! Mais parce que, génétiquement, ils avaient une fragilité, une douleur préalable. Prenez les fumeurs : certains développent un cancer, d'autres non. Les premiers ont une faiblesse physiologique héréditaire. Les circonstances ne font pas tout, la part de l'inné est immense »."
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