SVP, si nous tenons à un débat théorique essayons de singer les
scientistes avec des notations ’mathématiques’ très élémentaires
dépourvues de charges affectives ; m’aiderez-vous à corriger, compléter
ou valider le raisonnement suivant ? :
soit
E0 = l’effort social (charges) payé par les entreprises juste avant
l’instant T où ces « charges » sont transférées vers une hausse H de la
TVA
A l’instant T : H = E0
Soit R0 = le prix de revient de la totalité des marchandises qui seront soumises à la hausse de TVA
Soit R1 = le prix de revient de ces marchandises après à la hausse de TVA à l’instant (T+ epsilon)
à l’instant (T+ epsilon) : R1 = R0 - E0
Soit P = le pourcentage des produits soumis à cette TVA et vendus à l’export à l’instant T.
A l’instant (T - epsilon) , l’ensemble des marchandises exportées avait un prix de revient de : P * R0= P*(R1+E0)
A l’instant (T + epsilon) , l’ensemble des marchandises exportées coûte aux entreprises : P*R1
L’ensemble des acheteurs étrangers y gagnera donc : P*E0
Le transfert de financement des charges est donc d’autant plus attrayant
pour le commerce extérieur que ’E0’ est grand à l’instant T ... et que
’P’ est grand.
Question :
Concernant ’P’ qu’en est-il aujourd’hui en France ?
Que se passe-t-il après l’instant T ?
Examinons deux cas de figure :
- cas 1) le besoin de financement social E diminue ( par exemple par un effet induit de diminution du chômage ...)
- cas 2) le besoin de financement social E augmente ( par exemple parce qu’il aurait été mal évalué à l’instant T ... )
- - - -
a priori ( qu’en pensez-vous ?) :
Dans le cas 1) s’enclenche un cercle vertueux :
à prix de revient R1 constant, le financement social était assuré par les seuls Français ; mais puisque que R1 diminue ! ...
Dans le cas 2) s’enclenche au contraire un cercle vicieux quel que soit le taux de TVA :
le besoin de financement social E augmente ... mais il n’existe plus de
mécanisme pour payer un accroissement de dépenses sociales puisque ce
financement par TVA n’est payé que par les consommateurs Français ... et
qu’ils en viennent à consommer moins ! ...
Nota Bene :
le taux d’exportations n’intervient alors qu’à la marge, dans la
mesure où il favoriserait quand même l’embauche ... mais alors il ne
favoriserait qu’une embauche dans des conditions dégradées : renforçant
le cercle vicieux.
Entre les cas 1) et 2) qui ose faire des paris sans consulter les
premiers intéressés ? ( = les Français et non pas leurs clients à
l’export !)