De même sur l’Homme de Flores, et de façon générale l’arbre « généalogique » du genre Homo ...

Ce que dit la paléoanthropologie de façon désormais quasi irréfutable, c’est que notre espèce, Homo Sapiens, qui est la seule survivante du genre Homo sur la planète depuis la fin de la dernière période glaciaire, a coexisté, voire s’est métissée, pendant plusieurs dizaines de milliers d’années, avec d’autres espèces, issues de branches cousines du genre Homo.

On sait que Neandertal a été du nombre de ces espèces aujourd’hui disparues.
On pense que Homo Fiorensis en fait partie également (mais il existe d’autres hypothèses) : il pourrait s’agir d’un descendant d’Erectus, se retrouvant isolé sur une île, et donc évoluant vers une forme naine, comme beaucoup d’autres espèces se retrouvant isolées de la même façon (ainsi les derniers mammouth on vécu jusqu’à il y a -3000 environ dans des îles du nord de la Sibérie, sous une forme naine).
Au passage une petite imprécisions : les 7 squelettes de Flores identifiés sont datés entre -12000 et -95000 et non de -10000.
Par ailleurs, je découvre grâce à votre article l’existence de Denisovan, qui pourrait bien être un troisième exemple ...

Mais de là à dire qu’il y a « deux » branches avec chacune « deux » ou « quatre » subdivisions ... c’est audacieux ... La paléoanthropologie est une science qui avance et révise ses hypothèses au fur et à mesure qu’elle découvre de nouveaux fossiles et que d’autres disciplines, telle la paléo génétique (et bien d’autres), lui offrent de nouvelles pistes, mais il s’agit d’un puzzle dont on ne connaît ni les contours, ni le nombre de pièces ...

Cela laisse donc le champs libre à l’imagination, mais pour le bien de la science, il conviendrait justement de bien faire la différence entre les deux ...