Des Hobbits aux Géants
On se souvient qu’il y a environ 12 000 ans, de nombreuses recherches scientifiques, ont permis de faire converger la disparition de l’empire de Mu et de celui de l’Atlantide avec la chute d’une météorite géante en Sibérie, mais d’autres pas pourraient être faits, puisqu’il semble que d’autres civilisations auraient disparu de la carte du Monde au même moment.
Les certitudes de nos origines ne cessent d’évoluer et le temps qui passe ouvre régulièrement de nouvelles hypothèses.
On sait depuis quelques temps qu’il y a eu 2 branches : celle qui, en se subdivisant 2 fois, puis 4 fois, explique notre origine, et l’autre qui s’est terminée en « cul de sac », il y a 12 000 ans concernant l’Homo floresiensis, que l’on a surnommé « Hobbit », (graphique) cher à Tolkien qui, prémonition peut-être, a inventé un monde de « petits » dans son légendaire « seigneur des anneaux » (lien) dont un film « Bilbo the hobbit » réalisé par Peter Jackson, est annoncé pour 2012. lien
C’est en octobre 2004 que Peter Brown, Richard Roberts et Thomas Sutikna (lien) ont publié dans la revue « Nature », la découverte faite un an auparavant par Mike Morwood et son équipe, dans une caverne de l’île de Flores, en Indonésie, de 7 hominidés, datant les restes découverts d’environ 10 000 ans avant notre ère (c'est-à-dire il y a 12 000 ans) attribuant leur fin tragique à une importante éruption volcanique. lien
Cette découverte de l’homo Floresiens a fait l’objet d’un documentaire réalisé par Laurent Orluc, « l’homme de Flores ou le conte des derniers Hobbits » diffusé en novembre 2008, sur la 5, et aussi d’un autre « le mystère de l’homme de Flores », d’Annamaria Talas et Simon Nasht, diffusé sur Arte en novembre 2008. lien
Ces femmes et ces hommes, d’environ un mètre de haut, auraient vécu en reclus, dans cette ile indonésienne, chassant des rats gros comme des cochons et des éléphants nains, et tant de légendes courent encore sur ces Hobbits, que certains en viennent à croire qu’il y aurait des rescapés. lien
Lors des fouilles, les paléontologues mirent à jour des outils, du charbon de bois, et des restes d’animaux, prouvant que ces petits hommes étaient carnivores, pratiquant manifestement la chasse.
La boite crânienne de ces hommes de Flores n’était pas plus grande que celle d’un chimpanzé soit environ 400 cm3, soit 3 fois moins que celui d’un homme d’aujourd’hui. lien
Certains, comme l’anthropologue Daniel Lieberman, évoquent pour expliquer cette petite taille l’hypothèse du « nanisme insulaire ». lien
Pour Ralph Holloway, anthropologue lui aussi, rappelant que la taille du cerveau humain a presque triplé au cours de l’évolution, la place de l’homme de Flores est juste avant celle d’homo sapiens, et il nous faudrait revoir toute notre conception de l’évolution de l’homme, puisque cet « Hobbit » aurait pu croiser l’Homo Sapiens.
Y-t-il un rapport entre leur disparition, il y a environ 12 000 ans, et les événements tragiques qui ont vu la disparition des Jomons et des Atlantes décris dans mon dernier article ?
La totalité du film d’Orluc est sur le lien
Bien sur cette découverte suscite encore aujourd’hui la polémique.
Mais si l’on oublie les branches qui nous ont donné naissance, il y en eut 2 qui concernaient le Neandertal, disparu il y a 30 000 ans, dont on sait qu’il s’est croisé avec nos ancêtres, mais aussi un autre moins connu, le Denisovan. lien
Ce sont des chercheurs allemands qui, se basant sur le code génétique d’un os de doigt, et d’une dent, ont donné à leur découverte, le nom de la grotte dans laquelle ces restes ont été trouvés, la grotte Denisova. lien
Or ce Dénisovan, tout comme le Neandertal, aurait aussi rencontré nos ancêtres Homo Sapiens, s’il faut en croire Mattias Jakobsson et Pontus Skoglund : « l’hybridation a eu lieu à plusieurs moments de l’évolution ». lien
Nous ne sommes pas à l’abri d’autres surprises, d’autant que la civilisation dravidienne vraisemblablement à l’origine du peuple Tzigane, a disparu elle aussi il y a 11 500 ans, puisqu’un cataclysme aurait englouti leur continent sur les bords de l’Océan Indien, (lien) et comment ne pas faire aussi un parallèle avec les disparitions conjointes il y a 12 000 ans des Jomons, et des Atlantes ? lien
Les Dravidiens étaient, tout comme les Jomons, et les Atlantes, de grands navigateurs, d’autant qu’on a retrouvé leur trace sur des tablettes cunéiformes en Mésopotamie, et dans les ports d’Arabie, puisqu’ils remontaient par la Mer Rouge.
Jusqu'à une époque récente, la disparition de ce continent n’était qu’une hypothèse, mais en 2002, des images du monde englouti nous sont parvenues. lien
La première découverte a été faite en 1991 par des océanographes du NIOT (national institute of ocean technologie). lien
D’après l’archéologue Justin Morris du British Museum, des vestiges archéologiques, poteries, ossements humains, dents, ont été datés à 9500 ans/10 000 ans, ont été découverts par 36 mètres de fond dans le Golfe de Khambhat au large des côtes ouest de l’Inde, (lien) mais la cité engloutie de 9 km de long, pourrait être plus ancienne. lien
Même s’il reste des doutes sur la datation des vestiges retrouvés dans cette cité engloutie, il n’en demeure pas moins que les ruines laissent apparaitre les vestiges d’un barrage, d’un édifice de la taille d’une piscine olympique, un monument rectangulaire de 200 mètres sur 45 mètres, des routes, des systèmes de drainage, une sorte de « grenier à blé », et des rangées de constructions rectangulaires s’apparentant aux fondations de maisons en ruine. lien
Après l’effondrement de leur continent, les Dravidiens se seraient réfugiés aux Indes, puis persécutés par les Aryens, provoquant l’exode de ceux que nous appelons aujourd’hui les Tziganes. lien
Un texte ancien affirme « nous vivions tous ensemble en ce temps au même endroit dans un beau pays. Ce pays s’appelait Sind.il y avait beaucoup de joie, mais il y eut alors la bas une grande guerre et tous s’enfuirent hors du pays. Quelques uns allèrent en Arabie, quelques uns à Byzance, d’autres en Arménie ».
Entre les Toulous, les Malayâlams, les Kanaras, les Télougous, les Moundas, et surtout les Tamouls, formant tous ce que l’on appelle « Dravidiens du Sud » ils ont tous connus des « fortunes différentes », car si les Tamouls étaient des navigateurs puissants et réputés, pratiquant la médecine, créant des villes, les Moungas sont encore parfois des tribus vivant à l’état sauvage. lien
Mais après les Atlantes, les Jomons, les Draviniens, les Denisovans, et les Hobbits, ces petits homme, quid des géants ?
Si l’on écarte les hoax, réalisés par d’habiles mystificateurs, (lien) comme celui d’un géant découvert en Arabie Saoudite, lequel est un très joli travail de trucage, comme l’ont prouvé les rédacteurs de « national géographic » la question reste tout de même posée. lien
Edgar Cayce avait décrit, dans l’une de ses visions : « il y avait des géants sur terre, des hommes d’au moins 3 ou 4 mètres, et bien proportionnés ». lien
La Bible raconte le combat de David avec le géant Goliath, ainsi que l’histoire du roi de Basan, nommé Og, dont la taille imposante voisinait les 3,60 m (deutéronome chapitre 3, verset 11) ou celle des géants, enfants d’Anak « les géants, fils d’Anak, n’étaient pas imaginaires, ni non plus les hautes murailles » (Nombres 13 :34) et bien sur dans la Genèse (chapitre 6 verset 4) « les géants étaient sur la terre en ces temps-là, après que les fils de Dieu furent venus vers les filles des hommes… » ; De nombreux autres passages de la Bible évoquent la présence de géants. lien
Et quid des Annunakis sumériens, dont Zecharia Sitchin affirme qu’ils étaient des extra-terrestres (lien), des guerriers nordiques de la mythique Thulée, des géants Dânavas de la mythologie Brâhmanique, engendrés par une divinité nommée Danu, (lien) ou d’Hercule qui tua les géants Albion, Bergion, Antée, allant même jusqu’à défendre l’Olympe, assiégé par les géants (lien), et enfin de Gilgamesh, (lien) souverain d’Ourouk, né il y a 4662 ans d’un père humain et d’une déesse, qui contrairement à une idée reçue, aurait réellement existé ? lien
Plus près de nous, dans la province d’Agadir, un atelier d’outils préhistoriques aurait été mis à jour, avec des bifaces de 8 kg, qui ne pouvaient être manipulés que par des mains géantes, et lors de fouilles dans le Caucase, en 1964, on aurait retrouvé dans une grotte d’Alguetca, près de Mangliss, des squelettes d’hommes mesurant environ 3 mètres. lien
Mais c’est peut-être au Texas, sur les rives du fleuve Paluxy, près de Glen Rose, qu’à été fait par le géologue Cecil N.Dougerty la plus étonnante découverte, (lien) puisque 3 empreintes de pieds de 43 cm de long (photo) on été trouvées chevauchant une piste de 130 mètres de long, recouverte d’empreintes de dinosaures, ce qui est doublement surprenant, puisqu’on admet depuis longtemps que l’homme est le dinosaure n’ont jamais pu cohabiter. lien
D’autres découvertes d’empreintes de pieds géants sur ce lien.
Nul doutes que d’autres surprises nous attendent dans les années à venir, car comme dit mon vieil ami africain : « le soleil n’ignore pas un village même s’il est petit ».
L’image illustrant l’article provient de « agoras.typepad.fr »
Merci à Corinne Py pour son aide efficace
Olivier Cabanel
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