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Commentaire de LABRUNE

sur La démocratie, oui, la démagogie, non


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Christian Labrune LABRUNE 8 février 2012 11:16

N’allez pas imaginer que je roule pour l’une quelconque des tendances politiques actuelles : je n’ai pas voté depuis des lustres et je ne pourrai évidemment pas voter non plus aux prochaines élections. J’ai vu, et de très près, les socialistes s’acharner à détruire l’ascenseur social que constitue l’école, s’efforcer de mettre en oeuvre dans ce domaine, cyniquement ou bêtement, les pires résolution de l’OCDE. Voter par dessus le marché pour un candidat qui se réclame encore d’un ancien « résistant » décoré de la francisque, partisan de la guillotine en 56 dans une Algérie qui devait rester française et copain, au sens le plus étymologique du terme, d’un René Bousquet, c’est une démarche qui me paraît moralement impossible. Je ne me suis pas fait d’illusions non plus sur Sarkozy : sa politique de gribouille au Moyen-Orient, qu’il s’est bien gardé d’évoquer dans la dernière interview, est une catastrophe. Pour ce qui concerne sa politique intérieure je n’ai aucune envie non plus qu’on cède aux ukases de ce système allemand qui paraît le fasciner. Je ne me vois pas voter non plus, par désespoir suicidaire, pour le sans-culotte Mélenchon admirateur d’un Chavez ami des mollahs iraniens, admirateur aussi du régime pourri des frères Castro. J’ai assez parlé de la dernière solution possible, la plus calamiteuse, et je n’y reviens pas. Bref, les notions de « vote utile » ou de « vote de protestation » n’ont aucun sens et constituent des perversions dans le système démocratique, mais ce serait encore un autre débat. Quand on ne peut pas voter, on ne vote pas, on ne s’applique pas à touiller la sauce à laquelle on sera mangé.


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