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Accueil du site > Tribune Libre > La démocratie, oui, la démagogie, non

La démocratie, oui, la démagogie, non

 Il semblerait que la candidate du FN ne dispose pas des cinq cents signatures qui lui permettraient d'entrer dans la course à la présidentielle. Cette nouvelle est dans tous les media, ces derniers jours. Il y a lieu d'être surpris, sinon consterné, de devoir constater que cette péripétie est présentée partout, peu s'en faut, comme une véritable catastrophe. Il conviendrait tout de même de se mettre à la place des élus à qui on aura demandé de signer et qui ont carrément refusé. En général, engagés comme ils le sont dans l'action politique, on peut leur faire crédit d'une connaissance de l'état des choses et peut-être d'un savoir historique un peu supérieurs à celui de la moyenne des Français. S'ils ne veulent pas de cette candidature, c'est sans doute qu'il ne leur semble pas conforme à la démocratie de faire advenir ce qui risquerait fortement de la compromettre : le populisme xénophobe a suffisamment démontré dans le passé ses capacités de nuisance pour qu'on ne veuille pas aplanir le chemin qui mène à ces sortes d'aventures.

 Mais, dira-t-on, et les quelques millions d'électeurs qui se reconnaissent dans la candidate potentielle du FN ? La démocratie n'imposerait-t-elle pas de les prendre en compte, de les représenter ? C'est là qu'il faut tout de même clairement distinguer entre démocratie et démagogie. S'il y avait eu dans la république de Weimar un dispositif légal qui eût pu faire barrage à l'émergence d'Adolf Hitler, qui s'en plaindrait aujourd'hui ? Or, l'animal n'est pas devenu chancelier du Reich par un coup d'état, mais fort légalement, par les législatives de 1932, puis soutenu par de pauvres bougres d'Allemands certes déjà un peu fanatisés, mais qui n'imaginaient pourtant pas ce qui arriverait à leur pays et à plusieurs autres dix ans plus tard. Je ne dis évidemment pas que les sympathisants du FN sont tous nécessairement des brutes fascistes, mais on ne peut pas oublier non plus que les six millions de morts de la shoah, pour le fondateur du parti, n'étaient au fond qu'un « détail », que son successeur trouve bon de persévérer dans le même sens et d'aller en Autriche le jour anniversaire de la libération du camp d'Auschwitz pour y rencontrer des nostalgiques de cette glorieuse époque. Quel citoyen français digne de ce nom trouvera acceptables de telles provocations ?

 Quand Nicolas Sarkozy, qui laisse entendre qu'il a d'autres chats à fouetter que cette histoire, trouve quand même regrettable qu'un courant, si détestable soit-il, ne soit pas représenté, on voit bien quelle est sa préoccupation : ces électeurs qui votent FN, non par conviction mais plutôt, comme on dit, "par protestation", il faudra bien les récupérer au second tour. Il convient donc de les ménager un peu, et dans la plupart des formations politiques, pour les mêmes raisons, devant les caméras, on s'aligne sur cette tartufferie et on tient à peu près le même discours.

 Quand la démocratie n'est pas « éclairée », comme on aurait dit à l'époque des Lumières, elle est vite menacée de sombrer dans la plus basse démagogie. On sait très bien comment le FN a été fabriqué en France, avec l'appui de Mitterrand, pour mettre des bâtons dans les roues de la droite. Si un ministre de l'intérieur, à l'époque, soucieux de ne pas voir réapparaître les vieux démons du racisme et de la xénophobie, était intervenu auprès des directeurs de chaînes de télévision (cela s'était fait beaucoup !) pour demander qu'on voie moins souvent le tribun d'extrême droite sur les écrans, je ne connais pas beaucoup de citoyens un peu raisonnables qui seraient descendus dans la rue pour manifester contre contre une atteinte à la liberté d'expression. Mais on n'a pas limité cette publicité funeste, on l'a au contraire favorisée autant qu'il était possible. On a donc donné au peuple une sorte de hochet pour qu'il s'en amuse et le processus a vite dépassé l'objectif que l'abominable Florentin de la Présidence avait visé. Plus de vingt ans après, on en subit encore les conséquences et c'est toute la vie politique française, tous partis confondus, qui s'est mise désormais au diapason d'une rhétorique populiste des plus écoeurantes.

 Si M. le Pen n'obtient pas ses signatures, n'hésitons pas à le dire carrément, ce sera une victoire pour la démocratie, la vraie. Le mépris qu'on est quelquefois tenté d'éprouver pour des élus plus souvent soucieux de leur mandat que de l'intérêt du pays s'en trouvera du coup fortement atténué. Et gardons-nous bien de remettre en cause une disposition légale qui constitue un si parfait garde-fou.

 Christian Labrune


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42 réactions à cet article    


  • spartacus spartacus 6 février 2012 10:40
    Bienvenue dans l’état fasciste technocrate.
    Un article d’idiot « utile », prônant la discrimination au non de sa pensée unique.

    Nous allons passer ouvertement dans la « dictature des partis subventionnés ».
    2012 signera la fin officielle de la démocratie. Au nom de ceux qui décident à la place des autres de ce qui est bien du pas bien. La troïka des technocrates aidé des ses obligés ont mis fin à la démocratie. 

    La signatures par les obligés, les seigneurs locaux est une prise de pouvoir officielle par la nomenclatura .

    Le débat doit disant « libre » des socialistes était un exemple, par la représentation d’Enaques parachuté avec exclusion des membres de la société civileLes débats vont ressembler à des « Hollande-Juppé » bien polissés de copains de l’école. Le droit de se présenter à des élections passe devant par l’obligation d’appartenance aux partis en place (comme dans l’ex union-soviétique).

    Les seigneurs locaux donneurs de signatures sont des obligés des partis subventionnés.

    La France est devenue un état fasciste et bananier. 

    Des élus choisis et parachutés, des lois corporatistes, la glorification du léchage de trou du cul ! 

    La prise du pouvoir par les agissement corporatistes d’une école élitiste : l’ENA.

    Pour info en Allemagne, le parti ayant pris le pouvoir s’appelait « national-socialiste » Auriez vous oublié le mot « socialiste » derrière le mot « national » ?

    • Susanoo ! Susanoo 6 février 2012 11:11

      TG spartacus !
      Marine Le Pen est une perte de temps pour la démocratie.
      Le blocage de ses signatures et par conséquence sa non-représentation aux présidentielles de 2012 est la meilleure chose qui pourrait arriver à la France.
      De toute manière si par malheur elle devait devenir Présidente, elle sera obliger de démissionner après 1mois parce que une bonne partie de la population française, dans toutes les administrations du pays refuseront de servir sous son autorité.
      La France sera ingouvernable et on perdra un temps précieux pour rien.
      Fuck Marine Le Pen !


    • posteurfou posteurfou 6 février 2012 11:21

      @ Susanoo 

       

      Quel démocrate vous faites ! bravo !

       

      Crdt ...


    • spartacus spartacus 6 février 2012 12:23

      Susanoo 

      Le Pen ou pas, ça n’a rien a voir avec le problème. Si elle est la plus visible, elle n’est pas la seule a subir la discrimination.

      Le vrai problème est l’absence scandaleuse de représentants de courants de pensée différents, et le musellement des contradicteurs par des subterfuges administratifs. 

      Le blocage par les signatures des obligés, est un signe très clair de prise en charge de la démocratie par des groupes organisés de manipulateurs. Le problème est l’entrée en dictature par une prise de pouvoir technocratique.

      Comme l’ex union soviétique ou actuellement la Corée du nord, ceux en place savent ce qui est bien pour le peuple et au nom du peuple. On croirait nos partis subventionnés.

      Quand on a goûté au pouvoir depuis longtemps on se sait plus le remettre en cause ! 
      Nos politiques actuels étaient déjà en politique quand Kadafi ou Ben Ali n’étaient pas au pouvoir.
      L’accrochage aux pouvoir n’est pas l’apanage que des dictateurs africains mais aussi des profiteurs de la démocratie actuelle.
       
      Quel que soit leur message, ils sont devenus fascistes

      Nous ne devons pas entrer en dictature ! C’est bien plus grave que vous le pensez. Nous sommes au début de la déliquescence de la démocratie. Dans 10 ans nous aurons peut-être une guerre civile à cause d’une démocratie confisquée.


    • Christian Labrune LABRUNE 6 février 2012 12:39

      Très intéressante, cette réaction :
      Je ne pensais pas du tout, écrivant cet article, et bien que je sois très soucieux de justice sociale et plutôt critique par rapport au système dans lequel nous vivons (plus que ce qui continue, à tort et dans toutes ses variantes, à vouloir se définir comme « la gauche ») exprimer des idées d’un extrémisme scandaleux : ma conclusion pourrait même paraître tout à fait d’un conservateur puisque je préconise, du moins sur ce point, de laisser les choses en l’état.
      Qu’on puisse observer dans le fonctionnement des institutions des structures qui fassent penser au féodalisme, je serais le premier à l’admettre, mais de là à dire que nous sommes dans le fascisme, c’est quand même un peu brouiller les cartes, tout le monde en conviendra. En tout cas, je vois mal quel remède on pourrait attendre, concernant le « fascisme » que vous dénoncez, d’un parti qui, de tous ceux que nous connaissons, en est quand même le moins éloigné et dont, par votre intervention (mais vous n’êtes pas le seul) vous venez de prendre la défense.
      Un dernier point : vous paraissez être assez dur et insultant avec une proposition simplement conservatrice et vous l’êtes beaucoup moins, apparemment, avec l’extrémisme du FN. Permettez-moi de trouver ça un peu rigolo. 

       


    • Susanoo ! Susanoo 6 février 2012 12:46

      Nous n’avons pas le temps pour l’incompétence.
      Je préfère perdre un peu de ma liberté avec Sarko que de tout perdre avec Marine Le Pen.
      Il est temps de bannir certaines idéologies de la surface de l’humanité.


    • Christian Labrune LABRUNE 6 février 2012 13:23

      La démocratie est certainement le moins mauvais des régimes politiques mais ce n’est pas quelque chose de simple et il n’y a pas de penseur politique qui ne se soit penché sur les paradoxes ce ce système. C’est un peu comme les explosifs dans les travaux publics : ils rendent des services tout à fait inestimables mais encore faut-il savoir les utiliser intelligemment et éviter de s’asseoir dessus pour allumer sa pipe. Les exemples historiques démontrant que la démocratie peut accoucher des pires tyrannies ne manquent pas. Michel Foucault, que beaucoup considèrent comme un grand philosophe s’était enthousiasmé pour la révolution iranienne : après la disparition du shah, on allait voir ce qu’on allait voir. On a vu et ce n’est pas bien exaltant ! En Tunisie et en Egypte, les élections ont été dans l’ensemble assez démocratiques, mais c’est un long hiver théocratique qui risque bien de succéder au printemps « démocratique ». Ce que je veux dire, pour faire simple, c’est qu’il est assez facile de berner les peuples et que la plus extrême vigilance s’impose concernant les courants qui veulent profiter de la démocratie pour imposer ensuite des systèmes détestables.


    • 1984 6 février 2012 15:28

      Qu’est-ce-qui vous fait dire Labrune que nous sommes en démocratie ?


    • Christian Labrune LABRUNE 6 février 2012 16:03

       J’aurais bien sûr, à voir ce que je vois tous les jours, et particulièrement ce débat quasi surréaliste où tout le monde veut se porter au secours de la pauvre candidate d’un parti « crucifié » (j’ai lu ça quelque part dans les réactions), la même réticence que vous et je suis constamment tenté de dire que tout cela n’a pas grand chose à voir avec le système inventé par les anciens Grecs, lequel n’était pas non plus, il faut bien le dire, un modèle idéal ! Mais la démocratie a toujours été un système à bords flous, menacé par toute sorte de glissements dangereux. Il faut s’en faire une raison.
       Pour l’instant, on peut encore descendre manifester dans la rue sans trop avoir à craindre de prendre du plomb dans le buffet, on peut être athée ou taoïste, tout le monde s’en fout. Il y a des caméras partout mais ça n’a guère de conséquences : Big Brother paraît dormir. Vous me direz que si on crève de faim, tout le monde s’en fout aussi, et c’est bien triste, mais il y a des systèmes où l’absence de liberté ne garantit pas plus d’avoir à bouffer. Bref, si vous connaissez une planète un peu moins dégoûtante, je suis partant.
       


    • spartacus spartacus 6 février 2012 16:45

      Pour votre info et une énième fois, Le Pen n’est pas la seule à être bloquée.

      Bon nombres de candidats le sont mais moins médiatisés.

      La liberté ne se limite pas au droit de manifester mais au droit légitime de pouvoir se présenter devant des électeurs. 

      Le fascisme n’a pas l’exclusivité de l’extrême droite. L’exemple vient de la déliquescence de nos élites.
      Même le conseil constitutionnel a été obligé d’admettre le problème.

    • Nanar M Nanar M 6 février 2012 10:43

      La famille lepen nous fait le coup à chaque élection


      • 1984 6 février 2012 15:30

        Tout a fait exact, mais les français possèdent visiblement moins de mémoire qu’un poisson rouge !


      • Traroth Traroth 6 février 2012 11:13

        Le problème est simple. Ce n’est pas parce que Le Pen ne participera pas à l’élection présidentielle que ses idées disparaitront. La seule stratégie contre l’extrême-droite, dans le monde politique, c’est d’essayer de la faire taire. Est-ce que vous avez l’impression que c’est une réussite ?

        Les idées ne se combattent que par les idées. Le Pen a tort, tout simplement, et je ne comprends pas les réticences des politiques à le démontrer en toute occasion.

        Au contraire, ils ne cessent de lui fournir des occasions pour se poser en victime, et pour gagner des points.

        Soyons clair : Marine Le Pen ne gagnera pas cette élection présidentielle, quoi qu’il arrive. Je serais moins affirmatif pour 2017, surtout si on continue à lui fournir des occasions comme ça.


        • Christian Labrune LABRUNE 6 février 2012 12:59

          Je vous ai répondu mais j’ai cliqué sur « réagir à l’article » et non sur « réagir à ce message », ce qui fait que ma réponse se trouve tout à fait en fin de page. Excusez-moi.


        • posteurfou posteurfou 6 février 2012 11:18

          Je cite ====> Si M. le Pen n’obtient pas ses signatures, n’hésitons pas à le dire carrément, ce sera une victoire pour la démocratie, la vraie ??

          N’importe quoi ! et que faites vous des gens qui voudraient voter pour MLP ? vous les piétinez ?

          Et vous nous parlez de démocratie ? laissez moi rire , quand aux maires qui ne parrainent pas MLP ; vous etes vous demandés s’ils n’avaient pas tout simplement peur de mettre le feu chez eux  ?? et de ne plus avoir de subventions ? (à méditer )

           

          Crdt ...


          • Christian Labrune LABRUNE 7 février 2012 10:43

            L’idéologie du parti que vous défendez n’a rien de démocratique. Si vous voulez avoir une idée de ce qu’elle peut produire, regardez ce qui se passe en ce moment en Hongrie. Que des élus se refusent à prendre le risque de favoriser de pareils glissements, c’est tout à leur honneur. Et ils n’ont pas recours à un coup de force politique, ils se contentent d’agir conformément aux lois existantes, lesquelles ont été votées il y a plus de trente ans par une assemblée démocratiquement élue. Qu’on en vienne, pour complaire à une frange de l’opinion peu instruite et manipulée, à vouloir bidouiller les lois pour favoriser l’émergence des aventures politiques les plus funestes, c’est plus inquiétant que le barrage opposé à des candidats peu représentatifs voire fantaisistes. Au reste, si ces derniers ne représentent pas un danger pour les institutions et s’ils ne sont pas de parfaits abrutis, l’expérience prouve qu’ils arrivent quelquefois à obtenir leurs signatures et à exprimer leur vision du monde particulière.


          • ppazer ppazer 7 février 2012 14:42

            Trois points :
            1- la démocratie n’a cessé de s’estomper depuis deux siècles. Elle n’est plus aujourd’hui qu’une illusion. Si vous voulez savoir où est le pouvoir, suivez la monnaie et définissez ce qui en fait sa valeur. Par ailleurs 80% de nos lois sont décidées à Bruxelles, donc si vous voulez que vos élus puissent vraiment agir, il faudra commencer par sortir de l’Union Européenne (et pas seulement de l’Euro).
            2- la démocratie est un régime vertueux quand on n’a pas de souci de démographie et de disponibilité de ressources. Dans le cas contraire, si on veut éviter que tout parte en sucette (c.a.d en catastrophe malthusienne), il faut réguler et contrôler un minimum. On ne peut pas laisser les commandes à une masse de populace qui agit par réflexe et n’a aucune vision stratégique. Au risque de froisser les sensibilités de pas mal de personnes, au regard du contexte actuel, une vraie démocratie serait plus un problème qu’une solution.
            3- Si vous ne voulez pas d’une présidence par Marine Le Pen, ne votez pas pour elle, tout simplement. Mais je ne vois pas en vertu de quoi on devrait l’empêcher de se présenter. Faut arrêter la con.nerie, là.


          • momo momo 6 février 2012 11:18

            Passons sur Le Pen assimilée, bien qu’il s’en défend, aux fascistes.
            Rappelons qu’il ne s’agit que d’ être présent à une élection, de la présence de députés frontites à l’assemblée.
            Pour Adolph, il s’agissait d’une participation à un gouvernement de coalition dont il était qui plus est le Chancelier.

            Donc rien à voir et vous dites encore une fois n’importe quoi.


            • Scorsonère noire géante de Russie 6 février 2012 11:50

              Je ne reviendrais pas sur ce point de détail de l’histoire des chambres à gaz qu’est devenue l’histoire de la seconde guerre mondiale, la transgression de la loi divine étant un péché sévèrement réprimé dans notre « démocratie laïque ». D’autant qu’une armée de petits collaborateurs et d’indicateurs de police sont là, faisant les trois huit à plusieurs sous le même pseudonyme, à l’affût de subsides judiciaires. Je veux simplement dire à l’auteur, visiblement ignorant de l’histoire de l’Allemagne des années 1920, que les partis peuvent être interdits, dissous et leurs dirigeants enfermés, leur retour n’en est que plus triomphal et fulgurant. Que MLP ne puisse se présenter aurait le mérite de la clarté pour beaucoup de nos concitoyens encore hypnotisés par le spectacle politique et lui assurerait une victoire éclatante en 2017 ou plus probablement avant, lors d’élections anticipées. Aussi, ce message est un encouragement : Continuez, vous faîtes du bon boulot ! smiley


              • heliogabale boug14 6 février 2012 14:08

                n’importe quoi : un parti interdit est un parti mort !

                Si le FN est interdit, les Le Pen sont ruinés et finis...le FN n’est pas un parti de militants...


              • Scorsonère noire géante de Russie 6 février 2012 14:53

                Un parti peut-être, mais ses idées certainement pas. Si vous admettez qu’un parti peut mourir, il peut ressusciter. Surtout s’il est injustement crucifié. 


              • 1984 6 février 2012 15:35

                Et les idées de la famille Le Pen sont loin de disparaitrent ; Ils y a des escrocs depuis que l’homme existe !


              • heliogabale boug14 6 février 2012 17:03

                oui au bout d’un certain temps comme je le disais plus bas...

                mais dans la droite nationale, vous avez qui à part Marine Le Pen ?

                C’est un cadeau du ciel pour le FN, car avec Gollnisch, le FN ne ferait pas 10%...

                Personnellement, je préfère laisser le FN gouverner cinq ans, le temps qu’il s’effondre comme une merde.


              • Olivier 6 février 2012 12:09

                Primo : si Marine Le Pen avait voulu glorifier Auschwitz, elle aurait la noce le jour anniversaire de sa fondation, et non celle où le camp a cessé de fonctionner !
                Si vous voulez faire des amalgames au moins utilisez un minimum de logique -si vous en êtes capable.

                Secundo : il s’agissait d’un bal et non d’un meeting politique, détail qui semble vous avoir échappé (mais vous allez sans doute nous dire qu’on a dansé au pas de l’oie...)

                Tertio : Il s’agissait d’un hasard dû au fait que le bal est fixé un certain vendredi de chaque année. Donc tous les 7 ans il arrive le jour anniversaire d’Auschwitz. Marine Le Pen n’est donc nazie qu’une année sur 7 ?

                Quarto : la logique du « pas de liberté pour les ennemis de la liberté » est un prétexte utilisé par toutes les dictatures et tous les apprentis tyrans. Et puisque vous parlez de démocratie bafouée, on parait évoquer le référendum de 2005 dont Sarkozy et sa clique n’ont cyniquement tenu aucun compte - tout en donnant des leçons au monde entier.


                • Christian Labrune LABRUNE 6 février 2012 12:57

                  Le problème, c’est que la pertinence des idées, en politique, ne garantit absolument pas leur succès, même dans le cadre du débat démocratique. J’entends assez souvent débattre, sur France Culture, des universitaires qui ont longuement étudié l’économie et qui l’enseignent. Il arrive régulièrement qu’ils aient des avis tout à fait divergents à propos des conséquences de telle ou telle mesure politique. J’essaie de comprendre, mais comme je n’ai pas du tout leur compétence, cela m’induit inévitablement à une certaine modestie, au doute et à la prudence. Quand j’entends en revanche les déclarations du FN ou de Mélanchon, je comprends tout immédiatement : c’est très simple et très clair : les responsables sont désignés et les remèdes paraissent évidents. Il suffira de les appliquer pour voir arriver rapidement des lendemains qui chantent. Cette vision du monde extrêmement simplifiée et, il faut bien le dire très illusoire, n’est pas sans charme : tout le monde a envie de comprendre et de disposer immédiatement des solutions idéales. C’est cela que j’appelle la démagogie. Les suites en sont généralement tout à fait funestes.


                  • Traroth Traroth 6 février 2012 13:29

                    Il faut faire la part des choses entre démagogie et éloquence. Des idées pertinentes peuvent être exposées avec éloquence également !


                  • Christian Labrune LABRUNE 6 février 2012 16:18

                    Oui, vous avez raison, mais cela se voit assez rarement et ce sera de plus en plus difficile : les questions économico-politiques deviennent extrêmement ardues et les citoyens se trouvent de plus en plus démunis, intellectuellement, lorsqu’il s’agit de faire des choix. D’où la tentation, pour les politiques, de simplifier, de renoncer à convaincre rationnellement pour agiter les passions, et généralement les plus basses, comme le ressentiment. C’est de cette manière-là qu’on engendre toute sorte de fanatismes militants.


                  • soi meme 6 février 2012 13:23

                    @ l’auteur, votre article ne parait pas très honnêtes tant sur la forme que sur le fond.
                    Le fait sont les suivants, l’approbation sans réfection sur cette nécessité d’avoir 500 signatures, le fait que la démocratie est sauve gardé, l’ amalgame avec la République de Weimar et sa mort et enfin cette complaisance malsaine avec le camp d’Auschwitz.

                    Pour les 500 signatures dans l’état et l’esprit de cette lois, n’oblige pas les éluées à signés pour un candidat où un partie donc ils ne partagent pas leurs prises de positions radicale. Sur ce point,je n’es pas de jugement de sympathie où antipathie sur ce fait. Là où je trouve retord votre pensé, c’est s’en félicité comme une victoire de la Démocratie, alors le fait des 500 signatures et déjà une entrave à la véritable Démocratie. Car entre la réalité et la pratique, les Maires sont soumis aux pressions d’un coté de leurs électeurs,du conseil Municipal et de l’autre des deux grands parties.
                    Qui montre par cela qui y a pas à se réjouir, sans parlé le fait d’une impossibilité renforce les effets pervers de ce mouvement qui ne peut que se faire passé pour une victime. 

                    L’autre interrogation est en rapport entre les événements de 33 et aujourd’hui, même si en apparence il y a extérieurement les mêmes symptômes, marasmes économiques, crise financière, chômages, crise Politique. Il ne recouvre pas tous à fait sur les mêmes bases.

                    Nous savons grâces aux travaux d’historiens, que le Nazisme, si il est arrivé au pouvoir et principalement dues à la sympathie de la grand industrie Allemande, à un certain cercle d’influence politique, et avec une complicité active des hiérarchies aussi bien Catholique que Protestant. Sans parlé de fond considérable de sommes d’argent qui à été mit aux service de la propagande Politique. L’autre fait, c’est que tous cela à été rendue possible sur un fond d’une grande frustration Populaire d’avoir été une Nation qui à perdue une guerre, et d’enduré des camouflets des vainqueurs alors qu’ils ne sont jamais reconnue comme unique responsable de se désastre qu’a été la guerre de 14- 18. Le parallèle que vous faites montre bien soit que vous ignorez l’histoire, soit que vous en faites des raccourcis personnel indigeste.

                    Le sentiment qui émane de votre article est bien singulier, sous prétexte de vous réjouir de se camouflet, vous fait en réalité l’apologie de ce mouvement et que vous utilisé sans vergogne une
                     rhétorique populiste des plus écœurantes pour l’encensé.

                    C’est visible vous avez rien compris ce qu’est une Démocratie, où tous les idées sont représenté, ce qui ne veux pas dires qu’elles ne doivent pas être combattues si elles sont inconciliables avec la dignité humaine.

                     


                    • Christian Labrune LABRUNE 6 février 2012 13:58

                      Je n’aurais pas parlé du camp d’Auschwitz si l’anniversaire de sa libération n’avait coïncidé avec un rassemblement dansant de gens pour qui tout cette affaire n’est qu’un « détail ». Si vous trouvez qu’il est « malsain » de ne pas accepter de passer l’éponge sur cette manière de commémorer et si elle constitue aussi pour vous un détail, je comprends mieux la suite de votre intervention.

                      Le « fait des 500 signatures » n’est une « entrave à la démocratie » que depuis peu de jours. Il a bien dû y avoir quelques protestations aux précédentes élections mais la chose n’a jamais pris de pareilles proportions. Toute la classe politique volant au secours du FN en 2012, c’est quand même quelque chose qui m’inquiète concernant la démocratie, justement, et plus encore le fait que plusieurs millions de Français aient été induits depuis plus de vingt ans, par une publicité tout à fait perverse, à trouver des grâces à une idéologie aussi détestable. Mais pendant qu’on assurait la promotion de ces idées, il est vrai qu’on s’acharnait aussi à détruire l’instruction publique. Ceci explique peut-être cela.

                      En ce qui concerne l’histoire allemande, ce n’est pas le pourquoi qui m’intéresse ici, mais seulement le fait bien réel et indubitable qu’on soit passé de la république de Weimar au nazisme avec une très large approbation du peuple. Pour tous les historiens, il y a là une tragédie, la même qui les intéressera aussi lorsqu’il s’agira d’étudier l’illusion lyrique du printemps arabe. Là encore, les media portent une lourde responsabilité : la suite était plus que prévisible mais on a préféré crétiniser les masses occidentales et se crétiniser soi-même (je parle cette fois des gouvernants) lorsqu’on a créé en Libye, par une politique de gribouille, les conditions d’une situation anarchique incontrôlable.

                      Si vous trouvez enfin dans ma prose quelque chose qui soit de l’ordre du populisme et témoigne d’une sympathie pour les idées du FN, je veux bien être coupé en six morceaux et pendu !


                    • bernard29 bernard29 6 février 2012 13:59

                      Notre démocratie est déliquescente ; c’est un fait. La démocratie est un projet et en France ce projet s’est arrêté et régresse.

                      sur la question des parrainage, la situation actuelle est hypocrite et est une mascarade au service des partis de pouvoir.

                      donc au lieu de parler FN ou pas il faut modifier la règle pour la rendre utile à la démocratie.

                      ainsi voici une proposition.

                      Tout parti ou mouvement politique peut présenter un candidat à la présidentielle , à condition que ce parti ou mouvement soit représenté dans une assemblée parlementaire (nationale ou européenne) ou ait été présent à au moins deux légistatives consécutives dans une quantité de circoncriptions a définir.

                      La succession de deux scrutins législatifs prouverait l’inscription du mouvement dans une certaine durée politique, et la moitié des circonscriptions indiqueraient le besoin d’inclure ce parti ou ce mouvement dans le débat démocratique national.

                      Ainsi on éviterait l’opportunisme politicien et les revendications catégorielles


                      • Christian Labrune LABRUNE 6 février 2012 14:28

                        Cette disposition des cinq cents signatures ne date pas d’hier mais, sauf erreur, de 76. C’est la loi. Elle pourrait être révisée, bien évidemment, mais faut-il le faire sous la pression d’un parti qui veut changer la loi pour se faire élire ? On voit cela actuellement en Afrique où un chef d’état vieillissant a fait modifier des textes qui l’empêcheraient d’être réélu. Les Sénégalais démocrates apprécient peu, apparemment, ces sortes de bidouillages.
                        Déplaçons le problème :
                        Les élus qui ont refusé de signer pour une candidature FN aux prochaines présidentielles sont-ils de parfaits salauds ? D’abominables fascistes ? Faudrait-il demander au FN de publier les lettres de refus, afin qu’on pût traîner un jour devant des tribunaux populaires d’un nouveau genre ces ennemis déclarés de la démocratie, ces crapules fascistes capables de tout entreprendre pour empêcher une évolution de la France qui pourrait la rapprocher enfin de l’admirable modèle hongrois actuel ?


                      • heliogabale boug14 6 février 2012 14:02

                        Si le FN est dangereux pour la république, qu’on l’interdise sur le champ : vu l’état financier du FN, il faudrait au minimum une quinzaine d’années pour voir se reconstituer un parti d’extrême-droite d’importance nationale. Et en fouillant bien dans les comptes du FN, y aurait de quoi embêter les Le Pen judiciairement pendant un certain nombre d’années...

                        Si ce n’est pas le cas, qu’on arrête avec toute cette mascarade, attrape-nigauds utile pour imposer tout et n’importe quoi aux peuples, notamment voter Chirac au second tour de 2002...


                        • hacheii 6 février 2012 14:34

                          On a plutôt l’impression qu’une clique d’imposteurs veut à tout prix garder le pouvoir et a décidé que lorsque le peuple ne votait plus pour elle, alors le peuple n’est plus démocratique.

                          Ben c’est ça en fait la démocratie, c’est le peuple qui décide, ce n’est pas vous .... !


                          • heliogabale boug14 6 février 2012 17:08

                            pour le moment elle n’est pas en mesure de gagner une élection...

                            et c’est sûr que Marine Le Pen c’est une grande démocrate...

                            rien que son slogan « la vague bleu Marine » est la preuve que chez les Le Pen, on a rien contre le culte de la personnalité.


                          • lahalle 6 février 2012 16:03

                            Lors de l’élection présidentielle de 2002, il y avait deux candidats d’extrême-droite (Megret et Le Pen) ; plus d’un millier de citoyens élus avaient donc accepté de présenter ces deux candidats. Aujourd’hui, Mme Le Pen et les zélateurs du front national, après avoir crié partout que l’acceptation de leur idées progressait dans toutes les classes de la société, déplorent le fait de ne pas recueillir les 500 présentations nécessaires à la candidature suprême...
                            J’aimerai comprendre...
                            -La « pression aux subventions » sur les maires sans étiquettes... ? Foutaises... Si les subventions étaient accordées au prorata des prises de positions des élus communaux, alors un maire d’une couleur politique rivale de celle de son conseil général verrait sa commune crever la gueule ouverte depuis déjà longtemps...
                            -L’influence des communautés de communes... ? Bof... Ce sont justement les maires sans étiquettes qui feront la différence lors du vote du Président, souvent serré ; alors il vaudrait mieux les choyer que les rudoyer....
                            Tout cela n’est que l’écran de fumée habituel que délivre le front national avant chaque élection...
                            Bref de la communication...
                            Mais les communicants du front national devraient tout de même faire un peu attention à ce qu’ils racontent...
                            Un récent sondage (à prendre pour ce qu’il vaut) émet déjà l’idée que si Mme Le Pen devait renoncer à sa candidature un grand nombre de ses électeurs potentiels se tournerait vers Sarkozy... Ce qui, au-delà, de la versatilité de son électorat, exprime une totale négation des positions qu’elle à jusqu’ici développées...
                            Mais surtout, depuis le « buzz » provoqué par cette annonce, comment, Mme Le Pen, qui possède, bien évidemment ces 500 signatures, va-t-elle pouvoir justifier leur obtention, le jour où elle les déposera, radieuse, (ou du moins je l’imagine) au Conseil Constitutionnel ????
                            Ses futurs potentiels électeurs n’auront-ils pas le droit (ou sinon le devoir, puisqu’ils se disent tous des parangons de démocratie) de se poser la légitime question suivante :
                            -Par quelle sombre magouille, un parti qui disait ne posséder que 390 présentations d’élus le 1er février 2012 peut-il en présenter 500 le 16 mars ???? Quel a été l’événement déclencheur, à quelles sombres compromissions est-il dû ???? Bref.... Qui manipule Marine le Pen et ses électeurs ???


                            • Switcher 6 février 2012 21:39

                              J’ai arrêté de lire à l’évocation d’Adolf Hitler.

                              « Your argument is invalid » comme on dit dans la sous-culture du ’ternet.
                               smiley

                              • Christian Labrune LABRUNE 7 février 2012 10:57

                                Vous avez raison : Adolf Hitler n’a jamais existé, c’est une invention des media, et les livres d’histoire sont écrits par des romanciers qui inventent à plaisir des fables pour torturer les pauvres enfants qu’on prétend instruire. « La vida es sueno », comme dit Calderon. La vie est un songe. Je suppose que vous-même, vous n’êtes pas trop sûr d’exister. Votre pyrrhonisme m’enchante.


                              • non667 6 février 2012 22:01

                                attention un fasciste peut en cacher un autre !
                                la peste brune mérite bien son nom ! smiley smiley smiley


                                • posteurfou posteurfou 7 février 2012 11:39

                                  Bien sur que Hitler *ce fou* a existé , mais je ne vois pas le rapport avec MLP ,

                                   arrètons de diaboliser ! certains de gauche et de droite sont bien pires et plus dangereux : et ceux là l’ont fort bien prouvé ; c’est ces gens qui me font peur  ; et non MLP !

                                  je lis sur tous les posts et je ne vois que de la haine envers cette personne , mais qui ? nous prépare une guerre aujourd’hui ? je ne suis pas sur que ce soit elle !

                                   

                                  Crdt ...


                                  • Christian Labrune LABRUNE 7 février 2012 16:23

                                    Vous êtes d’une naïveté désarmante, on croirait que vous venez de naître. Il suffit donc qu’on vous dise qu’on va faire le bonheur des deshérités, qu’on va rétablir la souveraineté de la France, qu’on va mettre sur pied un système économique enfin équitable (mais sans savoir comment, évidemment, quitte, le moment venu, à détourner la vindicte du peuple déçu vers des boucs-émissaires) pour que vous imaginiez que le paradis est à portée de la main. Et vous n’avez peut-être jamais remarqué que ces sortes de discours étaient communs à tous les marchands d’illusion politique ou religieuse. Vous êtes en train de m’expliquer qu’il y aurait une extrême-droite (dont l’idéologie est quand même tout à fait connue : il suffit de lire l’histoire) qui pourrait être « modérée » et démocratique, comme des naïfs ont pu croire naguère qu’il existait un islamisme modéré, lequel conduit tout de même immédiatement à la charia en Libye et probablement assez vite aussi en Egypte. Je suppose que lorsque vous avez mal aux dents, au lieu d’aller chez le dentiste, vous faites une prière à Saint Eudoce, c’est infiniment plus efficace.


                                  • posteurfou posteurfou 8 février 2012 08:25

                                    Bonjour !

                                    naif ? certainement oui !

                                    en effet j’ai cru à un moment à ce gouvernement en plaçe ; voyez le résultat  ! ! quant à ma naissance précoce , je vous assure que dans ma vie et vu mon age , j’ai vu pas mal de choses bien dégu***asses * et celles ci venaient de gauche et de droite confondues ,

                                    alors oui ! en effet je suis naif !

                                    je ne tente mème pas de vous convaincre car je m’apperçois que vous avez des idées bien ancrées donc la discussion ne peut aboutir ,par contre bravo pour votre travail !

                                    Crdt ....


                                    • Christian Labrune LABRUNE 8 février 2012 11:16

                                      N’allez pas imaginer que je roule pour l’une quelconque des tendances politiques actuelles : je n’ai pas voté depuis des lustres et je ne pourrai évidemment pas voter non plus aux prochaines élections. J’ai vu, et de très près, les socialistes s’acharner à détruire l’ascenseur social que constitue l’école, s’efforcer de mettre en oeuvre dans ce domaine, cyniquement ou bêtement, les pires résolution de l’OCDE. Voter par dessus le marché pour un candidat qui se réclame encore d’un ancien « résistant » décoré de la francisque, partisan de la guillotine en 56 dans une Algérie qui devait rester française et copain, au sens le plus étymologique du terme, d’un René Bousquet, c’est une démarche qui me paraît moralement impossible. Je ne me suis pas fait d’illusions non plus sur Sarkozy : sa politique de gribouille au Moyen-Orient, qu’il s’est bien gardé d’évoquer dans la dernière interview, est une catastrophe. Pour ce qui concerne sa politique intérieure je n’ai aucune envie non plus qu’on cède aux ukases de ce système allemand qui paraît le fasciner. Je ne me vois pas voter non plus, par désespoir suicidaire, pour le sans-culotte Mélenchon admirateur d’un Chavez ami des mollahs iraniens, admirateur aussi du régime pourri des frères Castro. J’ai assez parlé de la dernière solution possible, la plus calamiteuse, et je n’y reviens pas. Bref, les notions de « vote utile » ou de « vote de protestation » n’ont aucun sens et constituent des perversions dans le système démocratique, mais ce serait encore un autre débat. Quand on ne peut pas voter, on ne vote pas, on ne s’applique pas à touiller la sauce à laquelle on sera mangé.

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Christian Labrune

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