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Commentaire de easy

sur De Diên Biên Phu à Kaboul, les fossoyeurs de la République


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easy easy 8 février 2012 17:12

Je trouve beaucoup de choses intéressantes dans ce papier et je vous en remercie.

Il n’y que votre évocation, presque une invocation, de Dien Bien Phu que je trouve fausse.

Pas fausse d’un point de vue militaire et tactique car il y a vraiment de ça aux quantités près.

Mais fausse d’un point de vue impact au sens où quand la base de Dien Bien Phu avait été conçue par l’Etat Major français, la France y voyait la clef de sa victoire et victoire pour garder en poche sa belle Indochine. Ce qui fait que la défaite survenue peu de temps après a produit un effet de sidération d’abord dans l’Armée Française sur place et ensuite en France « Quoi ?????, C’est pas pooooossible ! » . Très grave effet alors sur le chantier algérien.

Alors que maintenant, c’est archi acquis pour 7 milliards de Terriens, Français compris, nous avons déjà perdu notre guerre en Afghanistan. Plus aucune branlée ne pourra nous sidérer. Nous en serions quasiment à espérer prendre une tannée pour rentrer plus vite à la maison.

Idem pour les EU en Irak. Aucune défaite massive ne les aurait traumatisés parce qu’ils avaient déjà échoué.

La défaite de Dien Bien Phu a donc la particularité d’avoir été très surprenante. Et très peu de batailles au monde l’auront été autant. Il convient donc d’évoquer DBP, en termes d’impact psychologique, uniquement si d’autres cas aussi étonnants se reproduisent, ce qui ne peut se constater qu’après coup. 



Autant signaler un accessoire :

Dans le contexte de DBP, les soldats français qui y étaient ne se faisaient certes jamais canarder par les supplétifs indochinois particulièrement fidèles mais leurs munitions et armes étaient sabotées depuis nos arsenaux hexagonaux par les ouvriers communistes, camarades de Ho et de Giap. Ce qui minait le moral de nos soldats et aussi de nos chefs (qui s’écrasaient sur ce sujet douloureux).

Et en ce moment, nos soldats ne voient certes pas leurs armes sabotées depuis Paris, mais ils se font tirer dessus par des infiltrés et sont réprimandés par leurs compatriotes hexagonaux. D’une autre manière, pour d’autres raisons, eux aussi ont le moral miné.



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