Je suis juste réaliste, s’il n’y a pas eu d’union c’est que les différences l’ont emporté sur ce qui pouvait unir.
Et les élections présidentielles permettent justement à chaque « camp » de se compter.
Quand
à l’hypothèse d’une fusion mélanchon/joly vu par un membre du PCF :
les écolos sont plus au centre gauche qu’à la gauche du PS. Et ce qui
est déterminant c’est la position par rapport à la constitution
européenne ( les verts ont voté oui ). Par contre une alliance avec le
NPA n’est pas rejetée sur le principe. Les écolos ne sont pas vu comme étant à gauche de la gauche, ils rassemblent beaucoup de gauchistes, mais cela n’en fait pas un parti très à gauche ... au contraire.
Personnellement je suis
revenu sur les simples étiquettes à qui on peut leur faire dire une
chose et son contraire, comme « DSK est de gauche ».
Sous
l’étiquette Gauche, se cachent plusieurs cultures/visions politiques,
dont certaines n’ont de point commun que l’opposition à quelque chose
qu’ils considèrent de droite.
Mais c’est valable aussi pour la droite, de manière symétrique.
Avec
qui ont le plus de points communs les écolos : Lutte Ouvrière ou le
modem ? en considérant les divers sujets, thèmes politiques.
Donc
c’est bien intentionné de vouloir rassembler la gauche hors de
l’hégémonique PS, mais est ce que politiquement cela a un sens, hormis
le simple fait de vouloir additionner les voix, ce qui ne serait pas
forcément automatique.
L’union pour l’union, oui mais pour faire quoi ?
S’il y a trop de divergences sur des sujets importants, il n’est pas possible de faire une candidature au premier tour.
Et quelles idées représenterait cette candidature unique s’il y a de nombreuses divergences sur des points essentiels ?
Pour gérer des tendances centre gauche avec des tendances plus ou moins à gauche ( mais pas trop quand même ), il y a déjà le PS.
Je pense qu’une alliance avec les écolos de la part du FdG et du NPA , ne ferait qu’affaiblir la gauche du PS, justement parce que les écolos ne sont pas trop à gauche, alors que dans la situation actuelle, il y a un besoin d’un vrai message à gauche, qui aille à l’encontre de la pensée unique qui a voté oui au référendum de 2005.