• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de easy

sur « La femme au miroir » recèle-t-il un message évangélique ?


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

easy easy 9 février 2012 10:04

 «  »«  »" Or, on peut penser que l’essence du message christique se trouve là : dans cette capacité à renoncer à sa propre défense pour en venir, unilatéralement, sans condition, à reconnaître ces choses qui nous mettent en cause, et contribuer ainsi, autant que faire se peut, à la paix.

C’est, bien sûr, la chose la plus difficile du monde puisqu’en agissant de la sorte, nous allons directement à l’encontre de nos tendances narcissiques. «  »«  »«  »

Ici, vous nous invitez à focaliser sur le problème du rapport de soi aux autres en considérant que ça définit le message christique.
Je conviens qu’il y a de quoi le penser.
Et pour établir votre thèse, vous avez donc rassemblé le maximum d’arguments exprimant cette relation aux autres (avec souffrance, sans souffrance).

Mais surlignez tous les mots de votre texte exprimant un moindre rapport au temps et vous constaterez que même en écartant le principe de la conjugaison que notre langue oblige, il y en a beaucoup.

Il y en a beaucoup alors que ce n’était pas du tout ce que vous cherchiez à amasser

Il se pourrait donc que notre problématique, quoique apparemment liée à notre rapport aux autres, soit en réalité liée à notre rapport au temps et plus exactement au fait que les autres ensemble l’incarnent mieux que soi seul.

Un monde où 7 milliards d’individus naîtraient et mourraient en même temps, serait très différent et se passerait complètement de toute métaphysique.


Alors que là, chacun de nous se retrouve mortel face à une masse immortelle surgie on ne sait d’où, allant on ne sait où.

C’est du reste pour s’approprier cette propriété divine qu’a la masse, même hyper gentille et câline, d’être éternelle, que chacun de nous la triture, tente de s’en saisir, de la bouffer, d’une manière ou d’une autre jusqu’à parfois la haïr de dépit.

Eh oui, même une masse constituée de gentils, par sa seule immortalité, nous poserait problème métaphysique.

Ce serait dans cette problématique métaphysique que s’inscrirait la propension des hommes à faire des enfants.

Dieu serait le temps que la masse révèle à chacun et les Evangiles seraient une proposition de pensée consolatrice.

« Buvez le message évangélique et vous deviendrez toujours partout »
 

Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès