Effectivement le cloud computing est en train d’investir le secteur IT et même notre vie quotidienne. Cette tendence ne va pas disparaitre du jour au lendemain. Cela signifie que l’on va définitivement passer de la possession d’un objet artistique (disque, livre, fichier), à un droit d’accès. Pour le consommateur c’est préférable, cela veut dire qu’en cas de destruction des copies en sa possession, il pourra en retélécharger une. Par contre, la société qui lui a vendu ne doit pas faire faillite, ce qui pose la question des DRM et de la copie privée.
Sauf que le cloud va permettre de stocker bien plus que des données artistiques et vous ne pouvez pas taxer toute une industrie pour sauver les artistes. Les industries créatrices se taxeraient d’ailleurs elles même vu que le secteur du cinéma est de plus en plus utilisateur de cloud computing pour sa production.
Le problème des associations de droit d’auteur c’est qu’elles n’envisagent leur survie qu’en taxant d’autres acteurs productifs (tout à tour les FAI, Google et maintenant le cloud) cela ne marchera pas :
- Le cloud computing se délocalise très bien. Déja que les gens achetaient leurs disques durs et clefs USB à l’étranger alors imaginez ce que cela va donner avec le cloud. Alors que la France a un avantage compétitif lié au prix de l’énergie nucléaire, souhaitez vous détruire ainsi notre future pépite créatrice d’emploi ?
- Lorsque votre seul business model est de taxer un autre secteur d’activité pour survivre c’est que vous êtes un mauvais businessman. Pour sauver la musique, faites des concerts (il me semble que les billets se vendent cher) ! Mais si vous persistez à vouloir survivre par la taxation, vous finirez par être rayés de la carte.